Quelle différence entre un diplôme et une certification ?


Différence entre diplôme et certification
Difficile de s’y retrouver depuis quelques années avec la multiplication des offres de formation et l’utilisation du mot « Certification ». Il désigne aussi bien un diplôme d’Etat qu’une certification de qualification professionnelle (CQP). Le Répertoire Nationale des Certifications Professionnelles (RNCP) inscrit ou non cette dernière.

Du diplôme à la certification de qualification professionnelle

Les « diplômes » sont délivrés par l’Etat notamment à travers les différents ministères (Ministère de l’Education National, de l’Agriculture, de l’Industrie, etc.).
Le diplôme d’Etat atteste d’une formation initiale ou professionnelle selon un processus structuré de validation.

La validité du diplôme est permanente.

Chaque diplôme supérieur d’Etat délivré par une université s’accompagne automatiquement d’un grade : licence, master, doctorat.
Le grade est une autre notion qui correspond à un niveau de diplôme. Cela s’applique ans le cadre de l’harmonisation européenne LMD souhaitée depuis les accords de Bologne. Cela facilite la mobilité dans la formation (i.e. réaliser une licence en France et un master en Allemagne) et la mobilité professionnelle. Un diplôme peut ne pas avoir de grade (i.e. BTS ou DUT).

Le RNCP inscrit de droit tous les diplômes d’Etat

Les établissements de formation supérieure comme les écoles peuvent créer des programmes pour lesquels ils peuvent demander une habilitation à l’Etat. Ils délivrent alors un « diplôme » d’établissement reconnu par l’Etat qui confèrent un grade L,M ou D.
La certification de qualification professionnelle (CQP) atteste comme le diplôme d’une formation.

Une formation inscrite au RNCP, entraine une évaluation, reconnue et donc certifiée par la Commission Nationale de la Certification Professionnelle (CNCP). La commission reste composée des représentants des employeurs et des salariés. Le RNCP classe less certifications de qualification professionnelle par domaine d’activité et par niveau.

La certification d’une formation et son inscription au RNCP s’accompagne de la mention d’un niveau qui n’est pas un grade au sens LMD. Par exemple, une certification de niveau 1 du RNCP n’est pas un diplôme Master, ni un grade Master. Pour qu’elle le soit, il faudrait que l’établissement obtienne une habilitation de l’Etat à conférer le grade Master pour cette formation.

Il est important de noter que l’inscription au RNCP d’une certification de qualification professionnelle n’est jamais définitive. La reconnaissance d’une certification s’obtient pour une durée déterminée et demande un renouvellement, sans garantie qu’il le soit.

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Définition de la musicothérapie

cgvzk-final_filigrane_amifLa musicothérapie est une intervention centrée sur le sujet dans son rapport avec la communication. Elle trouve ses racines dans le monde sonore qui constitue notre environnement : les bruits, les voix, les sons (sans oublier les sons de la langue), le silence, le souffle, le mouvement… On définit la musicothérapie comme étant l’utilisation des éléments constitutifs de la musique (la vibration, le rythme, le son, la mélodie, l’harmonie) et, bien entendu la musique elle-même, afin d’ouvrir des canaux de communication.
Cette assertion, parfois, provoque une certaine ambiguïté. En effet, ces canaux de communication sont avant tout les propres canaux du sujet auquel on s’adresse. Ceci est d’une extrême importance car c’est la base même de l’action thérapeutique qui est en jeu, en réalité c’est l’objectif qui diffère selon l’utilisation des termes. Nous voyons que dans un cas nous avons un objectif immédiat d’adaptation, on se trouve dans une situation de consignes, de codes et de règles préétablis, dans l’autre cas tout est à construire et on s’adresse à des sujets.
En musicothérapie, il y a mise en acte et recherche en direction de l’histoire du sujet, tant il est vrai que tous les éléments constitutifs de la musique ont un rapport avec cette histoire (et c’est bien pour cela qu’on peut envisager une intervention !). En même temps, tout est mis en œuvre pour aider la personne à changer certains éléments de son comportement afin d’approcher, sinon de parvenir au plus près de la définition énoncée par l’O.M.S. : «La santé est un état d’aptitude au bonheur physique, psychique et social».
Lorsqu’on reprend musico-thérapie, il est question de musique, donc des Muses, ces neuf filles de Zeus et de Mnémosyne, la mémoire (la voici donc présente dès l’origine !). Il n’est pas inutile de rappeler que ces muses étaient spécialisées en histoire (Clio), astronomie (Uranie), tragédie (Melpomène), comédie (Thalie), poésie épique (Calliope), poésie lyrique (Érato), rhétorique (Polymnie), musique (Euterpe) et danse (Terpsichore). Un tel ensemble est on ne peut plus du domaine de la culture et c’est à ces divers niveaux que nous travaillerons en musicothérapie. (Il ne faut pas oublier ce que souligne Edgard Morin que le plus biologique est aussi ce qui est le plus imprégné de culture, le sexe, la mort.)

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