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BMP – Faire avec son cœur


C’est un sujet qui me touche beaucoup. Car les personnes ont toujours un doute en ce qui me concerne sur la manière que j’ai d’être avec les personnes que je rencontre, et cela finit par me fait mal car cela me renvoie dans le passé.
Pour moi tout ce qui vient du plus profond de nous, (je parle de notre cœur) ne peux pas être mauvais. Même si parfois, c’est fait maladroitement. Pour moi c’est l’attention qui compte, le geste, mais il y a une chose qu’il ne faut pas oublier et cela je l’ai appris encore : éviter de mettre mal à l’aise ou de blesser, car pour des personnes recevoir reste compliqué pour diverses raisons.
Je parle de cette « attitude » de ce comportement que nous avons envers les autres, qui est en nous, et qui se traduit par geste, un sourire, un message, une surprise. Vous savez tous ces petites situations, ces petits détails qui ne payent pas de mine mais qui finalement font beaucoup de bien quand on les reçoit.
Moi c’est dans ma tête, et quand cela m’arrive alors que je ne m’y attends pas, qu’est ce que cela fait du bien. (Emmanuelle il n’y a pas longtemps). Moi J’appelle cela des petits bonheurs de la vie qu’on sème. Ce n’est rien d’extraordinaire certes mais rien que de savoir qu’on a fait plaisir et qu’on sait fait plaisir, pour moi c’est super.
Voilà ce que j’appelle faire avec son cœur. Pas de faut semblant ! Il y a autre chose que je voudrais rajoutez : il ne faut pas toujours attendre un merci, parce que parfois des personnes ne savent pas faire, ou n’y pense pas, où n’ose pas aussi. Et cela, on l’oublie parfois, mais ce n’est pas pour autant qu’elles ou qu’ils ne sont pas touché.e.s, par notre attitude.
Pour moi, accepter de recevoir m’est encore difficile. Le mot « merci » reste fragile, car cela me renvoie beaucoup au passé, j’accepte un peu mieux, oui, le travail sur le blogue m’y aide, mais pas avec tout le monde.
J’en reviens au fait que le blogue me fait exister au yeux d’une personne et cette situation me touche beaucoup. Exister c’est un mot fort qui me renvoie à : « tu vies à nos yeux, tu compte pour nous ». Et cela je dois aussi plus l’accepter envers les autres sans méfiances.
C’est pour cela aussi que je voulais réaliser une peinture sur ce sujet, car je le trouve beau, vrai et censé pour moi.

Comment avez-vous dessiné ?

Un dessin avec de la douceur, mais aussi je dirais avec une petite pointe de timidité et ça c’est moi Béatrice qui est aussi comme cela.
Une esquisse originale et oui. Et je voulais aussi dans cette originalité faire ressortir le côté doux et timide qui est moi.
L’originalité ce sera ce sablier et ce cœur. Cela représente le temps présent qui passe et ce que l’on fait, dans nos dires et dans nos gestes avec ce qui vient de notre cœur dans la journée même avec des dissociations.
Ce tableau ne pouvait pas exister sans visage, les mots « franchise, honnêteté ressortent lors de la réalisation de mon esquisse, ces situations importantes vont avec ce qui ressort de notre cœur : tout cet ensemble fait ressortir la personne comme elle est, elle. Et le visage représente cette personne. La position de ce visage et les mains représentent aussi les mots : timidité, discrétion qui parfois sont nécessaires ou qui peuvent faire comprendre que tout simplement on n’ose pas.
Pour la réalisation du manteau aquarelle le rouge était présent mais pas un rouge violent de couleur sang, non pas ce rouge là, car je voulais réaliser une esquisse douce au regard.
Je ne voulais faire ressortir aucune violence dans cette toile. Aucune trace de ce passé. Juste mon opinion du présent.
Aquarelle réalisée sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
J’ai utilisé les couleurs aquarelles suivantes : jaune citron, noir d’ivoire, gris de Payne, rouge pourpre, blanc de Chine.
J’ai utilisé les crayons de couleurs aquarelles pour les finitions.

Qu’avez-vous ressenti ?

Le rouge m’a beaucoup attirée, mais en peignant, j’avais aussi en tête cette tache de sang que je vois sur la télévision.
Angoisse, dissociations, j’ai donc fait une pause.
Quelque chose m’attirait dans ce tableau, autre chose que ce rouge aussi, mais à ce jour je n’ai pas trouvé ce que c’est.
Un mélange de frayeur mais aussi douceur.
Je n’arrive pas à savoir.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

Étonnée du résultat, mais pas de : ça alors !

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Film – Série – Docteur Chance – Episode 4


Une réalisation que j’ai faite par rapport à cette série qui abordé la question des dissociations.
Cette réalisation sera par rapport à l’épisode 4 donc en voici le lien :
http://streamzzz.online/episodes/chance-saison-1-episode-4/

Dans cet épisode il y a ce moment d’échange entre ce monsieur du magasin que je trouve assez flippant et le docteur Chance (l’acteur Hugh Laurie : le fameux docteur h-House) et ce moment a aussi capté mon attention comme un certain nombre d’autres d’ailleurs.
Échanges  dans le film :
Personne 1 : Monsieur du Magasin
Vous connaissez le concept du lac gelé ? j’ai appris ça quand j’étais au combat.
C’est quand vous voulez tellement quelque chose que vous seriez prêt à allez au milieu d’un lac gelé pour l’obtenir.
Personne 2 (docteur Chance )
Là où est la glace est la plus fine.
Personne 1 : Monsieur du magasin :
Sauf que vous le voyez pas, n’importe qui le verrait, mais pas vous…
Si je suis avec mes gars et que l’un deux me dit : t’es sur un lac gelé, je m’arrête et je réfléchis sur le champs, parce qu’il voit quelque chose que je ne vois pas, et que j’ai besoin que l’on m’ouvre les yeux. Et ce quoique je sois en train de faire. Il faut que je m’arrête toute suite.

Le fameux danger que l’on ne voit pas, car on fonce sans réfléchir. Où alors comme je me disais car on n’y pense pas non plus comme en ce qui me concerne aussi.
Dans ces films de dissociations comme je l’ai écrit parfois je m’y retrouve…
L’idée d’Emmanuelle était que je représente ce lac concernant cet échange. Mais j’avais fait une erreur d’écriture, j’avais écrit un lac ‘léger’, et non gelé mais ce n’est pas grave, l’idée de la demande d’Emmanuelle reste la même.
Dans ma tête je me demandais comment représenter ce mot « gelé » je ne voyais pas bien en aquarelle. Je voulais quelque chose qui représente la réalité, mais aussi quelque chose qui sorte de l’ordinaire.
Une fois après avoir bien cogité, j’avais trouvé mon idée, mais dans ma tête celle-ci me paraissait bien fragile, mais j’avais envie de la tenter. Je devais juste bien m’organiser et faire vite, vous allez comprendre pourquoi.
J’ai pris ma feuille, je me suis installée dehors à l’ombre. Ma feuille mise à plat sur ma table.
Je me suis préparée un bol de glaçons pillés, dans lequel j’ai rajouté ensuite de la peinture. J’ai mélangé délicatement mais pas trop non plus car mes glaçons ne devaient pas se transformer en eau tout de suite.
Mon but était de réaliser un sol gelé avec mes glaçons ce qui représenterait ce fameux lac, avec en plus de plus gros glaçons, pour faire ressortir un peu de relief à ma création.
C’est au dernier moment que j’ai rajouté les gros glaçons. Mais limite, ça commençait à fondre.
Le bleu, je voulais pas non plus que mon lac gelé ne soit que du blanc. Je voulais y rajouter une petite note qui enlève ce silence, je voulais le rendre » je pense » plus vivant, mais pas trop non plus. Car ce lac gelé représente le danger si on ne fait pas attention. C’est ce que voulait expliquer ce monsieur de ce magasin au docteur Chance, comme une mise en garde s’il continuait à faire n’importe quoi, n’importe comment, à foncer sans réfléchir, comme il avait fait quand il a suivi cette femme, avec son mari jusqu’à l’intérieur du magasin.

Matériaux utilisés :

Feuille de format 36cm sur 48cm
Peinture gouache fine de couleur bleu.
Gros glaçons et glaçons pillés.
Un bol
Si vous avez l’occasion regarder les épisodes, non seulement il vous captivent, vous explique beaucoup de chose concernant les « attitudes », et en plus ils abordent les dissociations.
En ce qui me concerne, j’ai eu des dissociations au moment du visionnage, des moments d’angoisses, des questionnements, car parfois on s’y retrouve dans des films concernant les dissociations. Mais aussi cette envie de savoir et de comprendre l’ensemble de cette histoire.