BMP – La dame au violon

BMP – La dame au violon
L’arrivée des fêtes c’est aussi le moment des concerts même si en cette période avec le coronavirus cela semble difficile, mais en comité restreint pourquoi pas ? Il y a aussi la musique que l’on écoute chez nous.
Cette production a donné place à un mouvement cubiste, enfin pas tout à fait, mais nous n’en sommes pas loin, nous sommes à la frontière.
J’apprécie le cubisme car j’ai cette impression qu’à l’intérieur de moi c’est ainsi que ça se passe : tantôt c’est emboîté et tantôt c’est désemboîté et décalé. Sans oublier dans tout ce mouvement, cette émotion esthétique qui se fait jour aussi bien dans la forme que dans les couleurs, ou dans le geste du pinceau et du poignet de la personne. Tout cette ensemble se fait entendre dans mes oreilles, comme une partition. Dans une création c’est la vie qui nous parle quand on l’observe.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Dans cette création, je souhaitais retranscrire par la gaîté des couleurs aussi bien celle de l’été, que de l’automne et pour terminer de l’hiver, celui qui va bientôt pointer son nez. Il y aura le son de la musique, de son mouvement qui donnera vie à l’ensemble de cette composition. et pour terminer ces divers petits morceaux qui évoquent la forme des tableaux cubistes. Des morceaux qui rentrent bien les uns dans les autres.
Pour commencer mon esquisse, j’ai fait apparaître le corps de la femme assise, puis le violon. J’ai continué, avec ce fond qui se mélange avec le corps, une continuité. Sauf que mon idée était d’utiliser des couleurs plus vives, plus pétantes, pour apporter un ensoleillement, une démarcation. De même, je souhaitais retranscrire des mouvements qui partent légèrement dans tous les sens, mais qui restent bien maîtrisés. Ça c’est sur ce moment présent.
Une fois mon esquisse terminée, je suis passée aux couleurs. J’ai essayé de faire apparaître des dégradés de diverses nuances. Quand j’y arrive, je le fais. J’aime bien jouer avec les couleurs. Encore plus quand je vois apparaître des surprises inattendues car j’en profite pour les faire vivre le plus longtemps possible. Par moment, j’ai rajouté des couleurs plus sombres, ou plus gaies comme pour cette production, cela dépendait de mon ressenti au moment présent.
Pour les finitions, certaines ont été faites aux crayons de couleurs.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. Crayon de papier HB, peinture aquarelle. Crayons de couleur.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Dans ma tête ça craque. Je sens que ça tremble, mais cependant je ne me sens pas angoissée. Mais, je trouve que ma production n’a pas assez de morceaux.

BMP – Un drôle de petit bonhomme coloré

BMP – Un drôle de petit bonhomme coloré
Jouer avec les formes, les morceaux, les couleurs et l’inattendu !
Mais là je souhaitais travailler mes couleurs en mettant plus d’eau, sans pour autant tremper ma feuille.
Normalement en mettant plus d’eau, les couleurs devaient se mélanger entres elles. Il fallait « ce coup de main”.
Découvrir c’est bien, mais travailler c’est aussi important puisque cela permet d’évoluer.
Pour essayer de faire cet essai, mon idée de base était de dessiner de petit bonhomme bien coloré ! Un peu comme un arlequin.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

J’ai commencé par dessiner mon esquisse sur ma feuille blanche 36 x 48 cm avec mon crayon à papier.
Un corps bien élancé, avec des formes géométriques encastrées les unes dans les autres.
Légèrement robotique, avec un visage peu ordinaire ressemblant à une cagoule qui, par contre, est légèrement déboîtée du cou, ce qui n’enlève rien du charme de la production.
Pour les formes j’en souhaitais des grandes et des petites et dans tous les sens.
Pour les couleurs, j’ai procédé ainsi : j’ai mouillé ma feuille avec mon pinceau rond. Puis avec un autre pinceau plus fin je suis allée chercher ma couleur aquarelle que j’ai déposée directement sur ma feuille mouillée et je l’ai laissée s’étaler. Puis je suis allée chercher une deuxième couleur et j’ai procédé de la même façon. Puis j’ai repris mon pinceau rond et j’ai remouillé ma feuille et ainsi de suite.
Parfois j’y arrivais, ce qui veut dire que les couleurs se mélangeaient entre elles et parfois moins bien. Alors je remettais de l’eau avec mon pinceau mais ce n’était pas mieux ! C’est là que je me suis rendue compte que ma façon de faire n’était pas encore bien au point.
Mais ce n’est pas grave, j’apprends et je vais trouver, je vais chercher et ce que j’ai fait là, c’est déjà un début.
Mais à chaque fois que j’observais les couleurs se mélanger entres elles, j’appréciais, d’ailleurs je trouvais que cela allait trop vite, pas assez lentement et pas assez loin.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. Crayon à papier HB. Peinture aquarelle, crayons de couleur.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Je regarde ma production sur le chevalet, même si ce n’est pas tout à fait ce que j’ai souhaitais faire, je ne me sens pas dans tous mes états. J’ai cette soif de découvrir, de vouloir m’amuser, de profiter et de recommencer s’il le faut !
Ce bonhomme me fait rire car il me semble vouloir partir je ne sais où… Et pourtant il est bancal un peu comme moi. Mais il est fort et ça c’est important !