J’ai un grand chevalet dans mon salon, juste en face du divan, ça me permet d’ observer mes esquisses qui attendent leur manteau. J’y réfléchi en y jetant un petit coup d’œil bon pas toujours car ma tête est parfois ailleurs.
Je souris car quand j’ai le temps de marquer mon idée de tableau avant d’avoir une dissociation ça va. Mais quand je n’ai pas le temps, je suis là et j’observe cette esquisse et je cherche et là le blanc.
La seule réponse qui me redonne le sourire c’est de me dire : mets y de la couleur plein et tu verras le résultat sera vivant, beau et pour le titre on s’en fiche, car l’essentiel elle aura eu son manteau en aquarelle, elle ne restera pas toute nue cette esquisse et ça c’est important de la savoir habillée. Ça la rend plus vivante encore.
Après chaque voyage en regardant ce tableau c’est comme une porte de liberté qui est là pour eux… pour les faire voyager.
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