BD – Gérer la dissociation – Ici et Maintenant – Objet 3 – Le bocal bougie – Salon

Le-pot-en-bougieLe bocal bougie

Avant de l’allumer elle est à la température de la pièce, une fois allumée je ressens une chaleur, je sens le chaud, pour définir l’odeur. J’ai du mal le chaud prend le dessus. La flamme est de couleur jaune, le bout noir. Elle est de taille moyenne, la cire fond et coule au pied de la mèche.
Au toucher toujours allumée le tour au niveau du haut se réchauffe de plus en plus, et le bas est froid, on sens bien la différence de température. Au bout d’un quart d’heure je ne sens toujours rien en odeur.
Quand je l’éteinds je vois une pigmentation de couleur rouge orangé. Ça fume d’une odeur forte le brûlé.

Au toucher
Mes doigts glissent de plus mes mains. Elles sont moites ce soir. Avec le dos de ma main, cela glisse moins c’est moins agréable au toucher.
La couleur de la bougie est rouge, on voit la couleur à travers le pot. Celui-ci aujourd’hui, je le trouve de taille moyenne, et lourd à porter dans une main, je n’ai pas envie de la changer de place non plus, peur de la faire tomber.
il n’y a pas de relief juste sur le haut et sur le couvercle

Les bruits.
Ils résonnent beaucoup dans ma tête, ceux de l’extérieur :
une voiture qui roule vite, un coup de frein, les démarrages en trompe, l’odeur des pots d’échappements qui se faufilent partout, des cris d’enfants devant la haie, un pétard, un ballon sur le trottoir, un bus à l’arrêt, mes enfants qui crient fort aussi et qui jouent.

Les bruits de l’intérieur.
J’ai du mal avec les portes qui claquent, le ventilateur du salon qui est plus fort que d’habitude, les chats qui courent, les coups de griffes sur le griffoir, le frigidaire, les glaçons qui tombent dans le bac à glaçons, la porte du frigidaire, les enfants, les pas de pieds quand les enfants se déplacent…

J’ai du mal là, ça fait trop.
À coté j’ai mon verre de pamplemousse rempli de glaçons, je bois en petites quantités, mais la pulsion de tout boire d’un coup est là. Ma bouche est sèche, et je reste nauséeuse.
Je ressens le froid et ce coté acide, cela saisi ma langue, qui me donne la sensation d’être gonflée. La salive est très présente. Les souvenirs de la grossesse de mon garçon remonte très vite : des images, les nausées ne vont pas plus loin, je dois boire assez souvent ma bouche redevient vite pâteuse.

Je suis lasse ce soir, mais j’ai réussi, mais pas fière de moi, ça cloche en moi.

BD – Qui est Dominique Cotterez ? Qui est celle « amoureuse » de son père ?

Comme je l’ai écrit,  ce procès me touche et me bouscule.
Mais je ne suis pas la seule non plus dans ce cas.
Madame Dominique Cotterez pour moi est dissociée.

• On peut le voir dans ces diverses réactions, comme « aimer » être amoureuse de son père.
Je pense que ce n’est pas vraiment elle qui l’aime à en avoir des rapports sexuels avec lui.
Je pense que c’est la petite fille qui fait partie d’elle et qui ne se rend pas compte que c’est grave, que ce n’est pas normale non plus, qu’elle ne se rend pas compte que ce n’est pas bien que peut-être que pour elle c’est normal. Que cette petite ne sait pas ce qui est bien ou mal de normal ou pas.
Cette phrase en dit long :
« Récit de la journée d’hier : « Mon père ne m’a jamais touchée. » lâche finalement Dominique »
Pourtant elle raconte bien certains faits  qui montrent bien que son père avait avec elle des rapports sexuels.
Alors qui dit cela ? Quelle partie d’elle ?

« Mon père ne m’a jamais touchée »

Ce qui je ne comprends pas c’est que personne jusqu’à présent n’a parlé, abordé ce phénomène de dissociation au cour de ce procès, qu’un expert ne soit pas encore venu en parler à la barre, un bon psychiatre… car ce phénomène fait bien parti des séquelles post-traumatiques. Cela permettrait peut-être de mieux comprendre l’attitude et les réactions, les dires différents de madame Cotterez durant ce procès.

Il y a ceci aussi qui me travaille : le docteur Subtil parle de déni de grossesse ! Un déni on ne se rend pas compte non ? Il faut m’expliquer là.
Celui-ci me « parle » en procès car dans cette partie d’aimer ce père en moi, elle existe cette partie, cette petite fille est là et parle, elle l’aime son papa et c’est difficile de lui faire comprendre que ce qu’il lui a fait est grave et mal, Il faut tout lui expliquer etc. Elle intervient lors de mes absences et je peux dire que nous on ne ressent pas ces changements et on ne les voit pas venir non plus. Ça vient comme cela, comme un jet aussi brutal et la retombée fait mal 🙁

Cette dame Cotterez assume beaucoup dans la vie de tous les jours et vit dans l’indifférence aux yeux de son mari et dans les silences aussi.
Voici une phrase :
« Dominique #Cottrez est d’accord pour dire qu’il n’y a pas pire solitude que la solitude à côté de celui qu’on aime. «
Alors oui elle vit dans le silence et avec ses silences à elle.
Concernant son mari il n’est pas réaliste. Il vit dans son monde et ne pense pratiquement qu’à lui ! Sur tout les points…
Cette phrase en dit long et je la connaîs bien !
« N’y a t il pas un vrai problème de couple ? »
– « Non, pour moi non. »
« C’est une femme que j’adore et que j’estime très bien, elle m’a toujours fait plaisir »
Cette phrase me fait mal y compris le mot ; « Plaisir » ! Et le mot « estime ». Il ne convient pas pour un couple, quand on aime la personne.

Concernant les crises d’épilepsies et bien non je ne suis pas d’accord avec ses dires :
« En revanche Pierre-Marie #Cottrez était très attentif aux crises d’épilepsie de sa femme. Il savait quand ces crises allaient se produire. »
Celles-ci ne préviennent pas non plus ce n’est pas vrai, et parfois faut appeler le Samu tellement elles sont fortes.

http://artherapievirtus.org/VPI/video-justice-le-mari-de-dominique-cottrez-a-la-barre/

Monsieur n’a rien vu ! Et rien su ! Sous le choc ! Pas vraiment certains sur ses dires non plus, il a réponse à tout. J’ai du mal là aussi.

Quand on regarde les dégâts affreux il y pas de mot pour l’expliquer, ni pour ces bébés.
Pas de procès pour lui mais il est aussi coupable de ne l’avoir pas aidée, accompagnée chez les médecins, de ne pas avoir pris sa défense auprès de la sage femme, de ne pas avoir vu ! Et écouté non plus. Et ces sorties avec les copains non plus y compris la boisson etc. une femme ne doit pas servir que pour les rapports sexuels.

Il y a une chose aussi, j’ai lu que ces bébés portaient tous un prénom alors les appeler sous numéro c’est pas possible ! J’arrive pas à savoir leurs prénoms.
Qu’ils reposent en paix ces petits êtres.
Je ne sais pas quoi penser pour la fin de ce procès.

J’ai toujours cette peur me concernant quand je ne me rappelle pas quand mes absences arrivent de ce qui peut se passer.