Dix métiers méconnus qui ont de l’avenir – Art-Thérapeute

Logo-France-TV-InfoEn quoi consiste l’art-thérapie ? « En un accompagnement dans un processus de création, qui permet d’aller vers un mieux-être », expose Patrick Laurin, artiste-peintre et formateur en art-thérapie à l’Inecat, l’Institut national d’expression, de création, d’art et transformation.
« J’accompagne essentiellement des personnes atteintes d’Alzheimer, poursuit-il. L’idée est de s’adresser à la personne, non aux symptômes. Car ce qui soigne, ce n’est pas l’art, c’est l’accompagnement dans le processus de création, parfois en l’absence de toute parole. On peut exercer en institution, en libéral, chez soi. »

Un témoignage sur les pouvoirs de l’art-thérapie ? « Cette personne atteinte d’Alzheimer, raconte Patrick Laurin, qui, en franchissant le seuil de l’atelier, était incapable de témoigner de sa présence. Sa fille me salue et me dit : ‘ah, c’est vous le peintre !’ Et la mère répond : ‘non, c’est moi le peintre !’ Elle s’est revendiquée comme auteure : quelque chose d’elle comme sujet a pu émerger. »

Ce qui marche avec la peinture fonctionne aussi avec la musique.

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L’art-thérapie au secours de la communication

logo-question-de-communicationDiagnostic d’une médiation manquée

Élise Vandeninden

Référence papier

Élise Vandeninden, « L’art-thérapie au secours de la communication. », Questions de communication, 15 | 2009, 79-92.

Référence électronique

Élise Vandeninden, « L’art-thérapie au secours de la communication. », Questions de communication [En ligne], 15 | 2009, mis en ligne le 01 août 2011. URL : http://questionsdecommunication.revues.org/479

L’utilisation de l’art en psychiatrie recouvre actuellement une multitude de pratiques dont les visions entrent souvent en conflit. Ces pratiques impliquent néanmoins une conception commune de l’art comme outil de communication. Une perspective selon laquelle la création se voit investie du rôle de « médiateur », capable de rétablir le contact entre, par exemple, le malade et le personnel soignant, ou entre l’aliéné mental, l’aliéné social qu’a fait de lui l’internement, et « l’extérieur ». Approcher l’art-thérapie à travers le prisme de la communication ne revient pas seulement à ouvrir un angle de recherche nouveau, mais conduit surtout à interroger ce dispositif dans ses fondements et donc à le mettre en question.

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