BMP – Atelier généalogique organisé par l’association ACCA de la Chapelle-d’Angillon


Une nouvelle idée venant du bureau de l’association la Chapelle-d’Angillon qui ne manque d’être dans un mouvement positif.
Cette fois-ci, ça sera pour un atelier généalogique.

D’où vient l’arbre généalogique ?

Quelques recherches : Et oui ma curiosité ma poussée pour en savoir plus c’est toujours très intéressant !

« Dès l’Antiquité, les Grecs et les Romains vouent un culte à leurs origines et à leurs ascendants, et gardent une trace aussi précise que possible de leurs ancêtres à travers des portraits et des écrits. Au Moyen-Âge, après l’avènement du christianisme, les arbres se fondent sur la tradition biblique. Un arbre, en particulier, laisse son empreinte dans l’art religieux : l’arbre de Jessé, censé représenter les ancêtres de Jésus-Christ.
La pratique de garder une trace de sa famille dans un arbre graphique s’est ensuite répandue et popularisée à travers les siècles, surtout dans les familles aristocratiques et nobles. Depuis la création de l’état civil et la conservation des documents officiels, il est plus facile pour chacun de retrouver des éléments de réponse sur sa famille et d’en retracer l’histoire.
C’est pourquoi l’arbre généalogique porte bien son nom. Il représente les liens familiaux et est construit dans le sens inverse de celui de la vie d’un « vrai » arbre, que l’on trouve dans la nature. Le tronc est la partie la plus ancienne, puis ce sont ensuite les branches et enfin les feuilles qui apparaissent et se multiplient. En généalogie, c’est la personne sur laquelle on veut réaliser la recherche qui se trouve au niveau du tronc.
Vous allez donc effectuer une recherche « ascendante », qui monte, en partant de la racine de l’arbre. Les membres de votre famille seront ensuite représentés chacun dans une feuille, reliées par des branches. L’arbre se développe ensuite au fur et à mesure de vos recherches et en conséquence de vos découvertes. En effet, il est impossible de commencer la racine par l’être le plus vieux de la famille puisque au fur et à mesure des recherches, vous pourrez trouver une personne bien plus lointaine que celle de départ. Il faudrait alors tout recommencer.
À l’inverse, un arbre généalogique ‘descendant’, lui, est dans le même sens que l’arbre naturel. Le but pour celui-ci est de partir d’une personne, et de trouver tous ses descendants. Il sera utile pour une personne voulant retrouver ses enfants ou petits-enfants. »

Quand Emmanuelle m’a proposé de créer cette nouvelle affiche, j’ai dit oui tout de suite, vous savez comme les arbres retranscrivent beaucoup de mes sentiments, en particulier leurs racines, à ceci mon autre idée était de rajouter un petit mouvement de transformation comme j’aime bien l’intégrer dans mes créations.
Dans ma tête, j’avais une « image » de mouvement de boucles, un peu comme celle-ci se mettait à danser. Des boucles qui retranscriront également les branches.
Je trouvais cette idée bien harmonieuse. Ceci, ça a été ma première idée d’esquisse pour cet événement, j’en ai fait d’autres, mais elles n’ont pas été retenues et ma foi cette décision m’avait rassurée, cet arbre avec les miroirs m’attiraient et j’y avais déjà déposé dans ma tête son manteau de couleur.
Un vrai plaisir de faire naître cette nouvelle affiche ! Comme d’habitude les écrits seront rajoutés par les membres du bureau de l’association ACCA de la Chapelle-d’Angillon.
D’ailleurs pour recourir mon ébauche, comme médium, ça sera de la peinture aquarelle ( Water Colour et pour les finitions des crayons de couleurs aquarelles.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille blanche de format 36 à 46 cm. Comme médium de la peinture aquarelle Water Colour et Daler Rowney.
Pour les finitions des crayons de couleurs aquarelles. Recherche sur le net.
Tons de couleurs utilisés avec un accompagnement de petits mélanges :
– Jaune citron 205
– Jaune numéroté 200
– Orange 235
– Vert jaunâtre 617
– Vert de vessie 623
– Vert foncé numéro 602
– Gris de Payne 708
– Violet numéro 536
– Terre de Sienne naturelle numéro 234
– Terre de Sienne brulée numéro 411
– Rouge vermillon numéro 311

BMP – Légèreté

BMP – Légèreté
Apprendre la mort d’une amie très proche, maman d’un petit garçon c’est une blessure, une plaie. Il était donc important qu’avec des couleurs douces, avec un mouvement de légèreté, je me console en quelque sorte, que je me rassure, que je puisse penser que tout va repartir dans le bon sens. Donc prendre un rendez-vous avec mes pinceaux était important en ce jour.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse  ?

Cette légèreté, je souhaitais la sentir dans mon corps, pas seulement dans ma tête. Si je pense à mon cerveau, je pense qu’il est là, mais je ne le sens pas toujours. Par contre, toutes les mauvaises nouvelles s’engouffrent en lui, il est pour moi urgent de prendre de la distance avec lui pour qu’il n’envahisse pas ma tête.
Donc tout doit aller dans la direction de mon corps et pour cela l’idée était de dessiner ce corps. Mais je me suis rendu compte que ce n’était pas suffisant. Je devais également trouver une autre forme pour exprimer cette légèreté ! Et là, j’ai pensé à une forme d’oiseau et oui, car je faisais ce lien que le battement des ailes apporterait cette sensation de bien-être : pouvoir voler de très haut, se sentir totalement libre. Sans oublier ces chants d’oiseaux que j’entends tous les matins de bonne heure. Un réveil du matin bien plus agréable que celui du téléphone ou autre !
Je dessine alors ce petit oiseau sur le dessus de la tête, posé sur un doigt de la main. Je continue mon « coup de crayon » en faisant naître le reste du corps assis, avec les jambes sont ramenées contre le ventre. Légèrement en mode blottie !
En dessinant, je sentais une douceur au bout de ma mine de mon crayon papier ! Je ne faisais que suivre celui-ci, rien d’autre, un peu comme s’il avait pris la place de ma tête. Une sensation que j’écrirais à ne pas mettre de coté.
Mon ébauche était terminée, je la trouvais pas mal ! Je me disais que les couleurs que je déposerai, allait ramener encore plus de douceur et de légèreté ! Pour cela, à l’aide du médium peinture aquarelle je me suis promenée dans les tons jaunes, dans l’oranger, dans du bleu, dans le jaune, le violet, le rouge, le marron sans oublier de ramener des nuances plus claires ou plus voyantes. Il me fallait un mouvement maîtrisé avec mon pinceau pour me rassurer. Pour terminer ma composition, j’ai rajouté un tapis de couleurs sous les fesses. Comme pour envahir ce corps de douceur du pied à la tête.
J’ai fait les finitions au feutre marron.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Création conçue sur une feuille 36 x 46 cm. Comme médiums : un crayon HB, de la peinture aquarelle. Pour les finitions, un feutre marron.

Que ressentez-vous devant votre création  ?

Dans ma tête, je sens le mouvement et ça tape fort comme si mon pouls avait doublé. Je sens mon corps, mais je ne sens pas mon cou, juste ce pouls ! Mais cette sensation agréable de dessiner n’a pas disparue tout comme se plaisir.