Je souhaitais faire une production qui se rapprocherait de la nature avec des oiseaux. Cette idée m’est venue car dans mon petit jardin, il y avait un merle chanteur qui se faisait bien entendre. Pourtant deux, de nos chats étaient là à l’observer ! Mon autre idée, était d’incorporer la forme des ailes dans un visage, de manière à ce que ces oiseaux et ce visage ne fassent qu’un.
Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?
Comme je l’ai écrit, je souhaitais faire apparaître un mouvement, grâce à la position des ailes des oiseaux. Une certaine grâce me parlait dans ma tête.
Mon désir également. Faire parler la situation d’originalité, en espérant qu’elle ferait naître en même temps, une pointe d’émotion esthétique. Avant de commencer mon esquisse, je devais réfléchir à la manière dont J’allais positionner les oiseaux qui seraient à la place des yeux. Ce serait cela l’originalité. Je devais dessiner les oiseaux de la même grosseur.
J’ai donc fait apparaître un visage de femme. Puis j’ai positionné les yeux des oiseaux à la place des yeux du visage, suivra le corps et les ailes. Une fois cette étape faite, j’ai continué avec le nez et la bouche, en maintenant mon idée de faire naître une production originale. Tout l’ensemble devant créer l’émotion esthétique. J’ai finalisé mon esquisse par le cou. Je réaliserais tous les petits détails au moment de déposer ma peinture aquarelle sur mon croquis.
Concernant les couleurs, j’ai repris celles de la nature : le vert, le marron. Une pointe de jaune pour rappeler le blond des cheveux, du blanc pour éclaircir les couleurs par endroits. Les finitions, étant faites au fur et à mesure avec mon pinceau. J’essaie de faire de plus en plus cette méthode, mais parfois j’oublie.
Quels matériaux avez-vous utilisé ?
Cette production a été conçue sur une feuille blanche de format 36 x 40 cm.
J’ai utilisé comme médium de la peinture aquarelle et un crayon HB.
Que ressentez-vous en regardant votre production ?
Je me sens un peu plus apaisée qu’au début. J’ai quelques problèmes de coordination avec mes membres. Ce qui m’angoisse pas mal. Mais cette angoisse était moins présente au moment de dessiner. Mon cerveau n’est pas fixé sur cette contrariété mais sur le mouvement du pinceau.
Je ne me sens moins serrée. J’aime toujours autant prendre mon crayon.