Emploi – Recherche un.e Art-thérapeute en Normandie

Annonce datée du 5 janvier 2016.
La Structure Thérapeutique Le Domamour le Boshion, accueillant de jeunes adolescents, située à côté d’Evreux (à Orvaux, dans l’EURE- pas loin de Paris) et constituée d’un sexothérapeute, d’un art-thérapeute et d’un psychothérapeute, recherche :
Un.e art thérapeute, pour une séance toutes les 3 semaines, à raison de 2 heures par séance. Possibilité d’être employé par l’établissement ou encore possibilité d’être prestataire, à raison de 60 €/heure.
– Contacter de la part de Geneviève DINDART :
Monsieur Benoit OMONT
au n° de téléphone suivant : 02 32 58 64 05.
(Ou 02 32 30 99 09.)


-1Benoit Omont et son tandem rouge et noir © Radio France – 2011
l’émission du mercredi 15 décembre 2010

« 56 ans depuis le 12 octobre, j’ai réalisé mon rêve professionnel depuis deux ans en ayant créé un lieu d’accueil pour des jeunes en grande difficulté. J’ai rêvé de ce lieu depuis mon plus jeune âge et j’ai mis le temps à comprendre pourquoi. Je suis permanent d’un lieu d’accueil tout proche d’Evreux, ma région d’origine. J’occupe avec mon épouse une grande maison dont la moitié est consacrée à l’accueil de quatre jeunes adolescentes et mères avec leur enfant. Dix personnes dans cette maison consacrée à l’enfance, ça a du sens pour moi ».
Benoit est autodidacte du travail psycho-socio-éducatf, il est en train de valider sa formation de conseiller conjugal et familial tellement l’empathie lui va comme un gant. Écouter l’autre qui exprime son intime, ça le passionne. L’accompagner au quotidien discrètement comme dans son lieu d’accueil, ça donne du sens à sa vie. Il nous explique le fonctionnement de sa maison, son rôle et celui de sa femme auprès de ces adolescentes de cultures différentes. Il est ému quand il nous présente la photo de sa marraine, Thérèse Vy, soeur d’André Vy, grand résistant. Il nous raconte pourquoi ces deux êtres sont importants dans sa vie d’homme. Un tandem miniature est le symbole du duo, l’un dirige, l’autre apporte sa force. Le lien, c’est le fil rouge de cette émission. Il cite deux livres pour conclure ce bref résumé :
« Le Petit Prince » de saint Exupéry et
« Recherche grand-mère désespérément » de Janine Boissard aux éditions Fayard
la Chasse aux Idées reçues de Daniel Fievet

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Art-thérapie : la créativité au service des élèves perturbés

PHOdbe90f1c-9ff7-11e4-abd5-02b308816f20-805x453Julie Carballo – le 22/01/2015
Logo-Le-Figaro.fr-santéL’évaluation d’un programme de thérapie par l’art en Angleterre révèle les bienfaits de la création artistique sur les enfants éprouvant des problèmes d’intégration scolaire
L’art-thérapie, ou l’exploitation du potentiel artistique à visée thérapeutique, aiderait les enfants perturbés (troubles de l’apprentissage, de concentration, du comportement, manque de confiance…) à vaincre leurs difficultés, selon une récente étude réalisée par des chercheurs de l’université d’Oxford et publiée en janvier dans le journal The Arts in Psychotherapy.
L’équipe de scientifiques s’est penchée sur le compte-rendu d’un programme-test baptisé «Art Room»: neuf établissements spécialisés dispersés à travers l’Angleterre qui ont accueilli plus de 10 000 enfants depuis leur inauguration en 2002. Destinées aux élèves de 5 à 16 ans identifiés comme «perturbés et nécessitant un support émotionnel et comportemental» par leurs instituteurs, ces structures procurent aux enfants un environnement créatif et positif à travers lequel ils peuvent «apprendre, s’exprimer et réaliser à travers l’art», explique Melissa Cortina, psychologue et consultante à l’«Art Room» d’Oxford, en Angleterre. «Dessin, peinture, danse, théâtre ou encore musique, toutes les formes d’art sont mobilisées au service des enfants», précise-t-elle.
Des questionnaires ont été remis à 169 élèves intégrés au programme et à leurs professeurs, après dix semaines de séances régulières (une à deux fois par semaine). Les enfants ayant pris part à l’expérience d’art-thérapie «ont progressé dans tous les domaines», estiment les enseignants, qui sont 37 % à noter une réduction des difficultés toutes catégories confondues chez leurs élèves. Près de 41 % ont témoigné d’une diminution des problèmes émotionnels, 15 % ont signalé une baisse des problèmes de comportement et 24 % des instituteurs ont constaté une amélioration du comportement des enfants en société.
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