BMP – Un visage de face en forme de fleur et de feuille

BMP – Un visage de face en forme de fleur et de feuille
Comme je l’ai dit précédemment, il fallait que je crée un visage de face. Il fallait que je fasse naître un visage différent, qui permettra de conclure, de terminer cette idée de dessiner un visage à l’aide de formes telles que des fleurs, des oiseaux, des feuilles, etc.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

En fait, avec du recul, je trouvais que c’était finalement plus facile, de faire un visage de face. Mais de fait, je ne savais pas trop, mais en attendant pour cette dernière création, j’avais l’envie d’apporter un peu plus de détails dès le début de la création de cette ébauche. Cela permettrait également d’apporter une petite pointe d’originalité. Rien ne rentre dans les cases !
Je ne savais pas trop pourquoi ou comment ! Tout comme à savoir si les saisons de l’automne ou de l’hiver seraient présentes également. Par contre, une chose était sûre, je m’amusais et ce plaisir sera déposé dans l’intérieur de ma composition.
Ma feuille blanche était devant moi, c’est avec un sourire en coin, que je commence à faire apparaître mes premiers traits qui permettent de positionner la forme de la bouche, puis en remontant un petit peu plus haut l’emplacement des yeux, pour lesquels j’utilise des fleurs.
Puis je termine par une espèce de chevelure qui permet également de faire la fermeture de la forme de cette tête et donc de ce visage qui, par moment, nous renvoie à une tête de mort pleurale. Sans oublier une dentition en forme d’espèce de feuille !
Aucune violence sortait de cette esquisse, rien, à part peut-être une forme qui ne rentrait pas du tout dans les cases, et ça, en fait, c’est tout ce que j’apprécie avec une pointe d’inattendu. Ça sera la dernière création inattendue de la série sur comment faire naître un visage autrement !
Il ne manquait, à cette esquisse, que son manteau, que je me suis empressée de faire en me promenant dans des couleurs toutes aussi douces qu’apaisantes ; avec bien sûr plusieurs mouvements de mélanges divers.
Les finitions ont été faites avec un feutre gris.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille blanche de format 36 à 46 cm.
Comme médiums : de la peinture aquarelle, un feutre  gris à pointe fine pour les finitions. Un crayon HB pour donner naissance à mon esquisse.

Que ressentez-vous quand vous regardez votre création ?

Dans ma tête, je m’amuse. Par moment, je sens mon pouls taper fort ce qui me déstabilise. J’ai passé un agréable moment avec ce rendez-vous avec les formes et la peinture aquarelle. Ce visage est recouvert de son manteau d’arôme.

BMP – Visage coloré : sculpture sur bois

BMP – Visage coloré : sculpture sur bois
J’avais gardé des plaques de bois. Le jour est enfin arrivé, où je me suis lancée avec ce nouveau matériel, pour donner vie à une nouvelle composition, que je portais en moi.
Mon souhait aujourd’hui est de découvrir la sculpture à l’aide d’outils spécifiques pour le bois : burin et gouges. C’était bien pour moi une découverte, car je devais trouver la manière de bien tenir entre les doigts et mains ces divers matériaux afin de pouvoir donner vie à une forme de sculpture « convenable ».

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse sur le bois ?

Ma planche était devant moi, et je réfléchissais, car je savais que, outre la partie sculpture, je voulais y intégrer de la couleur. Mais pour une « première », il ne devait pas trop y avoir de complication, je voulais juste apprendre à bien manipuler ces outils, et donc retranscrire ce que j’avais en tête.
Comme je souhaitais rajouter des couleurs, mon idée était donc de dessiner un visage, ainsi, je pourrais appeler ma création : un visage coloré.
Dans ma tête, celles-ci étaient bien présentes mais pas le relief. Il fallait donc que je commence à dessiner le visage auquel je pensais, et le reste viendrait ensuite. Je me mets donc à dessiner sur cette planche en bois et je rajoute plein de petites formes.
Mon ébauche terminée, je commence ma sculpture avec tâtonnement, la prise des outils entre mes doigts s’est avérée assez difficile. Il fallait que je trouve la technique pour laisser le burin glisser doucement sur la surface. Mais comme j’aime bien découvrir, je ne me suis pas « démontée ». Certes il m’a fallu du temps, mais cela, ne compte pas, car j’observais ce qui se passait avec l’empreinte laissée par le burin, ce qui me donnait l’envie de continuer et d’explorer cette nouvelle découverte. J’ai pris mon temps, je ne me suis pas pressée, car je voulais que le plaisir ne s’efface pas dans ma tête. Il faut appuyer fort avec tous les outils divers. Donc la force dans mes doigts était demandée.
Cette étape de sculpture terminée, je me suis mise à déposer des couleurs avec la peinture aquarelle, en me promenant, dans les tons ; jaune, orangé, violet, bleu, rouge, vert, rose, sans oublier tous les mélanges que j’ai rajoutés.
Concernant les finitions, la plupart sont faites au burin et au feutre noir.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Création conçue sur une plaque en bois de format de 42 X 36 de large, un crayon HB, de la peinture aquarelle, des outils de burins à main et de gouges. Un feutre noir.

Que ressentez-vous devant votre création  ?

Je dépose ma création sur le chevalet, dans ma tête, je dis merci aux couleurs, mon idée est là. Le bois est difficile à travailler, mais je ne regrette pas d’avoir voulu essayer. Je me sens nostalgique, mais pas déçue.