BMP – Chaleur pour une nouvelle année !

BMP – Chaleur
Pour donner vie à cette nouvelle production, j’ai pris comme support une planche en bois contreplaquée qui était abîmée. Ma réaction était que les couleurs panseraient ce qui était esquinté.
Je n’ai pas retranscrit dans cette création ce que je ressentais au fond de moi, mes émotions. Je les ai transformées en autre chose, quelque chose de l’ordre de la chaleur, une chaleur douce et réconfortante. Quoi de mieux pour passer à la nouvelle année 2023 qui pointe son nez !

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Mon idée de départ était que dans le bas de ma création, je dessine des larmes qui se mélangeraient dans les vagues de la mer. Un peu plus haut, il y aurait  une forme de mandala qui devait aller avec les vagues et les larmes. Mais dans tout cela il y avait une autre idée, mon idée de départ, de réaliser une sorte de sculpture sur bois. Mais voilà cette idée n’est pas restée.
Je l’écris bien souvent, quand mon cerveau est inondé et que ça dépasse la barrière allant dans ma tête, ma stabilité est beaucoup plus fragile. C’est justement dans ces moments qu’il est important que je prenne mes pinceaux. C’est ce que j’ai fait, car je ne savais plus quoi dire et faire et encore moins choisir !
J’ai donc pris un crayon à papier, ma plaque de bois et j’ai commencé à dessiner, et ceci sans trop réfléchir puisque je n’avais rien de bien fixe dans ma tête. Cela n’empêche pas les surprises de naître.
Une fois mon esquisse terminée, le mouvement de la mine de mon crayon bien incorporée sur cette planche, je constate que les vagues sont présentes, des espèces de larmes qui pourraient nous faire penser à autre chose… Et c’est cela qui est intéressant : c’est cette autre chose. Sans oublier la forme de ce beau soleil qui pourrait apporter une touche de chaleur à ma composition. D’où son titre : chaleur. Concernant le reste de la forme de mon ébauche, j’écrirais que c’est le hasard.
En attendant, après l’avoir observé de loin, je percevais les couleurs que je pourrais y intégrer. Pour cela, la peinture acrylique sera la bienvenue, tout comme cette promenade à travers les tons : bleu-vert, bleu, jaune, jaune orangé, couleur, orangé, bleu, rouge. Pour apporter un petit plus, j’ai fait quelques finitions au feutre bleu.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Planche de contreplaqué mesurant 76 cm de large et de 61 cm de long. Un crayon à papier, de la peinture acrylique, un feutre bleu.

Que ressentez-vous devant votre création ?

Je perçois la chaleur avec ce beau soleil et ses couleurs. J’essaie de transférer cette chaleur dans ma tête. Pour le reste, est-ce si important ? Je n’en sais rien, alors peu importe. J’ai juste envie de dire : restons ensemble sur cette douce chaleur et cette transformation.

Merci pour votre fidélité

Je vous souhaite un passage tout en douceur pour cette nouvelle année 2023. Dans l’espérance d’un monde respectueux de la femme, de l’homme et de la nature. Une année d’écoute et de partage. Que vos souhaits les plus précieux se mette en place sans oublier la santé !

BMP – Corps. Un mélange de feutres et de peinture aquarelles

BMP – Corps forme aux feutres
Mélange de feutres aquarelles et de peinture aquarelle, sans oublier d’y rajouter un petit dégradé de couleur.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

J’avais tout d’abord envie de laisser venir des traits avec le crayon papier sur ma feuille bien blanche, sans trop réfléchir, et peut-être d’essayer d’en faire une forme.
Je n’avais pas de forme d’esquisse en tête, je commence donc par dessiner des traits comme pour faire des séparations ce qui donnera un fond pour ma production. Dans ce fond, je pourrais intégrer des petits dégradés en allant vers du plus clair au plus foncé.
Ensuite, je me mets à faire apparaître, toujours sans trop réfléchir, la forme qui va se trouver au milieu de ma feuille, et là, j’y percevais bien un corps sans que les mains ou les pieds n’apparaissent.
Juste un arrondi pour le dos. C’est ce que je fais, et là, je décide de continuer à rajouter des traits, des courbes, des arrondis, je ne savais pas finalement ce que cela allait donner au final comme esquisse, mais j’appréciais de laisser libre le mouvement de mon poignet et de mon crayon à papier.
C’est ça aussi qui est plaisant, jouer avec la surprise et l’imprévu de mes traits pour en laisser apparaître une esquisse, puis la mettre en valeur avec des couleurs qui iraient du sombre au clair, du triste au gai.
Et là, surprise ! Une fois le dessin d’esquisse terminé, j’y recherche une forme qui apparaîtrait à travers tous ces traits qui l’ont fait naître, pour en faire une production définitive.
Et là, je percevais donc un corps sans bras, sans jambes et un semblant de visage. Puis en observant bien, j’y vois également une autre petite forme, avec un visage. Je devais juste y rajouter un petit trait pour faire l’œil. Cet ensemble, je le trouvais amusant.
Je décide ainsi de ne rien toucher et de laisser ce mouvement de l’imprévu et de surprise que je vais recouvrir de couleurs multiples avec comme médiums : la peinture aquarelle et des feutres aquarelles.
Je commence par déposer les tons en peinture, plus clairs et plus foncés en me promenant dans du vert, du bleu, du kaki, de l’orangé avec toujours une touche de mélange. Ensuite, je continue avec des feutres aquarelles sans y incorporer de dégradé. À ce moment-là, un petit éclat, s’est intégré dans cette création et ce n’était en rien désagréable. Il me fallut juste rajouter un peu de finition avec un feutre noir à pointe fine.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette composition a été conçue sur une feuille 36 x 46 cm. Comme médiums : un crayon HB pour mon esquisse et de la peinture aquarelle, des feutres aquarelles. Un crayon noir à pointe fine pour les finitions.

Que ressentez-vous devant votre création  ?

Je regarde ma création, j’apprécie le mélange, Parfois quand je dessine et peints, dans ma tête, c’est moins mélangé. Ça me tape fort sur le coin droit de ma tête. Les couleurs, c’est un peu la vie non ? C’est ce que ça me dit dans ma tête. Si on ne crée pas, il n’y a pas de vie…