BMP – Une peinture pas comme les autres

BMP – Une peinture pas comme les autres
Dans mes textes, il m’arrive d’écrire sur mon petit compagnon à poils de peinture.
Aujourd’hui, cette peinture le concerne.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Ce matin, alors que je me prépare à faire naître une nouvelle esquisse, mon petit chenapan à quatre pattes en avait décidé autrement. Il saute sur le bureau et s’installe sur ma feuille blanche. Ce n’est pas la première fois qu’il fait cela. Mais d’habitude, il se met sur le côté et il me laisse dessiner. Lui, en attendant, s’amuse à suivre mon crayon ou mon pinceau. Par moments, il lui arrive même de donner des coups de patte.
Comme je l’ai écrit pour cette fois-ci, mon chat chocolat ne voulait pas se déplacer, il se trouvait très bien sur ma feuille. Feuille qui, de son côté, commençait à perdre de son blanc impeccable.
Je me suis dit : ok eh bien écoute, on va procéder autrement ! En regardant mon chat j’avais cette impression qu’il me comprenait. Son regard avait envie de m’en dire long.
Je commence donc à prendre mon crayon à papier et je fais quelques gribouillages juste à côté de ses poils. Avec ce mouvement, je me suis dit : ça va l’agacer et il va s’en aller plus loin… Mais non, ça l’amusait encore plus. Il regardait mon crayon à papier comme une souris qui bougeait sur ma feuille et de temps en temps, il lui donnait un coup de pattes pour l’emmener plus loin.
Finalement, j’ai trouvé ça rigolo. Je continue, de ce fait, à faire apparaître un peu plus de traits sur ma feuille. Sachant que je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire de cette feuille après. En attendant, je ne sentais aucun agacement venant de mon chat. Bien au contraire. Sans oublier la machine à ronronnements qui s’était mise en marche. Ce n’est qu’au bout d’un petit moment que monsieur le chat a été voir plus loin.
J’avais cette feuille devant moi avec plein de traits.
C’est à ce moment-là que l’idée m’est apparue de déposer des couleurs parmi tous ces traits qui jusqu’à présent ne donnaient aucune forme. Et justement, j’allais donc m’amuser à en trouver une.
De ce fait, je prends le médium, la peinture aquarelle, et je commence à déposer les premières couleurs vives avec mon pinceau sur ce semblant d’esquisse.
J’ai trouvé cette situation amusante. D’autant plus que ma petite boule de poils était revenue me voir.
C’est vrai pourquoi aller jeter cette feuille où il y avait plein de traits. Je pense que je souhaitais laisser l’imprévu se révéler à travers ces formes.
Plus j’avançais dans mes couleurs et plus j’observais qu’il y avait un petit visage de face qui prenait forme, mais pas que. Il y avait ce grand bec de perroquet.
Ma production avait pris sa forme et avait trouvé la vie sur cette feuille. Ce qui m’a aidée à mieux terminer ma peinture.
Quelques finitions ont été faites aux feutres.
Voilà comment est né ma production avec un petit peu d’imprévu et avec la présence de mon quadrupède. Sans oublier le plaisir de recherche une forme parmi tous ces traits.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille de 36 X 46 cm. J’ai utilisé de la peinture aquarellée, un crayon HB pour faire naître mon esquisse. Pour terminer des feutres à pointes fines.

Que ressentez-vous face à votre peinture ?

Je ne m’attendais pas à cette petite histoire avec mon quadrupède à poils. Nous avons passé tous les deux un bon moment à faire naître une nouvelle création. L’imprévu de l’instant présent.
Trouver une forme dans des traits mélangés qui, au départ, étaient juste pour pousser mon chat qui était bien installé sur ma feuille.

BMP – Un mélange de peinture et de feutres aquarelles

BMP – Un mélange de peinture et de feutres aquarelles
L’idée, faire une composition, en essayant de trouver de nouvelles idées au fur à mesure, et de les rajouter sur mon esquisse pour en faire une création pas comme les autres. Je crois aussi que je ne voulais pas aller trop loin dans ma « caboche ».

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Au départ, l’idée pour cette esquisse était de faire naître une tristesse sous la forme d’une création cubiste ! Comme je l’ai écrit il n’y a pas longtemps, j’apprécie beaucoup cette forme d’œuvre. Je trouve que ça me ressemble un peu. Ce qui est génial c’est que je peux aussi faire apparaître des petites formes aux plus grandes.
Pour celle-ci, je dessine donc mon visage triste sur une feuille blanche, la tête légèrement penchée sur le côté avec des yeux et un nez un peu décalé. Cette personne aura des cheveux longs. Une fois mon idée mise à plat sur ma feuille, je prends ensuite le médium la peinture aquarelle, avec un morceau de coton blanc, car mon idée était qu’il remplace le pinceau, mais subitement cela ne me disait plus rien. J’ai repris mon pinceau. Je l’ai donc repris avec la peinture aquarelle, en faisant plein de grands gestes. J’ai donc déposé divers tons multiples en jouant avec des mélanges, et j’en rajoutais encore et encore, et subitement, je trouvais que je faisais naître  un nouvel arc-en-ciel à ma façon qui lui apparaissait sur toute ma feuille et donc sur mon esquisse. J’étais trop bien dans ma tête, je trouvais cette idée bien meilleure que celle que j’avais eue en premier. Je n’étais pas bien sure de bien pouvoir jouer avec les mélanges si j’utilisais le coton blanc. Sur ce moment présent je ne le sentais pas dans ma tête, et puis il y avait ce point d’interrogation qui ne voulait pas disparaître de mon cerveau.
Une fois ma composition terminée, je repasse avec un feutre marron sur tous mes traits au crayon à papier. Puis, je voulais continuer à rajouter un petit plus ; pour ce faire, je prends mes feutres aquarelles et je rajoute d’autres couleurs sur ma peinture aquarelle : du noir, du jaune, du marron, du rouge, et du bleu pour former une larme.
De ce fait, ma production cubiste n’est pas aussi triste que je le souhaitais au départ. Il y avait ce côté cool, imprévu accompagné de cette petite note de plus, due à cette idée de rajouter au dernier moment. Comme cette forme de larme bleue.
Finalement c’est une création colorée, mais qui ne me semble pas comme les autres. Dans ma tête, celle-ci est effectivement à part !

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille de format 36 x 46 cm. J’ai utilisé un crayon HB pour l’esquisse. De la peinture aquarelle pour recouvrir mon ébauche et des feutres aquarelle.

Que ressentez-vous face à votre création ?

J’observe ma production, je me sens quelconque. En fait je ne sais pas trop, je suis ambivalente. Subitement dans ma tête ça vire de bord, je me suis amusée à dessiner autrement. Cette production est à part, subitement je la savoure. Il y a des moments comme cela qui ne s’expliquent pas vraiment, et je ne veux pas non plus rentrer dans un de mes grands délires à chercher à comprendre pourquoi et comment. Je tournerais en rond et cela pourrait également faire fuir ce moment que j’ai apprécié.