BMP – La feuille de nénuphar dans tous ses états

BMP – La feuille de nénuphar dans tous ses états
Toujours dans l’esprit de l’automne, mais peut être plus dans des couleurs flashies.
C’est en revenant d’un RDV et c’est en passant par le Jardin botanique où je trouve souvent des trésors pour mes créations, que ce soit pour les ateliers à la TJM ou pour moi, que  j’ai trouvé cette feuille de nénuphar.
Bien évidement je me suis dit que j’allais en faire quelque chose, la refaire revivre dans des couleurs et des formes.
En la ramassant et en la ramenant chez moi, je n’avais pas vraiment d’idée, mais je savais bien que j’en aurais une, je devais juste laisser le temps.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre composition ?

Pour faire naître ma production, je me suis installée à la fois à l’extérieur et à l’intérieur.
Mon idée était de transformer cette feuille de nénuphar dans tous les états.
J’ai procédé ainsi :
1- J’ai pris une grande feuille, blanche de format 50 x 70 cm à grain fin, et je l’ai posée à plat sur la table.
2- J’ai pris ma feuille de nénuphar et je l’ai découpée légèrement avec un cutter.
3- Une fois cette étape terminée, j’ai posé la feuille sur la grande feuille blanche, j’ai pris des pastels secs et j’ai rempli les creux découpés, par de la couleur.
4- Une fois terminé, j’ai choisi des couleurs en bombe, et j’ai vaporisé autour de ma feuille de nénuphar, puis j’ai laissé sécher.
5- J’ai ensuite retiré la feuille de nénuphar et j’ai mélangé toutes les couleurs avec du coton blanc.
6- Je me suis dirigée dehors, avec ma feuille de nénuphar, ma grande feuille blanche colorée car là, j’allais mettre en place ma dernière idée, qui était de laisser plusieurs fois l’empreinte du nénuphar à plusieurs endroits sur ma grande feuille blanche et ça sur le motif qui était déjà bien évolué grâce aux divers mélanges du couleurs pastelles que je venais de faire juste avant. A chaque fois que je positionnais ma feuille de nénuphar, je la recouvrais de couleurs différentes. Tout en essayant de faire apparaître un motif nouveau qui reste dans la continuité du premier ainsi de suite.
Pour la touche finale, j’ai mis par-ci, par-là des petits rajouts aux couleurs pastelles aux endroits où il n’y avait pas assez de couleur.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin fait sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin, bombes de couleur, feuille de nénuphar, pastels secs. Cutter.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Ma production posée sur le chevalet. Je me dis que tout cela, c’est juste à partir d’une feuille de nénuphar. Le mouvement, la gaieté et l’automne sont présents. Cela respire mieux dans ma tête.

BMP – Un drôle de petit bonhomme coloré

BMP – Un drôle de petit bonhomme coloré
Jouer avec les formes, les morceaux, les couleurs et l’inattendu !
Mais là je souhaitais travailler mes couleurs en mettant plus d’eau, sans pour autant tremper ma feuille.
Normalement en mettant plus d’eau, les couleurs devaient se mélanger entres elles. Il fallait « ce coup de main”.
Découvrir c’est bien, mais travailler c’est aussi important puisque cela permet d’évoluer.
Pour essayer de faire cet essai, mon idée de base était de dessiner de petit bonhomme bien coloré ! Un peu comme un arlequin.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

J’ai commencé par dessiner mon esquisse sur ma feuille blanche 36 x 48 cm avec mon crayon à papier.
Un corps bien élancé, avec des formes géométriques encastrées les unes dans les autres.
Légèrement robotique, avec un visage peu ordinaire ressemblant à une cagoule qui, par contre, est légèrement déboîtée du cou, ce qui n’enlève rien du charme de la production.
Pour les formes j’en souhaitais des grandes et des petites et dans tous les sens.
Pour les couleurs, j’ai procédé ainsi : j’ai mouillé ma feuille avec mon pinceau rond. Puis avec un autre pinceau plus fin je suis allée chercher ma couleur aquarelle que j’ai déposée directement sur ma feuille mouillée et je l’ai laissée s’étaler. Puis je suis allée chercher une deuxième couleur et j’ai procédé de la même façon. Puis j’ai repris mon pinceau rond et j’ai remouillé ma feuille et ainsi de suite.
Parfois j’y arrivais, ce qui veut dire que les couleurs se mélangeaient entre elles et parfois moins bien. Alors je remettais de l’eau avec mon pinceau mais ce n’était pas mieux ! C’est là que je me suis rendue compte que ma façon de faire n’était pas encore bien au point.
Mais ce n’est pas grave, j’apprends et je vais trouver, je vais chercher et ce que j’ai fait là, c’est déjà un début.
Mais à chaque fois que j’observais les couleurs se mélanger entres elles, j’appréciais, d’ailleurs je trouvais que cela allait trop vite, pas assez lentement et pas assez loin.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. Crayon à papier HB. Peinture aquarelle, crayons de couleur.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Je regarde ma production sur le chevalet, même si ce n’est pas tout à fait ce que j’ai souhaitais faire, je ne me sens pas dans tous mes états. J’ai cette soif de découvrir, de vouloir m’amuser, de profiter et de recommencer s’il le faut !
Ce bonhomme me fait rire car il me semble vouloir partir je ne sais où… Et pourtant il est bancal un peu comme moi. Mais il est fort et ça c’est important !