Siri Hustvedt – La femme qui tremble – Une histoire de mes nerfs

Siri Hustvedt
La femme qui tremble
Une histoire de mes nerfs
Traductrice : Christine Le Boeuf
Date de parution : 11/01/2013
Editeur : Actes Sud
Collection : Babel
ISBN : 978-2-330-01447-6
EAN : 9782330014476
Format : Poche
Présentation : Broché
Nb. de pages : 256 pages
Poids : 0.205 Kg
Dimensions : 11,0 cm × 17,6 cm × 2,0 cm


Résumé

En 2005, alors qu’elle vient à peine de commencer à prononcer le discours préparé en l’honneur de son père disparu deux ans auparavant, Siri Hustvedt voit soudain tout son corps secoué par d’irrépressibles tremblements. Aussi effrayée que stupéfaite, elle constate que cette crise n’affecte cependant ni son raisonnement ni sa faculté de s’exprimer. Afin de cerner la nature de ce spectaculaire et, bientôt, récurrent, phénomène de dissociation, Siri Hustvedt entreprend d’aller à la rencontre de cette “femme qui tremble”, ce Doppelgänger dont elle vient de découvrir l’existence.
Pour y parvenir, la romancière, de longue date fascinée par les phénomènes liés aux désordres psychiques, s’engage dans une recherche approfondie. Assistant, puis participant activement, à des séminaires de neuropsychologie tout en s’impliquant dans des ateliers d’écriture en lien avec des institutions psychiatriques officielles, l’écrivain ne manque pas d’accueillir également, pour étayer son enquête, les inépuisables témoignages que délivrent, sur le sujet, non seulement les oeuvres littéraires qui l’ont nourrie mais aussi les découvertes dont sa pratique personnelle de l’écriture est le constant laboratoire.
Synthèse d’un parcours placé sous le signe de la rigueur intellectuelle et d’une réquisition, parfois douloureuse, de l’opaque mémoire affective individuelle, La Femme qui tremble s’affirme comme une approche aussi ambitieuse qu’inédite de l’histoire des pathologies mentales, aborde sans détour les rapports de la maladie avec le geste créateur, et délivre une parole d’humilité solidaire de la souffrance de “l’autre”.


Biographie de Siri Hustvedt

Le père de Siri Hustvedt est un Américain d’origine norvégienne et sa mère est norvégienne.
Poétesse, essayiste et romancière reconnue, elle est diplômée (Ph.D.) en littérature anglaise de l’Université Columbia1.
Son premier roman, Les Yeux bandés est édité en 1992, et son troisième roman Tout ce que j’aimais connaît un succès international. En 2010, elle édite un essai La femme qui tremble, sur les troubles neurologiques qu’elle a étudiés dans les hôpitaux psychiatriques. Le recueil Vivre Penser Regarder, paru en 2013, rassemble 32 conférences et articles, prononcés ou publiés séparément entre 2005 et 2011. Elle y développe ses thèmes de prédilection, mêlant les apports de la littérature, de la philosophie, de la psychologie ou encore des neurosciences. Ses œuvres sont traduites dans seize langues à ce jour. En France, les écrits de Siri Hustvedt sont traduits par Christine Le Bœuf et publiés chez Actes Sud.

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Art-thérapie, la solution pour aider les enfants en difficulté

Art-thérapie, la solution pour aider les enfants en difficulté
Le 17 janvier 2015
par
Un programme d’art thérapie en place au Royaume Uni depuis 13 ans a donné de très bons résultats sur les enfants à risque d’exclusion scolaire.
Pour aider les enfants en difficulté à se remettre sur la bonne voie, rien de mieux que l’art-thérapie en milieu scolaire, d’après une étude réalisée au Royaume-Uni et publiée par la revue The Art in Psychotherapy .
Les chercheurs britanniques de l’université d’Oxford se sont penchés sur un programme baptisé The Art Room , mis en place depuis 2002 dans neuf établissements et dont près de 10 000 enfants âgés de 5 à 16 ans ont bénéficié.
D’après les conclusions de l’étude, rapportée par l’agence Reuters, ces enfants en sont ressortis avec une diminution du taux de dépressions et des problèmes de comportement, et une augmentation de la confiance en soi. En 10 semaines, le programme d’art thérapie fournit un environnement chaleureux et créatif afin que les enfants puissent apprendre et atteindre un but en utilisant l’art. « Ce programme fonctionne bien avec les enfants ou jeunes adolescents qui vivent de réelles difficultés et sont à risque d’exclusion du système scolaire », indique Melissa Cortina, psychologue dans un des centres basés à Oxford, en Angleterre.

Une diminution du taux de dépressions

Les scientifiques ont analysé les données récoltées lors d’un questionnaire rempli par 169 des participants au programme et par leur enseignant. Ils ont observé une réduction globale des difficultés de 37%, une réduction des problèmes émotionnels de 41%, une réduction de l’hyperactivité de 33% et une amélioration du comportement social de 24%. Alors que 22% des étudiants ayant participé au programme étaient dépressifs , seuls 4% l’étaient après leur passage dans The Art Room.

Si ce programme n’est pas facile à reproduire à la maison, car il nécessite une structure et un instructeur qualifié, il est possible d’en adopter certaines techniques afin de créer un environnement positif et créatif pour l’enfant.

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