Publié le Aucun commentaire sur BMP –  J’ai pris mes pinceaux pour essayer de retranscrire cette douceur

BMP –  J’ai pris mes pinceaux pour essayer de retranscrire cette douceur


Le soleil est là et aussi la douceur. Pas d’association aujourd’hui. Un travail sur les questions du bénévolat est en cours…
Mais j’avais une forte envie de profiter de ce soleil, profiter de ce moment présent. Alors j’ai tout mis de côté pour cet après-midi et j’ai pris mes pinceaux pour essayer de retranscrire cette douceur et ce beau soleil que nous avons aujourd’hui en plusieurs couleurs.
J’avais comme une envie que ce soleil ne disparaissent pas. J’apprécie de ressentir cette douceur sur mes joues cela change du froid et puis ce soleil réchauffe la nature, réchauffe les arbres qui ont perdu leurs feuilles. Il n’y a pas de bourgeons en vu pour l’instant ! Mais des chants d’oiseaux se fondent dans l’atmosphère. Eux aussi aiment ce temps présent.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Je me suis installée dehors, ma feuille sur la table. Je me suis posée un moment, puis j’ai respiré l’air. Pas loin un verre avec du thé vert pour avoir ma conscience tranquille quand je mangerai des fraises avec un peu de chantilly ! Bon j’ai laissé le chocolat un peu de côté : ) heum…
Je recherchais encore plus de douceur, encore plus de chaleur. Je voulais que ce temps présent s’arrête pour profiter de ce moment d’accalmie. Il ne devait pas repartir.
Alors en attendant j’ai pris mes pinceaux et j’ai commencé à déposer plein de couleurs douces sur ma feuille. C’était comme si je voulais que ces couleurs fassent un duo avec ce soleil qui était là aujourd’hui et qui me caressait les joues alors que je serais là encore pour observer.
Mais je réfléchissais et ça ce n’est pas toujours facile de faire barrage à cela ! légèrement agaçant par moment ! Bon aller je reprends une fraise et hop me voilà repartie.
Un moment de répit sans me poser de questions à savoir de quoi sera fait le lendemain j’aimerais réussir cela… un moment de répit sans me poser la question quant à savoir comment va se passer mon après-midi de demain… ou autre.
Cette douceur, ce soleil d’aujourd’hui est comme une bouffée d’oxygène. Je devais profiter de ce moment présent.
Tout en observant ce qui se passait autour de moi… A la limite à demander que cette journée puisse se rallonger encore un peu. Juste pour pouvoir encore profiter de cet après-midi, j’ai hâte de voir naître les premiers boutons de roses ou de jonquilles.
Alors en attendant, j’ai pris mes pinceaux et j’ai posé sur ma feuille délicatement ce moment de calme qui avait dans ma tête. Ce que j’appelle calme : pas de bruit autour de moi. Je voulais bien terminer cette journée. J’aimerais que ce soleil reste je ne voudrais pas qu’il aille se coucher… Je perçois quelques branches qui dansent, mais je ne sens pas un brin de vent, c’est bizarre ! Mais je sais une chose, mes couleurs sont là !
Mais demain est un autre jour n’est-ce pas ?
Mais pour l’instant je continue à profiter de ce moment présent.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche de 36 x 48 cm. Peinture aquarelle.

Publié le Aucun commentaire sur BMP – “ Faut-il toujours donner un sens à ce que je crée ? « 

BMP – “ Faut-il toujours donner un sens à ce que je crée ? « 


Ce dessin est venu, alors que je réfléchissais sur le mélange des couleurs.
Dans ma tête, je me centrais sur le mélange, par forcément sur la forme qui pouvait apparaître. Quand je fais ces mélanges, je me dis que je peux à chaque fois découvrir encore plus, grâce à ces arc-en-ciel de couleurs.
Puis travailler sur le mélange, avoir le geste juste, le bon mouvement, verser juste ce qu’il faut, c’est aussi un moyen de faire travailler ma concentration, mais aussi de contrôler mon poignet.
Après pour observer et donner un sens à la forme qui se crée, je reste interrogative.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Lors de la création de mon esquisse, j’avais une envie, même si en principe je ne pensais pas à une forme, c’était de faire apparaître un cœur. Les premiers mélanges donnant naissance aux premiers battements.
Je me suis installée dans ma cuisine, la porte grande ouverte. La fraîcheur rentrait et j’appréciais.
1 – Ma feuille bien à plat devant moi sur la table, j’ai commencé par dessiner mes premières formes sans pour autant me demander ce que j’allais faire apparaître quand ce serait fini. Ne pas trop penser. me concentrer sur ce qui se passait avec les mélanges.
2 – Puis, au centre de ma feuille, j’ai dessiné des formes très petites. C’était l’envie de trouver une sécurité dans mon dessin : on pourrait s’y mettre à l’abri comme un caméléon qui se fond avec la couleur de ce qui l’environne, ou encore jouer avec les couleurs au moment présent, ou bien même encore jouer avec celle-ci.
3 – Puis un idée parasite est venue : et si on ne trouvait pas de sens à cette composition ? Si on s’amusait à vouloir trouver un sens ? Si on laissait les personnes qui regardent cette aquarelle en trouver un ? Si c”était le cas, est ce que je l’accepterai ?
Finalement je ne savais pas, mais je voulais continuer à créer des mélanges de couleurs encore et encore, sans arrêt, sans point final.
4 – Puis tandis que je continuais mon esquisse dans ces formes, mon poignet a commencé à faire faire à mon crayon des mouvements plus amples. Cela a apporté plus de force à ces battements dont je parlais dans le début de mon texte.
5 – Plus j’avançais dans le dessin de mon esquisse et plus je désirais utiliser ces mouvements plus larges, plus sereins, plus sécurisants. Ces formes attachées les unes aux autres, renforçaient cette sécurité.
Je sentais qu’il se passait quelque chose en moi, mais je n’en comprenais pas encore le sens. Je trouvais que finalement certes il y avait des formes, mais juste des formes. Cela ne m’empêchait pas de mettre des couleurs gaies mélangées avec des couleurs plus foncées.
6 –J’ai déposé plusieurs teintes dans mon assiette, du jaune, du bleu, du vert, du marron, du rouge, du violet et de l’orange. J’ai alors commencé par déposer une couleur pure comme du jaune et ce n’est qu’ensuite que j’ai commencé mes divers mélanges entre les couleurs déposées sur ma palette.
Plus les mélanges étaient présents dans ma palette et plus ma pulsion de vouloir continuer était là. J’en oubliais presque la forme de mon dessin et le sens.
Par contre je souhaite qu’une harmonie dans l’ensemble apparaisse.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Aquarelle réalisée sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
Pour les finitions crayons Art Grip Aquarelle. Aquarelle, pinceau.

Que ressentez-vous face à cette aquarelle ?

En regardant mon aquarelle posée sur le chevalet, j’ai vu apparaître comme un visage avec une espèce d’oreille en l’air parmi toute cette panoplie de couleurs. Du coup, à l’aide d’un crayon, j’ai rajouté un œil et un début de bouche pour qu’ils puissent faire un clin d’œil.