Les acteurs du virtuel – Marie-Hélène Tramus

Professeur en Arts et Technologies de l’Image
mh.tramus@univ-paris8.fr

Champs de recherche

Les acteurs virtuels : « l’interactivité intelligente et sensible », la perception/action/cognition, l’émotion artificielle et l’autonomie. La relation art et science : les relations de l’art avec de la réalité virtuelle, avec la vie artificielle et avec le connexionnisme. La rencontre du l’art numérique avec les arts du spectacle vivant comme la danse, le théâtre, le cirque.

Mots clés

Art numérique, réalité virtuelle, image de synthèse tridimensionnelle, effets spéciaux, acteur virtuel, animation comportementale, vie artificielle, connexionnisme, autonomie, immersion, interactivité intelligente et sensible, participation du spectateur, perception, action, cognition, émotion, temps réel, spectacle vivant et nouvelles technologies.

Publications

Organisation du colloque : Rencontres de La Réalité Virtuelle et des Arts Numériques,
le 3 avril 2007, au Centre des Arts d’Enghien, en collaboration avec les chercheurs du laboratoire INREV et des chercheurs scientifiques (Ecole des Mines de Paris, Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications, Collège de France, CNRS de Rennes),
actes à paraître fin 2007.
Articles :
• M.-H. Tramus et Chu-yin Chen, La funambule virtuelle et Quorum Sensing, deux installations interactives s’inspirant du connexionnisme et de l’évolutionnisme, in La création artistique face aux nouvelles technologies, séminaire Interart de Paris, 7 avril 2005, Klincksick, janvier 2007.
• Marie-Hélène Tramus, « Des recherches à la croisée des arts, des sciences et des technologies », in Bains Numériques #1 – 1ère Biennale internationale de la scène numérique d’Enghien-Les-Bains, 13-15 oct. 2005, Collection Les Bains Numériques, nov. 2006.
• M. Bret, M.-H. Tramus, A. Berthoz, « L’interactivité « intelligente » : une expérimentation artistique à la frontière de l’art et des sciences cognitives, Léonardo for the Art Sciences and Technology, février 2005.

Liens avec l’international pour la recherche

• M.-H. Tramus, « Interagir avec des créatures virtuelles autonomes aux comportements émergents », in Colloque International Traversing Fantasy in New Media Art International Symposium, National Taiwan University of Arts (NTUA), Taipei, Taiwan from 30 May to 1st June 2007.

• M.-H. Tramus, Table ronde sur « l’interactivité de second ordre », avec Michel Bret et Diana Domingues, Symposium Emotion artificielle 3.0, Centre Culturel ITAU, Sao Paulo, Brésil, 22 Juillet 2006. M.-H. Tramus, « une interactivité intelligente et sensible », Conférence à l’université de Caxias do Sul, Brésil, 5 juillet 2006. M.-H. Tramus, « la sensorialité partagée du réel et du virtuel », Conférence à l’université de Porto Alegre, Brésil, 7 juillet 2006

Travaux

La funambule virtuelle (2000-2007), installation interactive de M.Bret, et M.H Tramus, exposition à la 3ème Biennale Internationale de l’Art Technologique, Centre Culturel ITAU, Sao Paulo, Brésil, 22 Juillet 2006.

La profession d’art thérapeute : étude préliminaire prospective

Profession art-thérapeute
Sudres, J.-L., Moron, P., Roux G. (2002). La profession d’art thérapeute : étude préliminaire prospective, AnnMéd Psychol 2002 ; 160 : 151–7

Résumé – Que ce soit sous l’expression de « thérapie médiatisée » ou encore « d’atelier d’expression », l’art-thérapie traverse aujourd’hui la plupart des espaces de soins. Ceux qui l’exercent affichent des professions et des compétences variées déroutant les autres soignants et les responsables administratifs. L’absence de diplôme d’État et donc de reconnaissance légale renforce ce flou malgré sa popularité. Sur l’étayage du premier annuaire français regroupant les praticiens « art et psy », les auteurs ont procédé à une analyse quantitativo-qualitative de son contenu.

Les résultats

Les résultats permettent d’individualiser à travers un ensemble de variables standardisées (sexe, profession de référence, région, lieu de formation, formation complémentaire, médiation utilisée, type d’intervention, âge du public d’adresse, déroulement et secteur d’activité, enseignement, publication et recherche) deux typologies : le praticien « art et psy » non art-thérapeute et le praticien art-thérapeute. Chacune d’elle est commentée en mettant l’accent sur la nécessité : d’une information précise sur cette profession ; d’une formation de base alignée sur les standards anglo-saxons ; de réfléchir sur la légalisation de cette profession ; de développer des travaux théorico-cliniques de qualité scientifique. © 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS

art-thérapie / formation / profession / psychiatrie / théorisation


…/… Très souvent pour les art-thérapeutes, le mot « recherche » se connote avec celui de « réflexion sur… » et / ou « d’intérêt pour… » sans que cela se formalise par un protocole de travail clinique. Leur quasi-absence de connaissance méthodologique pour objectiver qui des processus, qui des résultats thérapeutiques, finit par laisser place à des démarches floues et étriquées.

Publications

Enfin nombre d’entre eux seraient bien inspirés de se soucier de la qualité des revues auxquelles ils adressent leurs productions écrites. Chacun sait que l’existence d’un comité de lecture et / ou l’indexation dans les banques de données bibliographiques constitue le minimum pour une reconnaissance des travaux publiés. Tous les éléments sus-évoqués se conjuguent pour démontrer quelques-unes des failles qui traversent la formation des art-thérapeutes français.
Avec ce travail préliminaire que nous ne manquerons pas d’approfondir, nous avons, conformément à notre hypothèse de départ, tenté d’effectuer une mise en lisibilité de la profession d’art-thérapeute dans l’hexagone. Ses évolutions et le fait qu’elle soit aujourd’hui à la mode ne doivent pas nous détourner des problèmes pragmatiques de professionnalisation qu’elle soulève. La psychiatrie a certainement un rôle à jouer dans cette dynamique.…/…

Sudres 2002 profession art-thérapeute.pdf