Ed. de l’Atelier, Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne)
1994
Est-il possible de créer en prison ? Sous quelles formes l’art peut-il pénétrer dans ce monde clos ?
Qu’apporte-t-il aux détenus ?
Quel rôle peut-il jouer dans l’institution pénitentiaire ?
Quels effets l’enfermement exerce-t-il sur la création ?
L’art peut-il servir d’outil à certaines thérapies en milieu carcéral ?
Peut-il libérer une parole captive ?
Comment concilier liberté de créer et contrainte de l’enfermement ?
Ce livre tente de répondre à ces différentes questions en publiant les principaux actes du colloque Création et prison, organisé en avril 1993 au Tribunal de Grande Instance de Créteil dans le cadre de la manifestation L’Art et la Prison. Plusieurs peintres qui ont participé à l’expérience lyonnaise Complicités d’Évasion exposent l’histoire, le sens, les résultats et les perspectives de cette opération. La parole est également donnée à des professionnels intervenant plus régulièrement en détention dans les ateliers de peinture, de théâtre, de danse, etc. Une table ronde réunit des spécialistes de différentes thérapies utilisant en prison diverses formes d’expression artistique : art-thérapie, musicothérapie, etc. Ainsi, la création plus qu’une évasion, peut fournir les outils d’une construction ou d’une reconstruction de l’individu en prison. – 4e de couverture –
(date de publication : décembre 1994)
La musicothérapie, le remède idéal contre Alzheimer
Publié le : Lundi 14 Décembre 2015 – 15:43
Chanter pour se souvenir
Une étude menée par l’université d’Helsinki en Finlande a mis en avant les bienfaits de la musique sur les patients atteints d’une forme précoce d’Alzheimer. Selon les chercheurs, chanter ou écouter de la musique (en fonction du stade de démence) permettrait de lutter contre la dégradation de la mémoire.
Chanter pour lutter contre la dégradation de la mémoire des patients atteints d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer, serait un bon remède, selon une étude menée par l’université d’Helsinki en Finlande et dont les résultats ont été publiés dans le Journal of Alzheimer’s Disease.
La musicothérapie, c’est-à-dire le traitement par l’utilisation des propriétés du son et plus précisément de la musique, stimulerait la mémoire des patients et freinerait sa dégradation. L’essai clinique a distingué deux méthodes à appliquer en fonction du stade de démence.
Selon eux, les patients âgés de moins de 80 ans et atteints d’une forme précoce d’Alzheimer, devraient pratiquer le chant afin de stimuler leur mémoire, tandis que les patients atteints d’un stade plus avancé de la maladie trouveraient eux, davantage de bénéfices dans l’écoute simple.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont réuni 89 duos de volontaires, composés à chaque fois d’un patient et de son soignant.
Selon le site Pourquoi Docteur, ces derniers ont été réparti de façon aléatoire en trois groupes pendant 9 mois : le premier pour pratiquer le chant, le deuxième pour écouter de la musique et le troisième pour suivre un traitement classique sans musicothérapie.
De cette façon, les scientifiques ont confirmé les bienfaits de la musicothérapie, déjà utilisée dans plusieurs établissements, sur la mémoire ainsi que sur l’apaisement des symptômes dépressifs.
« Au vu de la prévalence et du poids croissants de la démence dans le monde, et des ressources limitées en soins provenant du secteur public, pour les personnes atteintes de démence et leur famille aidante, il est important de trouver des moyens alternatifs de préserver et de stimuler le bien-être cognitif, émotionnel et social de cette population », a indiqué le Dr. Teppo Särkämö.
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