BMP – Une bibliothèque dans la tête

BMP – Une bibliothèque dans la tête

Avec tout ce que je sais, on pourrait faire un livre.

Avec tout ce que je ne sais pas, on pourrait faire une bibliothèque.

Sacha Guitry.

Il faut lire ! Je trouve que c’est une grande richesse. Je pousse également mes enfants à lire parce que je trouve que ça se perd petit à petit. Le manque de temps par exemple fait que mais ce temps c’est à nous de le trouver !
J’étais en train de ranger tous mes livres dans la bibliothèque. Je les classe par catégories : ce que j’aime le plus, les moyens et les bofs. Dans cette bibliothèque, on trouve de tout jusqu’au livre de Tintin & Milou. J’en prends énormément soin parce que chaque livre pour moi est quelque chose de vivant.
Chaque livre et une empreinte, elle retranscrit une vie, une histoire, un fait, une aventure imaginaire etc. Parfois, quand j’observe tous mes livres, quand je suis assise sur le divan, je dis que c’est l’intelligence qui est rangée dans la bibliothèque.
C’est en regardant tous ces livres que je me suis dit qu’à chaque fois qu’on lit un livre ça nous permet d’agrandir notre bibliothèque dans la tête. Parfois quand on a oublié un livre, il suffit juste de se replonger dans cette bibliothèque et cela nous revient en tête. C’est ça que je vais retranscrire par le biais d’une composition sur ma feuille avoir une bibliothèque dans sa tête.

Comment allez-vous concrétiser votre esquisse ?

Pour concrétiser mon esquisse, l’idée était donc d’incruster une bibliothèque remplie de livres dans la tête d’un personnage.
Le petit plus : rajouter une échelle pour rappeler les superbes et vieilles bibliothèques, ou il fallait monter sur celle-ci pour faire une recherche de lecture. Par moments dans les vieux films, on peut en retrouver des comme ça avec une échelle. Dans toutes mes idées dans cette tête, je ne devais pas oublier de dessiner un personnage debout sur cette échelle. De plus ce personnage pourra également retranscrire la propre personne qui lit des livres et qui va farfouiller dans sa tête pour retrouver un titre d’un livre par exemple.
J’ai donc commencé par faire apparaître sur ma feuille le contour de la bibliothèque et les étagères. Après, j’ai continué en dessinant le visage de la femme. Puis la petite personne sur l’échelle.
Une fois ces étapes terminées, à ce moment-là précis, j’ai pu commencer à remplir ma bibliothèque de livres. Cela m’a demandé de la minutie, mais j’ai tellement apprécié.
Une fois mon esquisse terminée, je suis passée à déposer mes couleurs.
Là, l’idée était de mettre plein de tons diverses. Cette bibliothèque devait sonner la gaîté. Je souhaitais retranscrire ce que cela nous apporte de lire un livre, ou bien même dans regarder les images.
C’est-à-dire un moment de bien-être, d’évasion et de richesse.
Une fois tous les tons déposés sur mon ébauche, une fois que tous les livres ayant trouvé leur couverture colorée, j’ai terminé par les finitions avec un feutre noir et des feutres de couleurs à pointe fine.

Matériaux que vous avez utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille blanche de format 36 x 40 cm.
Comme médium : de la peinture aquarelle. J’ai également utilisé un feutre noir pour les finitions ainsi que des feutres à pointe fine.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

J’observe ma production, je souris et je me dis qu’il reste de la place dans ma bibliothèque, je peux donc lire encore plein de livres. Lire et très instructif et ça nous permet également de voyager très loin.
J’ai aimé faire vivre cette bibliothèque dans ma tête. Aussi, j’ai passé un bon moment. Même si cela demande beaucoup à ma concentration, parce que je me fatigue très vite. Mais ça fait tellement de bien.

BMP – Les racines du savoir

BMP – Les racines du savoir

« Il n’y a pas d’hommes cultivés, il n’y a que des hommes qui se cultivent. »

Ferdinand Foch

J’aime lire, ou parfois simplement regarder de beaux livres, accompagnée d’une musique douce. Parfois, les images parlent d’elles mêmes.
Quand on lit, on part dans un grand voyage pour faire grandir nos connaissances. On peut voyager dans le monde à travers de nombreux livres, et c’est un excellent moyen pour apprendre. Lire est une nourriture saine pour notre cerveau. La lecture développe aussi nos diverses capacités. Le savoir peut nous emmener très très haut, aussi haut qu’un arbre. Le savoir est un bien précieux que personne ne peut nous reprendre au fur et à mesure qu’on l’acquiert, il devient une partie de nous. Le savoir est comme une récolte c’est comme un nouveau fruit qui nous permet d’échanger avec les autres également.
J’apprécie les arbres, je trouve qu’ils ont une grande force. C’est à travers un arbre que je vais transcrire les racines du savoir.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Qui dit « haut comme un arbre », dit également de « grandes racines » qui sont longues et très fortes. C’est l’image qui est en moi quand je pense aux livres. Quand on lit, on se crée de nouvelles racines dans notre cerveau. Celles-ci grandissent au fur à mesure que nous nous intéressons à de nouvelles choses, ou quand on nourrit un début d’acquisition d’une connaissance, d’une découverte. Plus on lit de livres, plus on se crée des racines, donc des connaissances et plus on nourrit son cerveau. Cette image qui me vient avec les livres, je l’appelle les racines du savoir. Que cela sonne bien dans mes oreilles quand je le prononce à voix haute !
Je vais donc donner naissance à cette image, qui donnera vie à une création nouvelle. Pour donner du poids à mon dessin, mon idée était de mélanger des livres avec un arbre, ses racines et ses branches. Le tout ne devait faire qu’un, rien ne devait donc être séparé.
J’ai donc commencé par faire naître les livres au centre de ma feuille. Puis j’ai dessiné le tronc de mon arbre que j’ai intégré dans les livres pour faire parler le savoir qui s’agrandit par le biais de la naissance d’autres racines, mais aussi par d’autres petites branches que je dessinerai à côté et autour des livres. L’ensemble, racine et savoir, fait donc parler le titre que j’ai donné à ma création, mais aussi à la manière dont je perçois le fait qu’il faut lire.
Pour déposer mes couleurs, je suis passée par le marron clair, le marron foncé, du vert ; du rouge pour la naissance des feuilles ainsi que du jaune et de l’orange.
Pour les couvertures des livres, comme c’est du « savoir » il me fallait déposer des tons à la fois gais, mais aussi sur le chemin de l’automne, parce que c’est la rentrée, mais l’automne, c’est la douceur. Les diverses couleurs feraient raisonner les divers ” savoirs » que la personne pourra acquérir quand elle lira des livres. Les finitions ont été faites aux feutres pinceaux.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Production conçue sur feuille blanche de format 36 x 48 cm. Un crayon à papier HB pour faire naître mon esquisse, de la peinture aquarelle comme médium pour la recouvrir.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je regarde ma production. Dans ma tête, je revois cet arbre fort qui se trouve au jardin Botanique juste devant l’entrée de l’hôpital Bretonneau. Je ne me sens pas angoissée, mais plutôt préoccupée.
Prendre mon pinceau reste un plaisir, même si la douleur et les effets des traitements ont pris beaucoup de place. Pour terminer mon écrit, j’écrirais que la culture est un avenir, par contre il faut la vivre au présent de tous les instants.