BMP – Avoir un coup de cœur !

BMP – Avoir un coup de cœur !
Tous les jours, je vais sur un blog, et j’y ai eu ce coup de cœur, car ça bouge, il y a des découvertes mais aussi des événements. Oui j’apprécie de me balader sur ce blogue. Et c’est parce que j’ai eu comme un coup de cœur tout comme cette exposition à Poitiers à la galerie « le miroir » que j’ai voulu traduire cette expression par un dessin.
Cette expression « avoir un coup de cœur », c’est tout simplement « être fasciné par quelque chose, avoir un intérêt pour quelque chose ou pour quelqu’un ». Et souvent, un coup de cœur, c’est quelque chose de soudain, c’est quelque chose qu’on ressent tout de suite. Comme pour ce blogue. Dès qu’on voit quelqu’un ou dès qu’on voit quelque chose, on sait, on sent que cette chose là, on l’aime. Il n’y a pas besoin de réfléchir. Donc, on est fasciné, intéressé par quelque chose ou quelqu’un; c’est un sentiment soudain.
Pour concrétiser mon ébauche, j’ai joué avec les mots : coup et cœur ! En fait en soi, les coups j’en ai trop reçus et ils me dont peur, mais ce coup là, c’est autre chose. Il apporte du bien-être et c’est ce que je voudrais exprimer dans mon dessin.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Ce coup de cœur, je vais donc le faire apparaître par le biais d’une espèce de « gourdin » où sera accroché un cœur. Cette forme rassemblera en une seule le plaisir ressenti par la personne, et ce mouvement de bien-être qui va l’envahir.
Concernant le choix des couleurs, il fallait donc que je dépose des tons gais, en utilisant comme médium la peinture aquarelle.
Dans ma tête, la couleur jaune me parlait beaucoup, comme une envie de déposer de la chaleur, une douce chaleur enveloppante.
J’avais cette sensation de bien-être qui ne me quittait pas. Comme cette sensation est importante il fallait la montrer, la faire entendre dans mon dessin, et aussi de la douceur, pas de violence. Je me suis donc baladée dans les couleurs : jaune, orangé, beige en passant par une goutte de blanc et de vert de phtalocyanine.
Les finitions ont été faites au feutre noir et au crayon à papier.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille blanche de format 36 à 46 cm. Comme médiums : de la peinture aquarelle. Un crayon HB pour donner naissance à mon esquisse. Pour les finitions, un feutre noir à pointe fine.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Je regarde ma production, une envie de rire est là, car je me dis que même si ma production rentre dans le bien-être, je n’aimerais pas en recevoir « un coup » C’est cela qui est super quand on se permet de se laisser à imaginer. Je vous laisse donc partir dans votre imagination.

J’ai également présenté cette création au miroir de Poiriers à l’exposition ‘brut Génies insolites et artistes hors-les-normes le samedi 16 septembre lors de les journées du patrimoine 🙂

BMP – Un flamant rose, une rose flamant

BMP – Un flamant rose, une rose flamant
Quand je me promène dans le jardin botanique, j’aime passer devant les flamants, surtout au moment des naissances. C’est une espèce que je trouve majestueuse. Leurs couleurs dégradées me renvoient au goût des fraises Tagada. Lorsque les flamants se déplacent sur leurs grandes pattes, j’ai l’impression qu’ils vont se lancer dans une danse effrénée.
Ces  oiseaux aquatiques de la famille des Phœnicoptéridés ont une excellente capacité motrice, il suffit de les observer pour s’en apercevoir. Et c’est en les regardant qu’une nouvelle idée a surgi : faire naître une création qui fera partie de la série transformation.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Comment pouvais-je transformer la forme de cet oiseau aquatique ? C’est la question que je me posais en les observant. Par quelle forme remplacer leur corps ? Tandis que j’étais assise là, je regardais aussi tout autour de moi. Il y avait des arbres avec leurs feuilles et j’apprécie d’en observer leurs divers tons, et cela, même en été.
Puis mes yeux se sont portés dans la direction d’un rosier grimpant. Je le trouvais bien coloré, et cela, sans oublier l’arôme qui s’en dégageait ! Mais dans ma tête, il ne se passait rien ! Mais, je n’avais pas a trouvé de réponse à mon questionnement. Comment transformer mon flamant rose ? Mais subitement, dans ma tête, ce lien est apparu, et oui, je pensais : « flamant rose, rose du rosier ». La réponse à mon interrogation était là elle me parlait fortement !
De là où j’étais assise, j’ai choisi de fixer mon attention sur un des flamants qui par bonheur était calme, Et oui je cogitais dur ! je visualisais une belle rose à la place du corps. Je dessinais cela en moi. Et cette idée, je lui ai donné vie, dès que je suis rentrée.
Seulement avec les dissociations il me fallait écrire vite celle-ci sur un papier pour qu’elle ne se perde pas dans le néant.
Ce n’est un peu plus tard que j’ai donné vie à mon esquisse. Pour les couleurs, je souhaitais comme médium la peinture fluorescente métallique. De là, je me suis baladée dans les dégradés de roses. Rose-rouge bien pâle. Avec une pointe de noir et de gris. Les finitions ont été faites avec un feutre rose.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Création conçue sur une feuille blanche de format 36 à 46 cm. Un crayon HB pour donner naissance à mon esquisse. De la peinture fluorescente metalic et un feutre rose.

Que ressentez-vous quand vous regardez votre création ?

Je regarde ma production, et je salive, c’est le ton rose qui me renvoie dans le monde des friandises. Mais subitement, c’est l’acidité qui prend la relève.
En attendant voici un flamant pas comme les autres, mais surtout il est là ce petit plus, il dégage des arômes fruités que l’on ne trouve nulle part ailleurs !