Film – Manon de Henri-Georges Clouzot – sur Arte

636147-3-x-manonUn film de Henri-Georges Clouzot avec Cécile Aubry, Michel Auclair. Transposition de l’histoire de Manon Lescaut dans la France de 1944.

Envoyée en centre éducatif fermé après avoir poignardé sa mère, Manon a six mois pour faire ses preuves. Signée Jean-Xavier de Lestrade (« Un coupable idéal »), une minisérie à la puissance émotionnelle bouleversante, récompensée du Fipa d’or, avec Alba Gaïa Bellugi et Marina Foïs.

Composée en trois chapitres, comme autant d’étapes clés de l’évolution de l’héroïne, cette minisérie retrace le parcours de Manon, 15 ans, envoyée en centre éducatif fermé (CEF) après avoir poignardé sa mère (Marina Foïs), qui la vampirise sous couvert d’amour fusionnel. L’adolescente découvre bientôt la discipline de fer et les lois tacites qui régissent la vie de l’institution – racket, guerre des clans entre les pensionnaires, etc. À leurs côtés, le personnel encadrant (le directeur, la professeure de français, la psychologue, les éducateurs, la cuisinière) avance en terrain miné entre manque de moyens, dissensions pédagogiques, difficultés à trouver la bonne distance avec les jeunes filles et découragement épisodique.

Jean-Xavier de Lestrade (Un coupable idéal, Sur ta joue ennemie), qui s’est appuyé sur son expérience de documentariste pour bâtir cette minisérie, restitue avec une précision et une sensibilité souveraines le quotidien au sein de ce microcosme. Mais aussi et surtout la rage intérieure qui consume ces adolescentes en détresse, dont le mode d’expression privilégié est devenu la violence, qu’elles retournent contre les autres autant que contre elles-mêmes. Admirablement emmenée par des jeunes comédiennes pleines de promesses, une fiction bouleversante par la vérité émotionnelle qui l’imprègne.

Épisode 2

Patiente et obstinée, madame Barthélémy, la professeure de français, a réussi à amorcer un dialogue avec Manon. Grâce au spectacle de marionnettes qu’elle leur a fait monter, l’adolescente a dépassé son différend avec Lola, qu’elle apprécie de plus en plus. Mais quand cette dernière est envoyée en prison pour une énième incartade, que Lucas, son éducateur, est congédié pour lui avoir appris la mécanique sur son temps libre, et que madame Barthélémy se voit imposer des méthodes d’enseignement plus conventionnelles, Manon perd une nouvelle fois pied. Elle prépare une fugue avec Yaël et Sandrine…

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15-16 novembre – Adolescence et création – Colloque Paris 7 Diderot

Logo-Paris-Diderot-psyorganisé par

  • L’Esquisse, hôpital de jour
  • Sce de psychopathologie de l’adolescent
  • Centre hospitalier René-Dubos, Pontoise
  • Art’dolescence
  • L’apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise & du Val d’Oise
  • abbaye de Maubuisson,, site d’art contemporain du Conseil général du Val d’Oise
  • Université de Cergy-Pontoise
  • Université Paris Diderot – Paris 7
  • Laboratoire CRPMS

VENDREDI 15 NOVEMBRE 2013 UNIVERSITÉ DE CERGY-PONTOISE / LES CHÊNES
SAMEDI 16 NOVEMBRE 2013 L’APOSTROPHE / THÉÂTRE DES LOUVRAIS PONTOISE

À partir du dispositif proposé à L’Esquisse, hôpital de jour – Service de psychopathologie de l’adolescent – Centre hospitalier René-Dubos, Pontoise – Art’dolescence – où des artistes rencontrent les adolescents dans le cadre d’ateliers, nous interrogerons ce qu’il en est de la fonction possible de la création à l’adolescence.

Dans quelle mesure, ces ateliers artistiques portés par des artistes (que nous distinguons de l’art-thérapie) peuvent-ils, en étroite articulation avec le cadre thérapeutique (infirmières dans les ateliers et psychothérapeutes en dehors de l’atelier) soutenir ce mouvement de remaniement psychique afin de faire entrer l’adolescent dans la crise adolescente et ce par la crise créative potentiellement transgressive. Comment ces pratiques artistiques permettent-elles de retisser du lien sur les scènes de l’hôpital, de l’école ou tout autre espace éducatif ou social ?

Pour vous inscrire, cliquez sur le logo de Paris 7 Diderot