BMP – Une forme qui s’appelle un corps


Une femme de face. Une forme qui devrait ressembler à une tête, pas de visage juste ce trait ce début de menton. Est-elle timide ? Allez savoir. Un corps qui n’a pas de bras, juste cette posture. Ce corps légèrement de côté, et discret. Mais qui est là dans le temps présent.
Je dirais seul le corps est présent, la tête est partie ailleurs mais où ?

Comment avez-vous dessiné ?

Dans ma cuisine, devant la fenêtre. Le soleil est là mais joue à cache cache…
J’ai commencé par dessiner le bas du corps, le pied.
Il y a eu cette idée qui est ressortie subitement, représenter des espèces de vices qui tiennent le corps afin qu’il ne parte pas en morceaux, mais je ne sais pas, une partie dans ma tête ressentait une certaine frayeur et je me suis arrêtée net. Je n’ai représenté que deux vices, qui se trouvent sur le côté du sein, à gauche quand on regarde mon esquisse.
Ensuite j’ai continué avec mon crayon tout en remontant vers le haut pour réaliser se visage qui n’est pas présent. Juste la forme. Et ce chignon un petit trait de distinction. Un chignon bien réalisé je trouve mais qui met la nuque en valeur chez une femme. Une touche de plus de sensualité à mon esquisse.
Je me suis finalement arrêtée pour réaliser un corps et sa posture et tout cet ensemble qui pourrait le mettre en valeur.
Je voulais travailler ma façon de travailler avec les crayons. Un corps bien dessiné peut faire ressortir de belles courbes harmonieuses. Ce petit côté de recherche aussi en réalisant mon esquisse.

Matériaux

Dessin réalisé sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
J’ai utilisé : un crayon 2B , 2H. Fusain et mines de plomb étude. Crayon graphique.

Qu’avez-vous ressenti ?

Ça m’a rappelé que parfois j’ai cette attitude à vouloir cacher mon visage. Une timidité qui prend la relève. Ce manque de confiance. Cette angoisse de pouvoir me regarder sans avoir un recul envers ce corps. Cette cicatrice que je trouve énorme sur ma joue alors que non.
Un petit mal être est apparu. Des tas de questions m’envahissent, j’ai essayé d’en trouver les réponses. Mais rien. Une pause trop fort dans ma tête.
Je pense aussi que c’est cela qui m’a fait changer de direction au court de la réalisation de mon esquisse.
Réaliser un corps avec une forme plus réaliste en essayant d’en faire ressortir une jolie posture et d’en faire ressortir de la sensualité.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

J’aime dessiner des corps pas complètement présents entièrement, malgré le mal avec le miens, j’essaie de faire ressortir un certain charme.
Un calme en observant mon dessin.
Un rayon de soleil à pointé son nez j’en ai profité pour la photo.

Sortir de la honte en 5 étapes par Les valeurs personnelles

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La honte ressentie

Les personnes qui ont vécu une expérience de vie avec un ou une manipulatrice perverse narcissique se retrouvent pratiquement toujours confrontées à un état de choc lié à une profonde honte.
Honte d’avoir commis des actes qu’elles n’auraient jamais réalisés sans l’influence diabolique de ces personnalités perverses.
Honte même d’avoir eu des pensées totalement amorales et révoltantes.
Honte d’avoir laissé le manipulateur pervers piétiner les valeurs inhérentes à leur personnalité.
Honte d’avoir piétiné elle-même ses propres valeurs pour plaire au pervers narcissique.
Le pervers narcissique n’a qu’une seule et unique « valeur » : lui-même.
Le manipulateur pervers n’a comme valeurs que celles qui lui apportent un bénéfice personnel, que ce soit en le flattant, ou comme moyen pour imposer à l’autre un comportement qui lui sera favorable.
Ce qu’il pourra exprimer comme valeur va donc fluctuer pour s’adapter au mieux à l’évènement, l’enjeu et les personnes concernées.
Tout doit tourner autour de son nombril, tout doit l’alimenter, le satisfaire.
Les valeurs personnelles, comme tout le reste, doivent être au service du manipulateur pervers narcissique, exclusivement.

Sortir de l’état de honte

Une victime de pervers narcissique possède un excellent moyen pour sortir de la honte ressentie : reprendre possession de ses valeurs essentielles afin de les utiliser comme socle, comme fondation à une nouvelle construction stable et lumineuse.
Depuis le temps que j’accompagne les victimes traumatisées par une relation avec une personnalité perverse narcissique j’ai vraiment pris conscience que la réappropriation des valeurs est le passage incontournable à toute tentative saine de reprise en main personnelle.
Ce passage favorise grandement l’amorce des changements nécessaires afin de ne plus retomber dans les pièges de la dépendance affective et de la manipulation perverse qui l’y amène.
Avant d’aborder ma méthode en 5 étapes, je vous conseille de lire les 10 valeurs de bases proposées par le chercheur en psychologie sociale Shalom H. Schwartz.

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