BMP – Un cerveau heureux avec les couleurs

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Un cerveau rempli de couleurs, juste de la couleurs à l’intérieur. De grosses pulsions que celui-ci envoie à ce corps cambré qui se trouve par terre. Bon le mien est  un peut plus rondelet. Et bien oui six grenouilles ça tient de la place :). Mais avoir un corps de rêve rhonnn ça alors qui n’en rêve pas.
C’est en lisant le livre gérer la dissociation d’origine traumatique que je travaille, cette idée m’est venue dans ma tête en dessin , elle a surgi comme ça et hop 🙂 et bien oui parfois j’ai des éclairs comme ça 🙂 des lubies.
Mais dans ce tableau il y a une situation, je voulais faire ressortir avant tout le crayon, je voulais qu’il soit plus gros que ce cerveau, car me concernant c’est l’Art -Thérapie qui me donnera la couleur dans celui-ci, avec autre chose, car mine de rien depuis que je me suis mise au dessin et bien ça disjoncte moins dans ma ciboulette ! Pour le corps le faire plus gros, le visage de face etc ça c’est plus compliqué.
J’ai commencé par dessiner le crayon, après le cerveau et ensuite le corps.
Tableau réalisé à l’aquarelle.

BMP – Feuille de travail à domicile – Évitement et expérience intérieure

BD – Aquarelle n° 727 – Evitement 2

Feuille de travail à domicile 5.1

Prendre conscience de l’évitement et l’expérience intérieure

1 – Prenez, chaque jour de cette semaine, un peu de temps pour vérifier si vous avez évité consciemment une expérience intérieure. Vous ne devez pas encore changer quoi que ce soit. Vous pouvez continuer et écrire ce vécu.
Il s’agit uniquement pour l’instant de prendre conscience de ce que vous évitez et de la situation où vous le faites.
Imaginez pouvoir définir l’intensité de l’expérience intérieure par un chiffre de 1 à 10, 1 indiquant que l’expérience est d’intensité faible et de 10 que l’expérience est de forte intensité.

Colère, dégoût, insécurité

Choisissez ensuite une expérience dont l’intensité se rapproche de 1 à 2 plutôt que de 9 à 10. En d’autres mots : une expérience qui n’est pas trop bouleversante pour vous.

Triste si je peux dire, mais plus-que de 2 en échelle, car moins pas trouvé.

Peut-être évitez-vous un sentiment de colère, par exemple l’idée que tout n’est que désespoir, le son voix critique dans votre tête ou (de prendre en compte) les pleurs d’une de vos parties dissociatives ?

Peut-être la tristesse, solitude, la peur de la petite fille en moi.

Nommez ce vécu intérieur et la réaction qu’elle éveille. Est-ce une émotion ?

Tristesse et culpabilité

une idée, une sensation physique ?

Pour la tristesse, je dirais un vide énorme en moi au milieu de mon corps, un trou, à s’y perdre. Et pour la culpabilité, j’ai souvent cette sensation qu’on va m’arracher la tête. J’ai un poids lourd qui me pèse sur le côté, sous les côtes et qui me fait trembler. L’angoisse qui doit prendre le relais.

Un souvenir ou un fantasme ? En avez–vous peur, en avez-vous honte ou en êtes-vous dégoûté ?

Une frayeur que tout s’arrête, plus de vie, le néant, cette situation ne me quitte guère. Sur certaines situations il y a un Mieux oui mais pas cette sensation de mort en moi. Que tout le positif acquis depuis ces dernières années tombe dans le vide et ça oui ça m’effraie. Et ça se transforme en une espèce de colère car je ne sais comment passer au-dessus de cette sensation, j’ai beau me dire non rien ne va arriver c’est une de tes personnalités, il faut la rassurer mais rien, c’est toujours présent. Alors là je me demande si cette personnalité m’entend (la petite en moi) quand j’essaie de la rassurer, même je dirais BEaTriCE LS car elle aussi elle doit ressentir cela. Béatrice elle ressent « de la honte » de ne pas pouvoir gérer cela.

2 – Répondez ensuite aux questions suivantes. Essayez de faire cela quotidiennement.
a/ Quelle expérience intérieur avez-vous évitée ou souhaitiez-vous évitez ?

Je voudrais éviter de ressentir en moi cet abandon, cette impression de me sentir toujours seule, car cette sensation n’est pas vraiment vraie, de plus elle me fait trop douter dans mes moments et encore plus quand mes dissociations sont trop fortes.

La colère aussi, Béatrice n’est pas comme cela, toujours en colère. Je voudrais montrer vraiment comment je suis réellement : timide, rieuse, et blagueuse… mais sérieuse quand il le faut aussi. Et cette colère cette personnalité qui ressort ne fait pas refléter l’adulte que je suis réellement.

b/ Quelles étaient vos idées, vos croyances ou vos angoisses au sujet de ce qui pourrait arriver si vous acceptiez ces expériences intérieures et donc « les admettre telles quelles » ?

Souffrir plus encore dans ma tête et me refermer. Mais je me dis je pourrais changer des situations,  mes attitudes en mieux, me concernant et envers les autres personnes. Peut-être aussi me dire que je n’ai pas toujours tort non plus.

c/  Qu’avez- vous fait pour éviter l’expérience ?

Éviter positivement je dirais 🙂
Je me suis occupé l’esprit, à faire mes exercices, ranger, à écouter de la musique à fond, lecture etc. pour éviter les souvenirs les images à remonter trop vite, j’ai aussi fait beaucoup mes exercices car j’ai cette angoisse si je les diminue mes dissociations soient plus fortes dans le fil des années… ce qu’a dit l’Arca ne me quitte pas.
Je dessine.

d/ De quelle aide ou de quel soutien auriez-vous besoin pour diminuer l’évitement de ce vécu ?

Je voudrais ressentir de la sécurité constante en moi et non des trous partout où les menaces pourraient rentrer de partout dans mon corps.
Je voudrais pouvoir changer de « mec ». J’en reviens à la sécurité en général etc.
Je voudrais qu’on me montre c’est quoi la sécurité.
Je voudrais être sûre que mes personnalités se sentent entre elles et que moi aussi je puisse les repérer et mieux les ressentir en moi.

Exemples :

a/ J’évite les émotions de tristesse. Je n’aime pas pleurer et je n’arrive plus à penser quand je pleure. Il y a en moi une partie qui pleure tout le temps. Je déteste l’entendre. Je veux m’éloigner de ce bruit et du sentiment qu’il éveille en moi.
b/ Si je m’abandonne à ce sentiment de tristesse, je crains de devenir tellement dépressif(ve), que je ne pourrai plus travailler.
c/ Je n’ai fait que travailler et je me suis fort occupé toute la semaine de façon n’avoir le temps ni pour penser ni pour ressentir quoi que ce soit.
d/ J’ai besoin d’aide pour me sentir en sécurité lorsque je suis si triste . Je crains de ne jamais pouvoir m’arrêter de pleurer.


Tableau

J’ai eu du mal à trouver, je me suis dit une forme, un corps, car ce sont bien nos sensations à nous, notre intérieur, nos expériences dont parle ce chapitre. Un corps un peu refermé sur lui-même, il représente ce mot évitement ce mot que j’ai retrouvé dans l’introduction page 96.
J’ai re-écrit justement ce que je peux ressentir en peurs, sentiments sur ce corps ; des mots que j’ai retrouvés dans la lecture de ce livre.
Toute la partie autour du corps représente l’extérieur.
Je voulais aussi bien faire la part des phobies extérieures : araignées etc. et ce qu’on ressent en nous en sensations à l’intérieur de notre corps.

Ce tableau a été réalisé à l’aquarelle.


Concernant la lecture de ces pages, j’ai eu un peu de mal à tout bien comprendre.
Mais en relisant plusieurs fois finalement des morceaux m’ont beaucoup parlés, exemple la fin de la page 97, le début de la page 98 (formes de comportements d’évitement.) et la page 99 (4. Pourquoi est-ce important de surmonter la phobie etc.)
Il y a ce problème de voix qui m’interpelle beaucoup, car dans ma tête je n’entends rien pour l’instant et dans le livre ils en parlent. Je me pose cette question : un problème là ou pas ?
Parfois j’ai besoin de relire plusieurs fois les pages, une, car j’ai oublié, mais aussi car la première fois je n’ai pas compris.