Un dessin conçu avec une pointe de crayon et de la peinture aquarelle. Avec un discret mouvement de fourchette.
C’est une production qui et née dans plusieurs coin de mon cocon familial.
Au début je voulais utiliser beaucoup de noir et de blanc. Mais il y avait ce jeu de lumière qui ne quittait pas mon cerveau.
C’est une première composition que je fais apparaître avec une pointe de crayon accompagnée d’un mouvement de pinceau.
J’ai commencé par barbouiller ma feuille de peinture aquarelle blanche.
Puis j’ai rajouté un peu par ci et par là une discrète nuance de rose de jaune et de vert. Ce n’est qu’à la fin que j’ai rajouté ce bleu – bleu gris.
Tous les traits que vous percevez qui partent un peu dans tous les sens ont été faits avec une pointe de crayon fine que j’ai trempée dans la peinture aquarelle.
Par endroit j’ai emprunté une fourchette. Mais celle-ci reste très discrète pour son empreinte dans mon travail.
Je ne suis pas trop dans les couleurs en ce moment et donc il était important que la couleur noire reste dominante.
Je voulais faire apparaître comme une espèce de fouillis, quelque chose qui se mélangeait où l’issue n’était pas visible.
Un peu comme une tempête qui ressemblerait à un ouragan et qui balayerait tout sur son passage.
Un peu comme pour faire un nettoyage positif. Dans cette composition, je voulais apporter une espèce de lumière qui nous amènerait dans une autre espèce de vie plus apaisante et plus franche que cela soit en attitude ou en dire…
Un manque ? Peut-être que oui ou peut-être que non… en attendant cet ouragan et là et s’exprime. Par moment quand je regarde mon travail de loin, j’ai cette impression de découvrir une forêt vierge, mais toujours dans un mouvement qui partirait dans tous les sens. Et c’est ce sens qui donne vie à ma production.
Le peu de couleur retranscrit une discrétion. Cette discrétion m’apaise parce qu’elle me fait passer comme inexistante. J’aimerais exister sans souffrir… peut-être que cette souffrance je l’ai mélangée ce matin dans cette tempête dans cet ouragan qui part toujours dans tous les sens parce qu’il ne sait pas quelle direction prendre.
La lumière est là elle domine peut-être tout ce qui se cache dans cette œuvre.
Dans ma production je ne voulais que pas qu’un seul mouvement puisse être le même. Je souhaitais accentuer ce fouillis qui nous ferait perdre le sens d’une certaine réalité. Peut-être que je voulais retranscrire qu’il n’y avait pas grand-chose à comprendre d’où ce fouillis.
Mais en attendant cette production est là avec tout son mélange et tous les mouvements que l’on peut imaginer, peut-être aussi englobé d’une souffrance ou peut-être d’une joie ou de rien du tout… On est obligé de ne rien dire ou pas… parfois j’aimerais que cela soit plus léger, dans la vie, dans mes pensées etc.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Réalisation conçue sur feuille blanche 36 x 48 cm.
Peinture aquarelle. Pointe de crayon. Pinceau.
2 réflexions au sujet de « BMP – Jeux de lumière »
On dirait du papier aluminium.
Emmanuelle Cesari
et non.
J’ai essayé une fois avec du papier aluminium, mais c’est une matière qui est complexe à travailler. Mais j’y arriverais un jour.
Béatrice Mémoire-Peinte