Quotidien avec Yann Barthès – L’art thérapie, soigner les maux par l’art

Quotidien avec Yann Barthès – L’art thérapie, soigner les maux par l’art

La Bac : l’art thérapie, soigner les maux par l’art

Émission Quotidien du 03 septembre 2020 à 20:00

L’art n’est pas que quelque chose que l’on peut voir, écouter, toucher ou ressentir. Depuis des années, les psychologues s’intéressent à « l’art thérapie ». En d’autres termes, comment soigner ses blessures en libérant sa créativité et son sens artistique ? On l’a beaucoup vu après les attaques de Charlie Hebdo et du 13 novembre. De nombreux artistes ont ressenti le besoin de coucher sur le papier, en musique, en peinture ou en dessin leur traumatisme. Une sorte de catharsis que nous explique Ambre Chalumeau.


Qui est Ambre Chalumeau, la nouvelle recrue de “Quotidien” ?
Femme Actuelle Le 29 août 2020

Cette ancienne étudiante du Celsa décodera dans Quotidien les produits, les tendances et les oeuvres de l’actualité culturelle, « qu’elle soit grand public ou pointue » précise le communiqué. La jeune femme a notamment été reporter pour Radio Nova. Elle a participé au magazine culturel Rayon Cult présenté sur Paris Première par Daphné Roulier. Elle a collaboré aux magazines Society et RollingStone, où elle a écrit de nombreux articles sur la musique et le cinéma.

Programme : Quotidien avec Yann Barthès
Episode : Quotidien, première partie du 3 septembre 2020
Dernière diffusion : le 03 septembre 2020
Heure de début : 19h26
Durée : 29 min


Logo de l'OMS bureau EuropePouvez-vous danser pour améliorer votre santé et votre bien-être ? Pour la première fois, l’OMS étudie le lien entre les arts et la santé
Copenhagen, Helsinki, 11 November 2019
S’engager dans les arts peut être bénéfique à la fois pour la santé mentale et physique. C’est l’une des principales conclusions d’un nouveau rapport du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, qui analyse les données probantes tirées de plus de 900 publications mondiales – l’examen le plus complet des données probantes sur les arts et la santé à ce jour.

Cliquez sur les images pour aller sur les liens extérieurs ou voir la vidéo de l’émission

François Cheng – L’écriture, la beauté

François Cheng
La Grande Librairie
29 janvier 2020
Cette semaine, François Busnel propose une émission spéciale autour de François Cheng. Poète, écrivain, calligraphe et plasticien, l’académicien a nourri son œuvre de sa double culture chinoise et française, de son amour de la nature et de sa spiritualité. En avril 2019, il avait témoigné de la portée universelle de Notre Dame de Paris sur le plateau de « La Grande Librairie », quelques jours après l’incendie qui avait ravagé la cathédrale.
François Busnel et son invité sont entourés de Christiane Rancé, qui publie un « Dictionnaire amoureux des saints » chez Plon, et de Danniel Tammet qui, dans « Fragments de paradis », édité par Les Arènes, évoque sa conversion au christianisme à l’âge adulte.

« À partir de l’âge de quinze ans, il y a ce désir d’écriture comme un sauvetage qui m’a empêché de sombrer. »

Comment François Cheng parvient-il à véhiculer autant de sens et de poésie en seulement quatre vers ? L’auteur explique sa vision du quatrain et sa manière d’écrire. Son processus créatif demande un vrai travail spirituel, un dépouillement et un lâché prise.

La création d’un quatrain selon François Cheng

Au fil de ses nombreuses activités, la poésie, la calligraphie et surtout l’écriture, François Cheng, de l’Académie française, explore la beauté partout où elle surgit. Mais si celle-ci reste un mystère, il souligne aussi combien l’existence du mal est l’autre mystère de notre existence. Réfléchir et méditer sur la beauté et le mal avec François Cheng : un moment rare, une sorte de cadeau de Noël… Merci, monsieur !

La beauté

Dans son apparition, la beauté semble un mystère. A la fois unique, observable par tous, chacun en a l’expérience. D’une émotion commune, elle reste cependant entièrement subjective. D’un vol d’oiseaux, d’un défilé de nuages, de fleurs anonymes, ou d’un rayon de soleil, la beauté se lit comme un luxe exclusif, en ce sens qu’elle n’est pas indispensable à la vie. L’univers peut fonctionner sans la beauté, ainsi qu’un monde de robots, où chaque être serait interchangeable.
Mais, ce qui fait de la vie une aventure, réside dans la singularité, la complexité et les différences de chaque être. Chacun se sent habité par une capacité à la beauté et surtout au désir de voir, sentir, toucher la beauté. Quand celle-ci se manifeste, dans la « fulgurance de son élan », elle suscite perception, attirance et exaltation.

Les sens

Le mot « sens » illustre cette idée du pouvoir d’attraction de la beauté. S’attachent aussi les notions de sensation, direction et signification. La beauté a le don de provoquer en nous les ressentis les plus forts et les plus immédiats, qu’ils soient charnels ou émotionnels. D’instinct, la beauté absorbe. En la suivant, l’individu prend une direction, et donne une signification à son existence.

« La beauté est fondamentale dans la mesure où elle participe aux fondements de notre existence et de notre destin. »

Pourquoi l’univers recèle-t-il de la beauté ? Dès l’origine, la matière contenait en elle-même, une promesse de beauté, apte à aboutir à ces ciels étoilés, ces visages émouvants. Pour autant, que devient la beauté, lorsqu’elle séduit à des fins machiavéliques, qu’elle trompe, entraînant mort et destruction ?
Est-ce toujours l’œuvre de la beauté ou est-elle pervertie par la laideur ?