Dans ce drôle d’espace/temps du confinement à la fois rétréci et dilaté, le rêve est le moyen le plus sûr de s’évader et d’agrandir notre petit univers à l’infini.
Alors, je vous invite à rêver, rêvasser, songer, fantasmer, délirer, vous laisser aller, devenir surréaliste, inventer des chimères et des univers…
Toutes les médiations artistiques sont les bienvenues : dessin, peinture, collage, photo, écriture, vidéo…
Vous avez jusqu’au mardi 31 mars à minuit pour poster vos créations.
A vos arts, prêts, créez.
Univers de musique.
Je ne suis pas encore bien douée, pour rêvasser, fantasmer.
Mais je me suis lancée pour ce deuxième défi.
Pour le faire apparaître, je me suis arrêtée sur ce « inventer des chimères et des univers ».
Et ce qui me permet d’accéder à cet univers, c’est la musique.
Les écouteurs dans les oreilles et la musique à fond, alors je tape le tempo : et ça, j’aime beaucoup. Parfois je me mets à hurler dans ma tête, comme ça je laisse échapper un trop plein.
La musique c’est aussi pour moi une canne pour sortir à l’extérieur, pour éviter de trop me dissocier. Une aide.
Je pourrais dire que la musique est un univers infini pour moi et tous les styles. Du rock, à la flûte de Pan et jusqu’à la musique classique. Et puis c’est aussi une façon de voyager de pays en pays.
Comment avez-vous procédé pour la concrétisation de votre esquisse ?
Pour concrétiser mon idée, je souhaitais mettre un mélange de peinture aquarelle, un peu de collage et une forme de relief.
La forme en relief je l’avais déjà, c’est une figurine que j’avais fabriquée moi-même.
Pour le collage, je pouvais reprendre le même papier que la figurine et coller des notes par ci, par là.
Pour la forme de mon esquisse, je devais juste trouver le dessin d’un instrument qui ferait parler la musique, le son, les notes.
J’ai donc choisi le violon, oui car j’ai en tête cette chanson de J.-J. Goldman « Et l’on n’y peut rien”. Alternance de voix, des cordes du violon, des claquettes, de la batterie, de la guitare, des timbales.
Cette musique est pour moi entraînante, mais c’est une musique qui en dit long aussi. Sans oublier les danseurs et danseuses qui ont un mouvement magnifique et carré.
Puis je me suis dit que je devais dessiner un visage, mais dessiner un visage unique m’angoissait alors j’en ai fait deux… Légèrement l’un dans l’autre.
Mon autre idée était qu’avec les couleurs, je fasse apparaître un effet mélangé et brouillard. Je ne voulais pas faire une production carrée et sans émotion.
L’effet brouillard, car quand j’écoute mes musiques, ce qui se passe à côté, n’est plus trop présent, c’est un peu la même chose avec ma peinture quand je peins.
Une fois mon esquisse terminée, j’ai donc déposé dessus les couleurs, gaies mais aussi douces. Douceur pour exprimer le retour au calme dans le présent. J’ai donc fait comme un arc-en ciel de couleurs toutes mélangées les unes dans les autres.
Une fois l’étape de la peinture terminée, je suis donc passée à l’étape collage.
Puis j’ai fini les finitions de ma composition avec des gros feutres.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Collage conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm.
Peinture aquarelle, un peu de collage et une ancienne forme en relief.
Gros feutres de couleur, colle.
Que ressentez-vous en regardant votre production ?
Je ne sais pas si j’ai bien compris le thème, mais j’aurais essayé et puis j’ai passé un bon moment.
Une réflexion au sujet de « BMP – Défi n° 2 – On n’enferme pas un rêve, même s’il est fou à lier »
Il y a beaucoup d’émotion esthétique dans cette production. Les couleurs sont d’une douceur extrême.
maxwars