BMP – Des couleurs

J’ai l’impression que mon corps a du mal à ne pas partir en morceaux. Je suis à la recherche d’une colle réparable ! 9a existe cela 🙂 ?  j’essaie de faire en sorte que mon cerveau lui reste bien accroché dans ma boite crânienne MDR et ça c’est une histoire infinie ! 

En attendant, j’essaye de profiter de mes pinceaux, du présent du soleil. Au moins ça j’aime trop!

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?

Passer un moment avec des couleurs, rien de plus. Essayer d’y prendre du plaisir et en même temps d’éliminer ce qui m’inquiète, c’est possible ça ? mais oui oui oui !

Mon idée, je voulais inonder ma feuille de couleurs diverses, pour les mélanger. Comme pour mélanger ce présent qui semble parfois si incertain et le mettre en harmonie avec l’instant du futur !

Pour concrétiser cette naissance j’avais du papier de soi, mais aussi des encres de Chine que je venais de m’acheter. Je suis comme trop pressée de m’en servir. J’ai l’impression d’être une petite fille qui a hâte de déguster une sucette rempli d’arômes. Car finalement c’est bien ce qui se passe quand je dépose mes couleurs sur ma feuille. Le rouge c’est la fraise, le vert c’est le  kiwi, le bleu comme le fruit du prunier bleu de Belgique. Avec toutes les senteurs qui s’en dégagent..

Je devais également mesurer la dose d’eau que je déposerais avec mon pinceau pour ne pas trop noyer toutes mes couleurs sur et à coté du papier de soie que je déposerais sur ma feuille sans aucune pointe de colle.

La quantité d’eau devait être suffisante pour que le mélange de l’ensemble se fasse dans l’harmonie. J’ai donc commencé par déposer mes premiers carrés de couleurs en soie sur ma feuille, que j’ai fais tenir avec de l’eau, en fait, l’eau remplaçait la colle. Puis j’ai pris ensuite mes couleurs d’encres de Chine que j’ai mélangé au début avec l’eau et cette eau s’est ensuite mélangée sur et autour de mon papier de soie.

Plus j’avançais et je trouvais mes mélanges pétants. C’est quelque chose que j’aime, car je me plonge littéralement dedans et cela vide ma tête. Une fois ma feuille remplie de divers tons, j’ai repris par ci, par là avec des couleurs d’encres  de Chine.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Par moment quand je plonge dans mes divers tons je ne me sens plus moi, enfin ce que je veux écrire, que le mal-être n’est pas là etc pour un temps et ça c’est trop cool!

Il manque des couleurs dans le monde je trouve depuis quelque temps ! C’est anxiogène ! Je me suis amusée à faire naître cette production !

Matériaux utilisés : Production conçue sur feuille blanche 36 x 48 cm.

Peinture aquarelle, papier de soie, encres de Chine de couleurs.

 

 

BMP – La feuille de nénuphar dans tous ses états

BMP – La feuille de nénuphar dans tous ses états
Toujours dans l’esprit de l’automne, mais peut être plus dans des couleurs flashies.
C’est en revenant d’un RDV et c’est en passant par le Jardin botanique où je trouve souvent des trésors pour mes créations, que ce soit pour les ateliers à la TJM ou pour moi, que  j’ai trouvé cette feuille de nénuphar.
Bien évidement je me suis dit que j’allais en faire quelque chose, la refaire revivre dans des couleurs et des formes.
En la ramassant et en la ramenant chez moi, je n’avais pas vraiment d’idée, mais je savais bien que j’en aurais une, je devais juste laisser le temps.

Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre composition ?

Pour faire naître ma production, je me suis installée à la fois à l’extérieur et à l’intérieur.
Mon idée était de transformer cette feuille de nénuphar dans tous les états.
J’ai procédé ainsi :
1- J’ai pris une grande feuille, blanche de format 50 x 70 cm à grain fin, et je l’ai posée à plat sur la table.
2- J’ai pris ma feuille de nénuphar et je l’ai découpée légèrement avec un cutter.
3- Une fois cette étape terminée, j’ai posé la feuille sur la grande feuille blanche, j’ai pris des pastels secs et j’ai rempli les creux découpés, par de la couleur.
4- Une fois terminé, j’ai choisi des couleurs en bombe, et j’ai vaporisé autour de ma feuille de nénuphar, puis j’ai laissé sécher.
5- J’ai ensuite retiré la feuille de nénuphar et j’ai mélangé toutes les couleurs avec du coton blanc.
6- Je me suis dirigée dehors, avec ma feuille de nénuphar, ma grande feuille blanche colorée car là, j’allais mettre en place ma dernière idée, qui était de laisser plusieurs fois l’empreinte du nénuphar à plusieurs endroits sur ma grande feuille blanche et ça sur le motif qui était déjà bien évolué grâce aux divers mélanges du couleurs pastelles que je venais de faire juste avant. A chaque fois que je positionnais ma feuille de nénuphar, je la recouvrais de couleurs différentes. Tout en essayant de faire apparaître un motif nouveau qui reste dans la continuité du premier ainsi de suite.
Pour la touche finale, j’ai mis par-ci, par-là des petits rajouts aux couleurs pastelles aux endroits où il n’y avait pas assez de couleur.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin fait sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin, bombes de couleur, feuille de nénuphar, pastels secs. Cutter.

Que ressentez-vous en regardant votre production ?

Ma production posée sur le chevalet. Je me dis que tout cela, c’est juste à partir d’une feuille de nénuphar. Le mouvement, la gaieté et l’automne sont présents. Cela respire mieux dans ma tête.