Pour faire naître cette production, j’y mis suis prise à deux fois.
La première couche qui a donné une première forme à ma composition a fait s’exprimer la timidité. Il m’arrive encore de ne pas être très sûre de mes gestes et de mes idées.
La deuxième couche qui donne à voire la finition est beaucoup plus sûre. Je devais juste faire apparaître mes couleurs beaucoup plus vives. Ce qui veut dire que l’épaisseur de la peinture aquarelle et beaucoup plus présente, y compris pour les reliefs.
Un peu de vert turquoise, un peu de jaune, de orange, de blanc, de noir et de rouge nuancé. Une légère couche de bleu ainsi que de marron le tout fait de mélange, accommodé d’un geste d’une spatule, d’un pinceau, d’un peu d’eau de glaçons. Et voilà, je vous emmène vous promener dans les couleurs ou une vie apparaît.
Une vie car dans cette production il y a des petits vaisseaux multicolores en relief qui surgissent.
Cela peut retranscrire une circulation comme par exemple de l’oxygène ou bien même la circulation de sang, ou encore une respiration.
Mon geste par mon pinceau envoie dans une planète Terre imaginaire.
À vous d’imaginer ce que vous voudrez y mettre à vivre à l’intérieur et y emmener.
Pour ma part, je souhaitais rajouter des mouvements qui partent dans tous les sens. J’y ai apporté plusieurs couleurs, toutes aussi mystérieuses les unes que les autres. Comme ça je pourrais me cacher à l’intérieur, mais aussi jouer avec elles. Un peu comme une petite fille qui imagine son monde.
Mais en faisant naître cette composition, j’avais envie d’y ajouter comme une espèce de lumière intouchable mais également une fragilité et une timidité. C’est tout cet ensemble qui va donner vie à ma production. C’était important pour moi que les couleurs se réveillent et soient vivantes. D’où le fait que j’ai repassé une deuxième couche de peinture aquarelle car elles devaient être plus présentes.
Je souhaitais qu’une vie soit là et s’exprime à travers les différentes formes qui apparaîtraient dans ma production. Car les formes peuvent bouger, changer d’aspect mais aussi d’allure et se transformer en d’autres nouvelles formes également toutes aussi mystérieuses et inattendues.
Je ne voulais rien de structurer et de carré comme pour dire : « voilà dans cette planète il n’y a jamais de fin de vie ou bien même de limite ».
Je souhaitais faire parler un monde infini, tout comme le mouvement de l’élan devait se faire connaître ainsi qu’une magie.
Peut-être cette magie de ce nouvel an ou la magie d’une enfant dans sa tête. Ou alors… ou alors…
Bonne Année !
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm.
Peinture. Spatule, peinture aquarelle, pinceau. Glaçons. Feuille blanche.
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