Des ateliers d’art-thérapie pour les personnes migrantes

LE migrant. Sculpture de Bruno Catalano. Venise.
Il s’agit de proposer un accompagnement multiple à un public de migrants confrontés à l’exil, aux persécutions ethniques, à la guerre et à la torture, à la précarité, aux violences politiques et sociales. Face au trauma, aux expériences extrêmes engageant le social, l’art-thérapie peut constituer une approche originale et novatrice favorisant la mise en place de différentes formes de narrativité : verbale, plastique, dramatique. Les médiations artistiques peuvent aider à explorer différents aspects du vécu interne des acteurs par la médiation d’un filtre permettant de contourner la confrontation directe à la remémoration traumatique.
A RIVO, Miguel peut dessiner, faire de l’artisanat, jouer avec de la pâte à modeler et bénéficier d’un soutien avec son thérapeute qui l’aide à surmonter ses craintes. « Les problèmes de santé mentale peuvent être un concept abstrait pour les personnes qui ne sont pas en contact direct avec les réfugiés souffrant de problèmes psychologiques », explique Véronique Harvey, porte-parole de RIVO et elle-même thérapeute.
« Il est important d’accroître la sensibilisation aux blessures émotionnelles de manière à les rendre visibles aux yeux du grand public et des gouvernements. »

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Donateur pour nos ateliers

Nous avons réalisé un village d'argile avec les personnes réfugiées abritées par l'association Aurore au cours d'un atelier en cinq séances et une trentaine de participants.

Pour, de nouveau cinq séances, et une quinzaine de participants, nous avons réalisé un paysage de sable sur carton plume.
Travailler sur le sentiment de perte incommensurable
Travailler sur l’éphémère est peu indiqué pour des personnes qui ont tout perdu. Nous ne sommes pas face à une difficulté névrotique de renoncer à l’objet parental mais à une expérience de trauma même si celui-ci vient toujours s’inscrire dans une histoire individuelle, familiale et groupale. Il s’agit donc au contraire de travailler sur ce qu’on peut garder, sur ce qui est susceptible d’être sauvegardé malgré tout, sur la réparation possible en tant que sur le deuil de ce qui est perdu à tout jamais. Coller le sable quitte à ce qu’une quantité superflue disparaisse, ne pouvant pas de fait rester collée, permet de montrer qu’une base est toujours là au risque de devoir composer avec des pertes. Par contre, créer une œuvre et la détruire ne saurait participer à un travail de symbolisation étant données les angoisses massives des participants.

De petites séances de Danse-Énergie-Thérapie – DET

La Danse-Energie-Thérapie (DET) est une proposition thérapeutique à travers la danse qui intègre également une dimension énergétique par son approche de techniques orientales comme l’aïkido et le qi gong centrés sur le souffle, dans une unité harmonieuse corps-âme-esprit. La DET cherche à éveiller en chaque être le désir de s’exprimer, de créer et de communiquer.

Pour Ibrahim, le dessin est plus qu’un passe-temps, c’est une source d’espoir

Ibrahim
MENA REGIONAL WINNER

Ibrahim, 21, Libya – Sudanese refugee

I ran away from my hometown and lost everything, my freedom, my dreams, my ambition including all my family and my loved ones. But I have not lost the confidence that tomorrow will be better and that the future will be brighter. My drawing talks about the story of a refugee surrounded by two best friends from the left representing the United Nations, from the right representing the entire world. Together, we restore hope to refugees.

Je me suis enfui de ma ville natale et j’ai tout perdu, ma liberté, mes rêves, mon ambition, y compris toute ma famille et mes proches. Mais je n’ai pas perdu la confiance que demain sera meilleur et que l’avenir sera plus radieux. Mon dessin raconte l’histoire d’un réfugié entouré de deux meilleurs amis de gauche représentant les Nations unies, de droite représentant le monde entier. Ensemble, nous redonnons de l’espoir aux réfugiés.

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Cyrille Pomès publie une BD consacrée aux mineurs isolés de la jungle de Calais

Cyrille Pomès publie une BD consacrée aux mineurs isolés de la jungle de Calais

Toulouse. Cyrille Pomès, auteur Toulousain d’adoption, publie une BD consacrée aux mineurs isolés de la jungle de Calais

10/12/2020
Propos recueillis par Pascal Alquier

Le Toulousain d’adoption Cyrille Pomès publie un nouvel album de BD, « 9 603 kilomètres », consacré aux mineurs isolés de la jungle de Calais.

Auteur de bandes dessinées, reportages et récits illustrés, le Toulousain d’adoption Cyrielle Pomès publie un nouvel album de BD « 9 603 kilomètres », consacré aux mineurs isolés de la jungle de Calais. La fin d’un cycle documentaire pour le dessinateur qui s’apprête à bientôt retrouver le terrain de la fiction.

Comment en êtes-vous arrivé à publier des BD-documentaires ?

J’avais fait trois BD de fiction dans des univers inventés et puis est venue l’envie pressante de parler du monde qui grondait dehors entendu à la radio – un auteur de BD a toujours la radio ou la musique allumées dans son atelier –, il se passait des choses et j’avais aussi eu l’occasion de voyager, de rencontrer des gens grâce au dessin, ce qui a été très important pour moi finalement. L’envie de faire de la BD documentaire est venue alors j’ai rencontré les éditions Futuropolis et mon parcours a commencé.

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