BMP – Les racines du savoir

BMP – Les racines du savoir

« Il n’y a pas d’hommes cultivés, il n’y a que des hommes qui se cultivent. »

Ferdinand Foch

J’aime lire, ou parfois simplement regarder de beaux livres, accompagnée d’une musique douce. Parfois, les images parlent d’elles mêmes.
Quand on lit, on part dans un grand voyage pour faire grandir nos connaissances. On peut voyager dans le monde à travers de nombreux livres, et c’est un excellent moyen pour apprendre. Lire est une nourriture saine pour notre cerveau. La lecture développe aussi nos diverses capacités. Le savoir peut nous emmener très très haut, aussi haut qu’un arbre. Le savoir est un bien précieux que personne ne peut nous reprendre au fur et à mesure qu’on l’acquiert, il devient une partie de nous. Le savoir est comme une récolte c’est comme un nouveau fruit qui nous permet d’échanger avec les autres également.
J’apprécie les arbres, je trouve qu’ils ont une grande force. C’est à travers un arbre que je vais transcrire les racines du savoir.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Qui dit « haut comme un arbre », dit également de « grandes racines » qui sont longues et très fortes. C’est l’image qui est en moi quand je pense aux livres. Quand on lit, on se crée de nouvelles racines dans notre cerveau. Celles-ci grandissent au fur à mesure que nous nous intéressons à de nouvelles choses, ou quand on nourrit un début d’acquisition d’une connaissance, d’une découverte. Plus on lit de livres, plus on se crée des racines, donc des connaissances et plus on nourrit son cerveau. Cette image qui me vient avec les livres, je l’appelle les racines du savoir. Que cela sonne bien dans mes oreilles quand je le prononce à voix haute !
Je vais donc donner naissance à cette image, qui donnera vie à une création nouvelle. Pour donner du poids à mon dessin, mon idée était de mélanger des livres avec un arbre, ses racines et ses branches. Le tout ne devait faire qu’un, rien ne devait donc être séparé.
J’ai donc commencé par faire naître les livres au centre de ma feuille. Puis j’ai dessiné le tronc de mon arbre que j’ai intégré dans les livres pour faire parler le savoir qui s’agrandit par le biais de la naissance d’autres racines, mais aussi par d’autres petites branches que je dessinerai à côté et autour des livres. L’ensemble, racine et savoir, fait donc parler le titre que j’ai donné à ma création, mais aussi à la manière dont je perçois le fait qu’il faut lire.
Pour déposer mes couleurs, je suis passée par le marron clair, le marron foncé, du vert ; du rouge pour la naissance des feuilles ainsi que du jaune et de l’orange.
Pour les couvertures des livres, comme c’est du « savoir » il me fallait déposer des tons à la fois gais, mais aussi sur le chemin de l’automne, parce que c’est la rentrée, mais l’automne, c’est la douceur. Les diverses couleurs feraient raisonner les divers ” savoirs » que la personne pourra acquérir quand elle lira des livres. Les finitions ont été faites aux feutres pinceaux.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Production conçue sur feuille blanche de format 36 x 48 cm. Un crayon à papier HB pour faire naître mon esquisse, de la peinture aquarelle comme médium pour la recouvrir.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je regarde ma production. Dans ma tête, je revois cet arbre fort qui se trouve au jardin Botanique juste devant l’entrée de l’hôpital Bretonneau. Je ne me sens pas angoissée, mais plutôt préoccupée.
Prendre mon pinceau reste un plaisir, même si la douleur et les effets des traitements ont pris beaucoup de place. Pour terminer mon écrit, j’écrirais que la culture est un avenir, par contre il faut la vivre au présent de tous les instants.

BMP – Un drôle de petit bonhomme coloré

BMP – Un drôle de petit bonhomme coloré
Jouer avec les formes, les morceaux, les couleurs et l’inattendu !
Mais là je souhaitais travailler mes couleurs en mettant plus d’eau, sans pour autant tremper ma feuille.
Normalement en mettant plus d’eau, les couleurs devaient se mélanger entres elles. Il fallait « ce coup de main”.
Découvrir c’est bien, mais travailler c’est aussi important puisque cela permet d’évoluer.
Pour essayer de faire cet essai, mon idée de base était de dessiner de petit bonhomme bien coloré ! Un peu comme un arlequin.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

J’ai commencé par dessiner mon esquisse sur ma feuille blanche 36 x 48 cm avec mon crayon à papier.
Un corps bien élancé, avec des formes géométriques encastrées les unes dans les autres.
Légèrement robotique, avec un visage peu ordinaire ressemblant à une cagoule qui, par contre, est légèrement déboîtée du cou, ce qui n’enlève rien du charme de la production.
Pour les formes j’en souhaitais des grandes et des petites et dans tous les sens.
Pour les couleurs, j’ai procédé ainsi : j’ai mouillé ma feuille avec mon pinceau rond. Puis avec un autre pinceau plus fin je suis allée chercher ma couleur aquarelle que j’ai déposée directement sur ma feuille mouillée et je l’ai laissée s’étaler. Puis je suis allée chercher une deuxième couleur et j’ai procédé de la même façon. Puis j’ai repris mon pinceau rond et j’ai remouillé ma feuille et ainsi de suite.
Parfois j’y arrivais, ce qui veut dire que les couleurs se mélangeaient entre elles et parfois moins bien. Alors je remettais de l’eau avec mon pinceau mais ce n’était pas mieux ! C’est là que je me suis rendue compte que ma façon de faire n’était pas encore bien au point.
Mais ce n’est pas grave, j’apprends et je vais trouver, je vais chercher et ce que j’ai fait là, c’est déjà un début.
Mais à chaque fois que j’observais les couleurs se mélanger entres elles, j’appréciais, d’ailleurs je trouvais que cela allait trop vite, pas assez lentement et pas assez loin.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. Crayon à papier HB. Peinture aquarelle, crayons de couleur.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Je regarde ma production sur le chevalet, même si ce n’est pas tout à fait ce que j’ai souhaitais faire, je ne me sens pas dans tous mes états. J’ai cette soif de découvrir, de vouloir m’amuser, de profiter et de recommencer s’il le faut !
Ce bonhomme me fait rire car il me semble vouloir partir je ne sais où… Et pourtant il est bancal un peu comme moi. Mais il est fort et ça c’est important !