Art-Thérapie et sclérodermie

L’art-thérapie : un moyen pour ceux qui le souhaitent d’exprimer leurs émotions, leurs réactions, les problèmes rencontrés au cours de la vie.
L’activité artistique quelle qu’elle soit, permet très souvent, de restaurer l’estime, la confiance et affirmation de soi ! Il peut prendre toutes les formes artistiques et pour certains d’entre nous passent déjà par le dessin, la peinture, la musique, le chant, l’écriture, etc..
Notre première approche sera la poésie… avec Nosokomios ci-dessous… mais pourquoi ne pas mettre en avant aussi ceux et celles qui font de la peinture, du dessin, du coloriage zen, de l’encadrement, du patchwork, de la peinture sur porcelaine, de la broderie, tout ce qui nous permet de trouver de l’apaisement, de la détente dans ces réalisations…

Evelyne, son témoignage

« Je suis sclérodermique et je pense que d’avoir un hobby (ou plusieurs), c’est formidable. Pour moi c’est la peinture, l’encadrement, la tapisserie etc. Lorsque je fais tout cela, je ne pense plus à rien, je ne suis plus malade, je suis bien. Plus de pensées négatives, plus de douleurs, je suis dans un autre monde. Je ne vois plus le temps passer… »

Françoise, son témoignage

Pour moi, le tricot est une détente, un véritable plaisir… J’aime voir évoluer le travail et je suis heureuse lorsque le résultat est réussi. Très fière aussi surtout lorsque je vois mes petits-enfants porter ce que je leur ai fait.
Pour la peinture, c’est une belle passion. J’oublie tout lorsque je prends un pinceau et que je passe les couleurs. J’oublie le temps, les soucis, la douleur… c’est un peu une séance de relaxation…

Marilou, son témoignage

Quand ma santé devient rebelle , Je souris en serrant les dents , Je m’ en vais combattre mon indomptable, et m’ évade en peignant, En pensant au redoutable ( le sous Marin !) Quelques lignes écrites par Marilou après avoir lu et aimé les poèmes de Nosokomios.

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Syrian refugee children process trauma through art

Syrian refugee children process trauma through art
NGOs in Lebanon have been using art therapy to help children to deal with the horrific events they witnessed in Syria.
By India Stoughton
Lebanon – 4 March 2017
Beirut – Some Syrian refugee children process the trauma of war by drawing tanks and bloodshed; others focus their art on rainbows and flowers, images of happier times.

This is what art therapists working in Lebanon have found after years of working with Syrian children fleeing war in their home country.

« Art is a very effective way to work with kids, » said art therapist Dania Fawaz, who has collaborated with a number of NGOs that work with vulnerable youth, including Tahaddi, Himaya, Intersos and Caritas.

« Verbalising a traumatic event for a child – or even for an adult sometimes – can create so much anxiety that it hinders their capacity to express, » she told Al Jazeera. « A lot of children, especially the younger ones, haven’t developed the verbal skills they need to describe such horrific events, especially if you’re speaking about war. Art is a less directive and more natural tool for children to express themselves. »


« Some children become extremely hyperactive after trauma, and some become extremely withdrawn, so I try to allow the children to decide at their own pace when they would like to start to revisit these memories, » she said.

« [Some] children who’ve recently arrived in Lebanon from Syria very quickly begin to draw images of chopped heads and the army tanks coming closer – very graphic images for a child to have seen… [Others] have lived through a lot and all they want to draw is rainbows and flowers, and this is what they need. »

The aim of the art therapy sessions is to help children to overcome symptoms such as anxiety, anger and behavioural difficulties.

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