Allez, on danse le Mambo, le chachacha et le tango.
Danser augmente le volume de l’hippocampe cérébral. On sait, hélas, qu’en vieillissant, le cerveau s’altère lentement, notamment certaines structures comme l’hippocampe, qui est impliqué dans la mémorisation et la navigation spatiale, perdent de la matière grise, les neurones.
Danser permet d’augmenter le volume de cette structure. Un autre bénéfice, elle diminue le risque d’apparition sénile et stimule notre mémoire. C’est aussi une bonne activité pour les malades atteints de Parkinson, tout comme lutter contre les vertiges. En se contractant, les muscles libèrent spécifiquement des protéines. À court terme, l’activité physique modifie aussi le métabolisme de l’organisme : les rythmes respiratoire et cardiaque augmentent, améliorant le flux sanguin du cerveau.
Est-ce que vous saviez que le le tango ne soigne pas la maladie, qui est dégénérative, mais il l’aide à en ralentir les symptômes. C’est pour cela que quand j’étais aide-soignante en maison de retraite médicalisée, il y avait des moments de danse avec une professionnelle. Un médecin m’en a parlé récemment. Cette activité du tango, c’est d’abord la marche. Les patients ne sont pas obligés à chaque fois de lever la jambe comme ça ce danse. Certes cela ne guérit pas, mais la danse constitue un appui pour contrer le déclin lié à l’âge des capacités physique et mentales : alors dansons !
Je suis toujours restée sur cette approche, car de plus, il y a l’art-thérapie qui est mis en place. Deux soins qui aident.
Pour accompagner mon écrit je vais créer une composition.
Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?
Donc en moi, je vote pour dessiner le mouvement du tango, car j’apprécie cette danse même si je ne sais pas bien danser. Je vais donc trouver moyen de l’exprimer d’une façon irremplaçable avec une petite pointe d’irrésistible. Je ne suis pas sûre que cela se dise, mais j’ose le dire.
Je pensais aussi que je devais y rajouter un instrument de musique, et j’ai décidé que ce sera l’accordéon. J’avais donc l’image de mes traits, mais certains n’étaient pas finis, mais je me suis dit, en commençant mes premiers traits sur ma feuille blanche, le geste allait se faire tout seul.
Je commence donc à dessiner l’accordéon, et à ce moment-là, j’ai su que cet instrument remplacerait la tête des danseurs du couple. Je continue mon mouvement avec mon crayon à papier pour y rajouter un foulard très léger au niveau du cou de la dame. Puis j’ai terminé par le reste des deux corps, sans oublier le léger levé de la jambe.
Voilà mon ébauche était terminée, je m’amuse ensuite à danser parmi les tons : bleu, rouge-jaune, bleu clair, bleu foncé, un vert très léger, et du noir, sans oublier un argenté et or également très fin. Mes couleurs se mélangeaient avec le mouvement du corps. Je trouvais ça très chouette. J’ai terminé par quelques finitions.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Cette production a été conçue sur une feuille 36×46 cm. Un crayon HB pour faire naître l’esquisse. De la peinture aquarelle et des feutres aquarelle pour terminer les finitions.
Que ressentez-vous en face de votre création ?
Quand je regarde mon création, dans ma tête il y a beaucoup de mouvements, je n’y trouve pas de fin. J’y ai pris plaisir.
Petit clin d’œil à ma collègue qui m’accompagne dans mes ateliers, quand je peux y aller, qui serait ravie, car elle fait partie d’un orchestre et madame fait : du tuba.
Une réflexion au sujet de « BMP – Danser sur un air d’accordéon »
Bonsoir BMP,
Une œuvre voyageuse, ambitieuse et poétique. Voilà. Il n’y a rien d’autre à rajouter.
Max-wars