BMP – Joueur de cartes aux trois visages avec une moustache

BMP – Joueur de cartes aux trois visages avec une moustache
Avec la forme cubiste, on peut s’amuser encore et encore, on peut faire apparaître de drôles de visages avec des corps légèrement décalés, ce qui renvoie au bizarre. Mais peu importe, le tout c’est de prendre son pied à faire apparaître une composition.
Pour moi, en ce jour, ce qui m’amusait c’était les trois visages, tout en gardant le mouvement du cubisme mais aussi ce petit plus qui était de mélanger la peinture aquarelle avec les encres liquides, sans que l’on puisse en observer la différence.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

D’abord gardons le côté gentlemen, puis l’idée du coloré et ce mouvement qui nous enverrait dans la bizarrerie.
Il y avait aussi autre chose : j’avais cette envie de laisser les couleurs liquides déborder légèrement sur la surface à côté, pour provoquer un léger mélange inattendu, sans savoir ce que cela va finalement donner comme couleur.
Me voilà donc lancée avec mon crayon à papier pour faire apparaître ces trois visages, qui appartiendraient à la même personne, et aussi de dessiner une moustache car je pensais à mon psy. Oui, je rigole, mais en attendant cette moustache elle est intégrée dans la forme de mon esquisse, sans oublier le côté gentleman avec cette forme de chapeau arrondi. J’avais cette cette image des encres qui déborderaient un peu dans ma tête, et ça me plaisait beaucoup.
Puis j’ai continué mon esquisse en dessinant un corps décalé dans ces formes et je trouvais cela drôle, car cela allait bien avec le fait que c’était comme un magicien, un joueur de cartes, qui était donc capable de transformer son propre corps.
Tout me semblait bien tenir debout dans ma tête quant à la forme de mon esquisse que je venais de terminer en dessinant un jeu de cartes dans les mains de ce gentleman.
Il ne me restait, pour terminer, qu’à jouer avec les différentes couleurs, entre celles de la peinture aquarelle et des celles des encres liquides.
Avec l’aide d’un pinceau, j’ai commencé par mettre les couleurs des encres liquides, sur le visage, le chapeau et la moitié du corps. Pour le reste, j’ai utilisé la peinture aquarelle. Au début, je percevais bien la différence, mais plus par la suite, mais cela n’avait pas d’importance, puisque je savais avoir déposé ces deux différents médiums.
J’ai aussi déposé mon angoisse du matin. En fait cette angoisse on ne la perçoit pas. Elle est noyée dans les couleurs et avalée par l’émotion du bien-être que j’ai senti en déposant les couleurs sur mon esquisse.
Une fois terminée, j’ai fait quelques finitions avec un crayon gris Farber-Castell Ptt artist pen.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. Comme médium des encres liquides, de la peinture aquarelle, un crayon gris Farber-Castell Ptt artist pen, et aussi un crayon HB pour faire naître mon esquisse.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

J’observe ma production, les couleurs vont dans ma tête. Mon pouls tape fort sur le côté droit. Je ne ressens rien de négatif ! En fait je crois car j’ai un peu de mal à réfléchir, ça me semble loin.

BMP – La cage thoracique en forme d’ampoule

BMP – La cage thoracique en forme d’ampoule
Cette idée est survenue à la suite de douleur que j’ai depuis un moment dans la cage thoracique et qui provoque des problèmes de respiration. J’en connais la cause et une autre opération sera nécessaire. Cela m’angoisse un peu, en fait j’accumule les opérations. Voilà donc d’où est venu cette production qui a aussi pour but de faire passer cette angoisse en la transformant.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

C’est en ouvrant une lumière que l’idée de la forme de mon esquisse est venue. Je parle de l’ampoule ; oui il y a ce mouvement de la lumière qui se déclenche quand on touche à l’interrupteur. Dans ma tête, j’avais l’image de l’air que l’on inspire par le nez et fait se gonfler notre cage thoracique. À ce moment-là, elle est vivante, elle bouge sous l’effet de l’air. Je me suis alors demandé pourquoi ne pas rassembler ces deux idées : l’ampoule et la cage thoracique. Il restait la question de trouver comment intégrer des deux formes en une seule.
Mais quand on regarde une ampoule et la forme de la cage thoracique, toutes les deux finalement présentent une forme arrondie. J’ai alors pensé à rajouter un petit plus à cette forme de base, à savoir un début du bassin et les vertèbres. Je trouvais que cela donnerait plus de réalité à la création.
Pour commencer mon esquisse, j’ai donc représenté par un trait très fin, pratiquement invisible, l’arrondi de la forme de l’ampoule. Puis à l’intérieur de cette forme, j’ai dessiné la cage thoracique. Ont suivi le début du bassin et les vertèbre. Pour finir j’ai fait apparaître le culot, ce qui a donc terminé mon dessin et permis de voir la forme complète de mon ampoule transformée.
Pour le manteau de couleur, je ne voulais pas déposer uniquement le gris de mon crayon à papier, alors j’ai déposé des couleurs de peinture aquarelle : violet, rose, bleu, jaune, vert et un léger marron.
Une fois cela terminé, pour apporter la couleur de la lumière de l’ampoule quand elle est allumée, j’ai rajouté autour d’elle avec du pastel, du jaune, de l’orange et du bleu, des couleurs vives pour retranscrire le fait que cette cage thoracique fonctionne bien grâce à l’éclairage de l’ampoule et à son énergie ! Ce duo fonctionne bien ensemble ! Aucun court-circuit rien !

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. Comme médiumn : la peinture aquarelle, les pastels secs et un crayon HB.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

J’observe ma production, et je sens qu’en moi l’air passe mieux dans mon nez, je sens bien ma cage thoracique, elle est moins lourde à porter par rapport à cet été. La douleur est là, mais je l’ai transformée et ça, c’est cool ! Le positif est là.