J’aime bien la musique jazz, le soir, il m’arrive d’allumer une bougie à la vanille et de me mettre cette musique :
En même temps, soit je me prends une boisson chaude, soit je lis un peu. C’est de là, qu’est venue cette idée de retranscrire en une forme « monsieur jazz ».
Voici, si désiré, un lien qui explique l’origine du jazz en voici le début :
« L’origine du jazz se situe à la fin du XIXe siècle dans le sud des États-Unis et prend son essence au cœur de la communauté afro-américaine.
L’histoire du jazz s’est nourrie de la rencontre entre la tradition européenne et la tradition africaine.
Le jazz est le résultat d’un mélange de plusieurs styles présent au début du XXe siècle aux États-Unis qui sont le blues, les negro-spirituals et le ragtime ».
Pour le reste de la lecture, il suffit juste de cliquer sur ce lien : fr/histoire-du-jazz/
Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?
Pour concrétiser mon croquis, je dois dire que c’est le son du tuba qui, pour moi, représente le mieux le son du jazz. Ce sera donc le tuba qui servira de base, mais il aura une grande particularité qui le rendra unique, il aura des pieds pour pouvoir danser, et il aura aussi un visage. Mais le plus important, dans cette création, et donc dans mon esquisse, sera de faire apparaître une forme générale du tuba même si celle-ci est détournée. C’est cela qui me plaît, détourner une forme pour lui apporter encore plus d’émotion esthétique et de couleurs.
L’idée étant là, je me lance aussitôt à faire apparaître les premiers traits avec mon crayon à papier sur ma feuille. Je commence donc par le visage, puis celle d’un corps mélangé avec la forme du tuba. Le mouvement des deux sonne la transformation de ce cuivre au son du jazz. Puis j’ai terminé par les pieds. J’avais cette impression de rajouter une petite dose d’humour dans la naissance de mon croquis, j’aimais bien. Je trouvais une fois fini, que tout allait bien ensemble.
Vive les couleurs ! J’apprécie ce moment, même si parfois, je sens l’angoisse monter. J’essaye de la repousser toujours un peu plus à chaque fois.
Je vais donc m’amuser entre les tons : rose, vert, bleu, rouge, jaune, marron, orange. C’est le bien-être qui apparaissait dans mes mouvements y compris dans les couleurs, tout comme la douceur, cette douceur que je retrouve dans cette musique que j’écoute le soir avec la senteur de l’odeur de la vanille. Pour bien terminer j’ai fait quelques finitions avec des crayons à pointes fines.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Cette production a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. Comme médium de la peinture aquarelle, un crayon HB pour faire naître mon esquisse et des crayons à pointes fines.
Que ressentez-vous en face de votre production ?
Je regarde ma production, je me dis même si elle ne donne pas envie de danser, elle restera unique, y compris avec le son de ses notes. L’instant présent est si important. Dans ma tête, la couleur est présente mais je la trouve trop mélangée, je n’arrive pas à en attraper une.