BMP – Une touche d’humour en ce matin bien frais

BMP – Une touche d'humour en ce matin bien frais
Je souhaitais m’amuser et faire un dessin qui retranscrive le fait que quand on « pète les plombs », ça sort partout, un peu comme un cocotte minute qui explose quand la pression est trop forte. J’aimerais rester sérieuse, car ceci arrive à beaucoup de personnes ; et c’est pour cela que je trouvais nécessaire de rajouter quelques mots. Un pétage de plombs peut être grave, car on ne se rend pas compte du moment où ça lâche, l’arrivée est brutale. Cet état peut être dû à un surmenage professionnel, une crise de vie (ou crise de la quarantaine), un épuisement maternel, familiale etc. Cela  peut se traduit par moment par une agression verbale et même physique ou  encore par la destruction de biens. D’autres personnes vont se faire du mal, prendre de l’alcool en excès de drogue ; avoir des troubles alimentaires ; ou encore en arriver à se faire des scarifications, et aller jusqu’à la tentative de suicide ! Il peut aussi y avoir des trous de mémoire donnant l’impression d’agir sans en avoir conscience. Il y a souvent une augmentation du rythme cardiaque, suivie d’une baisse de ce rythme.
Dans cette situation de stress, le cerveau sécrète des hormones telles que l’adrénaline et le cortisol, ou des endorphines, qui vont permettre au corps, pourtant épuisé, de se mettre en action. Parfois après la « crise » le corps fait mal et les muscles sont crispés et c’est l’épuisement total. Ces signes montrent qu’il est temps de consulter un.e professionnel.le, afin qu’il/elle puisse mettre un traitement en place, voire une hospitalisation dans un centre de soin adapté.
Ma création sera donc en lien sur ce sujet pourtant grave, avec une touche d’humour.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Faire apparaître une touche d’humour voilà mon désir. Mais cela ne m’empêche pas de prendre ce fait très au sérieux.
Mon idée était de dessiner un visage avec le début du haut de son corps et de dessiner plusieurs mouvements au niveau des organes des sens, pour montrer que tout part en vrille. Par exemple, les yeux sortiront de leurs orbites, une oreille s’agrandira, la bouche changera de forme, elle sera ronde et une espèce de chaleur sortira au niveau de la tête. J’avais envie de dessiner comme des espèces de formes incompréhensibles avec des cheveux légèrement hérissés !
Concernant les couleurs pour recouvrir mon esquisse, j’en voulais des gaies, colorées et des pimpantes, j’ai donc voyagé dans le : bleu, jaune, vert, orange, violet, rose et marron entre autre, avec plusieurs mélanges divers. Quelques finitions faites aux crayons de couleur.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Cette production a été conçue sur une feuille 36×46 cm. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse. De la peinture aquarelle et des crayons de couleur pour terminer les finitions.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

J’observe ma production de loin et ma première réaction à été de me dire qu’il faut vraiment prendre en charge le plus rapidement possible ces pétages de plombs. Qu’il ne faut surtout pas mettre cela sur le compte de l’angoisse, et aussi qu’il ne faut pas culpabiliser la personne à qui cela arrive. Dans ma tête je sens une petite pointe de colère, mais elle est vite partie.

Livre – La thérapie de la dernière chance

Livre – La thérapie de la dernière chanceLa thérapie de la dernière chance
Une patiente et son psy témoignent
Sophie Tran Van, Emmanuel Goldenberg
Date de parution 23/10/2019
Editeur Odile Jacob (Editions)
ISBN 978-2-7381-4921-3
EAN 9782738149213
Format Grand Format
Présentation Broché
Nb. de pages 284 pages
Poids 0.39 Kg
Dimensions 14,5 cm × 22,0 cm × 1,5 cm


Résumé
« Elle allait si mal qu’elle n’arrivait pas à parler. Alors elle lui écrivait des mails après les séances. Quand elle ne pouvait pas écrire, elle dessinait. Des dessins de petite fille. Et il lui répondait. Elle n’est pas la seule enfant à avoir vécu ce genre de drame et ces autres enfants qui souffrent la hantent. Surtout ceux qui ne disent rien. Le silence dans lequel ils sont enfermés, elle l’a connu.
Elle sait qu’il empêche d’aimer et de partager. Aujourd’hui, il dit qu’elle est guérie ; elle préfère dire qu’elle est libérée. Et elle aimerait que tous ceux qui lui ressemblent aient cette chance d’une rencontre qui les sauve et les guérisse de leur enfance. Tout ce qu’ils écrivent s’est passé comme ils le racontent ». S. T. V. et E. G. Ne jamais renoncer : ce livre est un message d’espoir pour tous les enfants maltraités et abusés.

Pour acquérir le livre, cliquez sur la couv.

Logo FacebookLa thérapie de la dernière chance – Sophie Tran Van et Emmanuel Goldenberg
16 novembre 2019
À découvrir en librairie aux Editions Odile Jacob.

Une femme de 32 ans, au bord de l’effondrement, consulte un psy. Elle a été une enfant violée, et malgré le temps qui a passé, elle va de plus en plus mal.
La patiente n’arrive pas à parler à son psy et commence à lui écrire, en dehors des séances, des e-mails de plus en plus nombreux. Lui comprend qu’elle ne peut pas se passer de l’écriture. Il accepte donc les mails et y répond.

Une séance par semaine dans le bureau du psy et autant de mails qu’il en faudra pour que la patiente exprime sa souffrance : elle et son psy sont en contact continu. C’est ce qu’il appellera « la séance ininterrompue ».

Ainsi s’instaure une relation où les rencontres servent surtout à créer une relation apaisée entre eux alors que les mails décrivent l’angoisse et la douleur que ressent la jeune femme. Cette situation va évoluer lentement au fil des nombreuses étapes de leur travail.

Ce livre se lit comme un roman. Il raconte le déroulement de cette thérapie. Elle ne ressemble à aucune autre.
Elle a exigé le recours simultané à de nombreuses techniques psychothérapiques et l’invention de celles qui manquaient. L’écriture de ce livre fut l’un de ces outils. C’est en le rédigeant à deux qu’ils ont franchi les dernières étapes indispensables à la conclusion de leur travail.
Le récit mélange quatre voix, celles des mails et de leurs réponses mais aussi les voix-off où la patiente et le psy livrent leurs réflexions, leurs difficultés, leurs angoisses respectives.

Le livre n’est pas destiné à servir de modèle, il est donné en simple témoignage de ce qui a été fait lors d’une thérapie très inhabituelle. Il est destiné à ceux qui ont été confrontés à des situations semblables, victimes, familles et psys. L’écrire à deux a eu une fonction essentielle : raconter la thérapie et la terminer en écrivant.


Sophie Tran Van est éditrice jeunesse.

Emmanuel Goldenberg est médecin, psychiatre et psychothérapeute. Il s’est formé à la psychanalyse, aux thérapies comportementales et cognitives, à la relaxation et à l’hypnose.