Livre – Cécile Charrier – Réflexions pour une thérapeutique de la violence

Cécile-Charrier-ReflexionsL’être humain se développe en vue d’un rôle social, amoureux et, souvent, parental, mais reste un enfant si le monde adulte empêche cet épanouissement. Empêcher l’autre d’advenir est une violence qui produit de la violence. À destination des professionnels travaillant en lien avec la problématique de la violence et de toute personne se questionnant sur la place de celle-ci dans les relations humaines, cet essai a pour but d’ouvrir des champs de réflexion et d’expérimentation.

  • Broché: 246 pages
  • Éditeur : Éditions L’Harmattan (9 mars 2015)
  • Collection : Psycho-logiques
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 2343058709
  • ISBN-13 : 978-2343058702
  • Dimensions du produit : 21 x 1,3 x 13 cm

Cécile Charrier est née à Meaux en 1973, Cécile Charrier est plasticienne, auteur, art-thérapeute et formatrice. Elle anime des ateliers d’art-thérapie depuis 2005 avec cette conscience de « l’urgence de permettre la parole de l’autre, dans une société où il vaut souvent mieux se taire ».
A peine sortie de l’enfance, la peinture et les mots sont déjà des bouées dans un bain de violence.
Après une formation scolaire puis universitaire en arts plastiques, Céline Charrier devient art-thérapeute en 2005. Après 10 ans d’expérience professionnelles au sein d’atelier d’art plastique, elle anime aujourd’hui des ateliers d’art-thérapie auprès de publics aussi varié que des femmes victimes de violences conjugales, de collégiens ou d’enfants « difficiles ».

Replay – Charlie Hebdo : comment ne pas céder à l’intimidation ? – Ce soir (ou jamais !) – La peur

Ce-soir-ou-jamais
http://www.france2.fr/emissions/ce-soir-ou-jamais

Christian Scharetti – Metteur en scène, directeur du TMP de Villeurbanne

Il faut se méfier des émotions. Il y a un équilibre à trouver entre émotions et raison…/…
C’est l’activité de penser qui fait que je n’ai pas peur de la peur.

Kaoutar Harchi – Sociologue et romancière

Je crois qu’il est important à un moment donné d’avoir confiance en soi et la confiance est une sorte de relais salutaire de la peur. Avoir confiance en soi en tant qu’individu libre et intelligent, avoir confiance aux autres, dans l’amour qu’ils nous portent et avoir confiance aussi en ce qu’ils nous font, c’est-à-dire avoir confiance en nos valeurs, la valeur de liberté, la valeur d’esprit critique qui était défendue par Charlie Hebdo…

Eric Dupond-Moretti – Avocat

Je voudrais qu’on en revienne à la question de nos peurs… Comment on islamise nos gamins dans les cités ? Je pense qu’il y a un déficit culturel gigantesque chez ces gamins…
… On a vu un reportage sur l’un des frères. Ils ont un volume lexical réduit à sa plus simple expression. Quelle idée, quelle pensée ça véhicule ? Dans ce vide absolu des illuminés viennent leur raconter qu’il vaut mieux être mort que vivant et que la vraie vie commence après la mort…

Gérald Garutti – Acteur et metteur en scène

L’ignorance est quand même un terreau fondamental du fanatisme… avoir des outils de penser et surtout un rapport au temps. D’avoir le temps de la pensée, le temps du travail. Là nous avons une responsabilité. Évidement qu’il faut raisonner les émotions, enfin la dialectique entre émotion et raison est archi-classique, mais opposer émotion et raison, à ce moment-là il n’y a plus d’art puisque l’art sans émotion est un art mort… Il faut travailler à partir des émotions à construire une pensée, un raisonnement, une alternative, un sens. Et pour ce sens là, tous les outils sont bons. Ça peut être un dessin, un rapport au verbe, une plaidoirie, une forme de pensée.

Kaoutar Harchi – Sociologue et romancière

Il y a tout un travail à faire à partir de la culture, l’improvisation, le théâtre, des ateliers d’écriture etc. mais on ne peut pas nous, en tant qu’individu, prendre en charge ce qui revient à la responsabilité étatique.
… Les temps scolaires sont très importants et à partir du moment où les statistiques vont quand même toutes dans le même sens à savoir que l’école participe à répéter les inégalités sociales, si ce n’est à les rendre d’autant plus fortes, il y a là un chantier qui oui, dépend de nous, mais nous dépasse, et je crois que nous avons tous une responsabilité en tant qu’artiste…