BMP – Le petit frère de Monsieur Sherlock Homes

BMP – Le petit frère de Monsieur Sherlock Homes
Comme je me suis bien amusée, dans le passé, à faire naître Monsieur le Sherlock Home de la série policière, je me suis dit qu’il aurait besoin d’un petit frère, qui sera tout aussi déjanté dans sa forme que son grand frère !

BMP – Un drôle de Sherlock Holmes !

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Par ce matin bien froid, c’était la notion de dédoublement qui était en moi. Dédoublement, et cela me porte à rire, car j’ai l’idée de créer un Sherlock Holmes qui serait dissocié, avec un Grr Grr super intelligent, ce qui apporterait une grande aide pour élucidé les enquêtes. S’il vous plaît, laisse-moi ce sourire sur mes lèvres. D’office, cette création sera colorée, puis j’avais envie de couleur dans ma tête. Les couleurs exprimeraient les valeurs importantes de ce petit frère policier.
Pour faire naître mon esquisse, dans ma tête, je devais donc dessiner mon envie de dédoublement par l’aide des deux visages, puis je rajouterai deux pipes, puisque dédoublement il y a. Je rajouterais au fur et à mesure d’autres formes comme des boutons de manchette, des formes évoquant des fenêtres, un petit violon, puisque ce monsieur aime la musique. Sans oublier la paire de lunettes, et les yeux, j’en dessinerai trois, quatre.
Je percevais bien cette image, mais pour la rendre plus vraie, je devais donc déposer toutes mes idées sur ma feuille. Je me suis donc lancée et hop mon esquisse est déjà terminée. Je me frottais déjà les mains à l’idée d’y déposer les diverses couleurs ainsi que des tons des couleurs pour les tissus. Oui, je me dis ce matin que tout ce qui est liquide peut s’étaler sur ma feuille. Plus j’avançais sur ma création et plus je trouvais celle-ci éclatante. Elle devenait comme je le souhaitais dans ma tête. Quelques finitions par-ci par-là, ont été faites aux feutres.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille 36×46 cm. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse. Pébéo déco glos, brillant, ainsi que des tons Setacolor light, tissus.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Je regarde ma production et je me dis, chouette le petit frère de Sherlock Homes est là, la famille s’agrandit. Dans ma tête je me sens balancée dans les couleurs qui restent collées à mon cerveau. Je me sens attirée.

BMP – Le cocon dans les couleurs

BMP – Le cocon dans les couleurs
Cette idée m’est venue, car depuis mon réveil, j’avais froid même si derrière la fenêtre le soleil est présent. Je n’avais qu’une envie, me remettre en boule dans un endroit chaud par exemple sous un plaid. J’ai même ressorti mes gilets, alors que d’habitude, je ne suis pas frileuse. Cela m’a étonnée.
C’est donc l’envie de me remettre en boule au chaud que je vais retranscrire en une forme sur ma feuille.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Dans ma tête, j’avais envie de couleur, de chaleur et donc de me mettre en mode en boule comme un œuf ! Mais dès que j’ai pris mon crayon à papier pour faire apparaître les premiers traits sur ma feuille blanche, j’ai ressenti le besoin de me sentir serrée, contenue. Cela, je devais aussi le dessiner.
L’idée était donc que je fasse apparaître un corps enroulé sur lui-même, mais bien serré. Ainsi, cette chaleur sera bien maintenue. Je sentais celle-ci se mettre en place sur ma feuille. Mes mains étaient gelées. Mais plus j’avançais dans mon esquisse, plus je sentais cette chaleur envahir mon corps. C’était un peu comme un feu qui restait allumé grâce à la braise et qui subitement jaillit d’un coup par l’aide d’un coup de vent. Que ça faisait du bien !
Le corps était donc dessiné sur ma feuille, mais je ne sais pas, une angoisse était là à vouloir monter. Alors mon autre idée était d’entourer ce corps en boule comme un œuf, de couleurs diverses, comme pour ramener encore plus de chaleur, mais aussi de douceur. Ainsi, cette angoisse fuira. En fait, je pense que je souhaitais aussi déposer sur ma feuille, cette chaleur subite qui avait saisi mon corps et ma tête, alors que je dessinais. Le mouvement de mon poignet et de ma main étaient en symbiose avec cette chaleur qui faisait du bien.
J’ai donc commencé par rajouter des traits de séparation autour de ce corps pour renforcer ce mode cocon, en boule. A ce moment précis, je souhaitais juste laisser mon cerveau s’exprimer. Pour ma part, je devais juste retranscrire ce qu’il me dirait.
Je me suis sentie subitement vidée dans mon corps qui, d’un coup, me paraissait tout plat. Cela m’a donné cette impression que ma tête était toute seule.
Après une courte pause, j’ai repris mon dessin, sur lequel j’ai commencé à déposer les premiers traits noirs, accompagnés de petits motifs simples sur le corps. Je souhaitais déposer beaucoup de noir alors qu’au début, ce n’était pas le cas. Quand j’ai ensuite commencé à déposer les premières couleurs (peinture aquarelle) je me suis sentie apaisée. J’ai eu la même réaction qu’au début : laisser mon cerveau décider. Quelques finitions ont été faites aux feutres de couleurs diverses.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. Comme médium, la peinture aquarelle. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

Quand je regarde ma production de loin, ma première impression dans ma tête m’a angoissée, car je percevais une cible au centre de ma feuille. Mais après, j’ai été attrapée par les couleurs et ça, ça fait du bien.