BMP – Un bateau, avec un visage comme voile

BMP – Un bateau, avec un visage comme voile
Je continue le voyage au milieu des bateaux et dans leurs différentes formes. Un nouveau voyage à chaque fois.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

La dernière fois, j’avais utilisé une main pour la forme de la coque du bateau. Cette fois, j’utiliserai un visage en guise de voile. Je choisirai des couleurs apaisantes, avec une petite touche qui rappellera l’arc-en-ciel. En moi, je voulais que la voile soit plus grande que le bateau, de manière à mettre les couleurs en valeur.
J’ai donc commencé par faire dessiner le mât central, le centre du bateau. J’avais besoin de cet axe comme point de départ. Puis, ce n’est qu’après que j’ai dessiné le bateau. Ni trop petit ni trop grand. Ceci fait, j’ai posé ma feuille sur le chevalet, pour trouver comment je pourrais dessiner la grande voile. Je ne savais pas si j’allais faire deux voiles ou une seule. J’ai finalement opté pour une voile unique, parce que le visage devait être assez grand. Visage de profil. Je me suis dit que deux voiles sur un aussi petit bateau, risquaient de le faire chavirer !
Voilà mon bateau avait pris forme sur ma feuille. Il ne manquait plus que la couleur de son manteau pour qu’on puisse le voir de très loin. Comme je l’ai écrit au début de mon texte, la couleur arc-en-ciel me plaisait bien. Ainsi, je pourrai percevoir ce bateau de loin, car il serait coloré. Coloré certes, mais comme je souhaitais que le calme soit manifesté, les couleurs devaient être douces, d’autant que la mer, elle-même est calme. C’est donc avec le médium la peinture aquarelle, que j’ai recouvert mon esquisse ; je suis donc passée par les tons suivants : violet, orange, jaune, vert, bleu, marron, rose, violet. Pour le fond, j’ai choisi le pastel sec, mais en restant dans la douceur, la sobriété, car le fond ne devait pas prendre le pas sur le visage.
Pour terminer, j’ai fait quelques finitions aux crayons feutres.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette création a été conçue sur une feuille de format 36 x 46 cm. J’ai utilisé un crayon HB pour l’esquisse. Comme médium de la peinture aquarelle, et des crayons feutres à pointe fine.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je dépose ma production sur le grand chevalet et je l’entends me dire : ”on est prêt à aller se promener en mer ». Dans ma tête, je viens de me rendre compte que ça m’a demandé pas mal de concentration. Mais le plaisir est toujours présent pour faire vivre une composition et pour faire bouger mon pinceau sur la feuille. C’est une aide positive pour m’aider à surmonter cette fatigue qui s’infiltre de plus en plus. Mais quand je peins, je la dépose sur ma feuille, même si ce n’est pas bien réaliste, laisser moi voguer sur ce positif !

BMP – Les racines du savoir

BMP – Les racines du savoir

« Il n’y a pas d’hommes cultivés, il n’y a que des hommes qui se cultivent. »

Ferdinand Foch

J’aime lire, ou parfois simplement regarder de beaux livres, accompagnée d’une musique douce. Parfois, les images parlent d’elles mêmes.
Quand on lit, on part dans un grand voyage pour faire grandir nos connaissances. On peut voyager dans le monde à travers de nombreux livres, et c’est un excellent moyen pour apprendre. Lire est une nourriture saine pour notre cerveau. La lecture développe aussi nos diverses capacités. Le savoir peut nous emmener très très haut, aussi haut qu’un arbre. Le savoir est un bien précieux que personne ne peut nous reprendre au fur et à mesure qu’on l’acquiert, il devient une partie de nous. Le savoir est comme une récolte c’est comme un nouveau fruit qui nous permet d’échanger avec les autres également.
J’apprécie les arbres, je trouve qu’ils ont une grande force. C’est à travers un arbre que je vais transcrire les racines du savoir.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Qui dit « haut comme un arbre », dit également de « grandes racines » qui sont longues et très fortes. C’est l’image qui est en moi quand je pense aux livres. Quand on lit, on se crée de nouvelles racines dans notre cerveau. Celles-ci grandissent au fur à mesure que nous nous intéressons à de nouvelles choses, ou quand on nourrit un début d’acquisition d’une connaissance, d’une découverte. Plus on lit de livres, plus on se crée des racines, donc des connaissances et plus on nourrit son cerveau. Cette image qui me vient avec les livres, je l’appelle les racines du savoir. Que cela sonne bien dans mes oreilles quand je le prononce à voix haute !
Je vais donc donner naissance à cette image, qui donnera vie à une création nouvelle. Pour donner du poids à mon dessin, mon idée était de mélanger des livres avec un arbre, ses racines et ses branches. Le tout ne devait faire qu’un, rien ne devait donc être séparé.
J’ai donc commencé par faire naître les livres au centre de ma feuille. Puis j’ai dessiné le tronc de mon arbre que j’ai intégré dans les livres pour faire parler le savoir qui s’agrandit par le biais de la naissance d’autres racines, mais aussi par d’autres petites branches que je dessinerai à côté et autour des livres. L’ensemble, racine et savoir, fait donc parler le titre que j’ai donné à ma création, mais aussi à la manière dont je perçois le fait qu’il faut lire.
Pour déposer mes couleurs, je suis passée par le marron clair, le marron foncé, du vert ; du rouge pour la naissance des feuilles ainsi que du jaune et de l’orange.
Pour les couvertures des livres, comme c’est du « savoir » il me fallait déposer des tons à la fois gais, mais aussi sur le chemin de l’automne, parce que c’est la rentrée, mais l’automne, c’est la douceur. Les diverses couleurs feraient raisonner les divers ” savoirs » que la personne pourra acquérir quand elle lira des livres. Les finitions ont été faites aux feutres pinceaux.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Production conçue sur feuille blanche de format 36 x 48 cm. Un crayon à papier HB pour faire naître mon esquisse, de la peinture aquarelle comme médium pour la recouvrir.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je regarde ma production. Dans ma tête, je revois cet arbre fort qui se trouve au jardin Botanique juste devant l’entrée de l’hôpital Bretonneau. Je ne me sens pas angoissée, mais plutôt préoccupée.
Prendre mon pinceau reste un plaisir, même si la douleur et les effets des traitements ont pris beaucoup de place. Pour terminer mon écrit, j’écrirais que la culture est un avenir, par contre il faut la vivre au présent de tous les instants.