BMP – Le regard sur le cerveau, notre attention !

BMP – Le regard sur le cerveau, notre attention !
Quand j’écris mes textes, souvent, je parle de mon attention, et de ma concentration. Et j’ai eu l’idée, l’envie subite, de revenir sur ces notions avec l’aide d’une production.
Être attentif, être concentré, permet d’avoir une certaine perception, un regard sur ce qui nous entoure par exemple. Ces deux capacités sont essentielles et elles nous aident à vivre nos journées.
Je rajouterais, en ce qui me concerne, que concentration et attention sont des alliées indispensables quand je dessine.
J’aurais tendance à rajouter que notre attention a comme un rôle de filtrage pour repérer les informations qui sont importantes ou pas.
Elle nous permet également d’aller sur le chemin de la minutie ! Par exemple, j’ai besoin de ma concentration et donc de mon attention quand je fais des petits motifs pour une création, ou encore pour un collage et aussi pour écrire.
Je ne sais pas pour vous, mais je sais que quand mon attention est trop sollicitée, trop bombardée d’informations je me sens menacée, car mon attention qui n’a plus de concentration, n’analyse plus rien, donc tout cet ensemble se montre très fragile et part, par moment, en vrille, ce qui fait qu’aussi mon cerveau disjoncte, en fragilisant en même temps tous mes repères du présent.
La distraction, c’est autre chose, je veux dire que ces moments de distraction lui sont positifs, surtout quand je les choisis.
Mais pour l’attention, c’est différent. Elle peut être chamboulée à cause d’une émotion, à cause d’une personne qui m’aurait touchée, par un événement qui me « tombe » dessus, par le changement d’une de mes habitudes. À ce moment-là, la concentration ne tient plus, ça fait le yoyo en moi.
Parfois, cela peut influencer ma façon de penser et d’agir. J’ai besoin de stabilité pour que les fonctions de mon cerveau ne se sentent pas menacées si mon attention et ma concentration deviennent absentes. J’en reviens à cette fameuse stabilité qu’il me faut renforcer pour que les fonctions de mon cerveau ne se sentent pas menacées ou autres.
Pour terminer, j’aurais envie d’écrire que l’attention et la concentration ne peuvent pas fonctionner l’une sans l’autre, c’est ce que je ressens.
Je vais donc faire naître une production pour accompagner ces réflexions.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Pour voir, nous avons besoin de l’œil. Pour être concentrée et pour avoir une attention, je dois avoir un moteur et donc je pense au cerveau ! Et oui, car tout part de ce monsieur qui nous aide également à penser et qui envoie des messages à nos neurones pour provoquer les mouvements, etc… Sans lui, notre attention et notre concentration seront inexistantes ! Ces deux fonctions n’existeraient pas dans notre cerveau !
Et donc l’idée de mon esquisse serait que je dessine un cerveau, cerveau qui serait encore plus spécial, car il sera constitué de mains qui elles exprimeront ce mouvement, ce geste de précision que notre concentration et notre attention nous apportent sur le moment quand on fait des choses qui le demandent.
Puis j’ai fait apparaître aussi un œil qui ferait parler cette observation, ce fonctionnement que ce cerveau nous apporte, avec une larme de couleur jaune pour montrer pareillement le fait qu’il faut garder espoir et qu’il faut par ailleurs pour garder un bon fonctionnement de notre cerveau, que toutes ces fonctions travaillent toutes à cela.

Mon esquisse terminée, je suis donc passée à déposer les nuances du gris avec mon crayon de papier 6B et 3B ! Et pour finir j’ai aussi rajouté un peu de jaune de couleur aquarelle et du bleu. Les finitions ont été faites au fur et à mesure.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Création conçue sur une feuille de format 36 x 46 cm. Comme médium, de la peinture aquarelle, des couleurs jaunes et bleues, un crayon HB pour donner naissance à mon esquisse. Et des crayons 6B et 3B pour le reste du manteau de mon ébauche.

Que ressentez-vous face à votre production ?

J’observe ma production, j’aurai bien envie de complimenter mon cerveau qui, avec ses capacités là, me permettent de faire ce que je fais, dessiner, bouger, réfléchir, rire, plaisanter, avancer, parfois même reculer, etc..
Mais ce qui me plaît le plus, c’est qu’il y a ce mouvement, il y a de la vie ! Et ça, c’est cool ! Restons sur cet ensemble positif.

BMP – « Se faire un sang d’encre »

BMP – "Se faire un sang d'encre"
En tant que parents, on se fait du souci pour nos enfants même quand ils sont grands et qu’ils/qu’elles ont pris leur indépendance. Évidement on peut se faire du souci pour d’autres événements.
Je souhaitais faire naître une production sur le fait que parfois, on se fait du sang d’encre ! en gardant le mouvement de la transformation.
J’aime bien connaître l’origine et le sens des expressions que j’emploie et que j’illustre.
J’ai donc fait quelques recherches pour avoir des explications :

L’origine de ces fameuses expressions : « Se faire un sang d’encre »

« L’explication trouve ses racines au Moyen Âge. À cette époque, les médecins considéraient que l’état général du corps et de l’esprit avait un lien avec le sang.
Le sang constituait l’une des humeurs dont l’équilibre assurait une bonne santé.
Différent maux étaient réputés pour déséquilibrer ces rumeurs et il fallait agir pour travailler cet équilibre. Jusqu’au début du XIXe siècle, c’était la  technique de la saignée qui était utilisée afin de purifier le corps et le rééquilibrer.
L’excès de sang était une cause de déséquilibre des humeurs un tel déséquilibre qui aurait donné, selon la médecine d’alors, ce sentiment d’angoisse et d’inquiétude. Et, toujours suivant les observateurs de l’époque,  L’excès de sang dans le corps était censé lui donner une couleur plus foncée. . D’où notre expression « se faire un sang d’encre ».
Ces croyances médiévales ont largement influencé nos références en matière d’humeurs, de là sont nées de nombreuses expressions telles que  « avoir le sang chaud »  « garder son sang-froid » « mon sang n’a fait qu’un tour », « se ronger les sangs » , « suer sang et eau » ou encore « se faire un sang d’encre ».
Si cette dernière est inspirée des croyances médicales du Moyen Âge, ce n’est cependant qu’au XVIIIe siècle qu’elle a fait son apparition dans le dictionnaire de l’Académie française. Elle fut ensuite reprise dans une œuvre d’Eugène Sue, au siècle suivant. D’autres expressions permettent de mieux comprendre cette expression : Se faire de la bile ; se faire du mouron ; s’inquiéter ; se faire du souci ; être extrêmement préoccupé ; se faire de la mousse ; se faire du mauvais sang ! »

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Pour concrétiser mon esquisse, je me suis arrêtée sur les mots : sang et encre, y compris pour y déposer le manteau de couleur.
Quand je me fais du souci, mon cœur réagit et bat fort, ce qui m’a donné l’idée d’incorporer la forme du cœur dans mon ébauche. L’encre, elle me fait penser à la plume que l’on trempe dans l’encrier, alors elle aussi sera dans mon esquisse. La plume nous permet d’écrire aussi les mots sur des maux. J’appréciais ce méli-mélo de mélanges.
J’ai donc tout ce dont j’ai besoin pour faire naître mon esquisse. Il me fallait juste tout rassembler en une seule forme.
Je commence donc par faire naître le flacon, puis je continue en faisant apparaître la forme de l’organe et je termine par la main qui tient la forme du stylo plume.
Je continue sur ma lancée en déposant le manteau de couleur. Pour cela, je sors de mes tiroirs les encres liquides ; noires et rouges avec lesquelles je recouvre la forme du cœur et aussi ce qui va servir de liquide autour de lui. Puis j’utilise de la peinture aquarelle pour le flacon, la main et le bas de ma production. Concernant les finitions, ça sera au crayon papier et au feutre noir.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille blanche de format 36 à 46 cm. Comme médiums : de la peinture aquarelle, de l’encre rouge et noire. Un crayon HB pour donner naissance à mon esquisse. Pour les finitions, un feutre à pointe fine.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Je regarde ma production de loin, dans ma tête, je sens comme un allègement. Mon cœur bat naturellement sans speed. La sensation qu’il sorte de mon corps n’est pas là. Une légèreté parle dans ma tête ! Une envie de rire arrive, allez savoir pourquoi ? en fait non ! Délire délire .. : P