BD – Rosace feuilles

BD-– Aquarelle-n°-416-–-Rosace-bleu-vert-3Je pourrais dire un genre de rosace… de fleurs.
Mon but est de continuer à pouvoir découvrir les couleurs, et les reconnaître. C’est une situation qui n’est pas si facile pour moi. Parfois je reconnais le vert et à d’autre moment de la journée je ne le reconnais pas et pour les autres couleurs c’est aussi compliqué. Dans ce dessin je voulais faire avec les couleurs qui ressortent de mes mélanges en faire ressortir une harmonie dans ce tableau mais je me perds aussi parfois ! Ma concentration.
Je continue toujours à vouloir découvrir 🙂

J’ai procédé comme pour le dessin d’avant. En ce qui concerne les gobelets, sauf que la différence, là j’ai changé les couleurs de place.
Et cela donne ceci :

Gobelet 1 : bleu de Prusse + jaune citron
Gobelet 2 : bleu outremer + ocre jaune
Gobelet 3 : bleu cobalt + jaune.

Sur la première photo, j’ai utilisé le bleu de Prusse avec le jaune citron, j’ai essayé d’éclaircir, mais l’angoisse est là toujours. Je dirais que peut-être que légèrement plus clair ressort, quand même, le petit positif qui pointe son nez 🙂
Pour la deuxième photo, le gobelet 2, je commençais à me perdre, mais ce jaune ocre m’effraie moins donc mes angoisses sont moins fortes, ma concentration peut être plus présente je dirais, du fait que mon angoisse soit moins forte peut-être.
Pour finir mon dessin je me servirais du gobelet 3, et pour finir ce dessin un mélange des trois gobelets à voir.
Un fois fini mon dessin, quelque chose clochait, il y avait ce gros trou au milieu, au centre, mon angoisse était trop forte, je devais faire en sorte qu’il soit moins présent je l’ai donc rempli un peu.

L’art utile pour se reconstruire

Logo-La-Nouvelle-Republique19 février 2016

Une exposition-témoignage est installée, jusqu’à ce dimanche, à la Galerie Neuve. Initiée par Muriel Rojas-Zamudio, psychanalyste, cette exposition de peintures, de dessins et de figurines, reflète les traumatismes qu’ont vécu trois femmes, présentes lors du vernissage samedi dernier. La Maison aux miroirs déformants, le nom de cette exposition, traite de l’exploitation sexuelle subie dès le plus jeune âge, l’expérience du handicap en institution et la négation des deuils. C’est tout d’abord une histoire, écrite par Muriel Rojas-Zamudio, dans laquelle les personnes qui ont subi des violences peuvent se retrouver. Le moyen artistique permet de se soulager de ces traumatismes. Au travers de ces œuvres, les artistes livrent ce qu’elles vivent au quotidien.
Parmi les 3 artistes présentes, Béatrice, qui a subi des violences durant son enfance et en a gardé de gros troubles psychiques et physiques, peint des aquarelles dénuées de couleurs vives. C’est sa vie, son passé, qu’elle exprime dans ses tableaux. Grâce à la peinture, elle a retrouvé un peu d’optimisme : « l’art-thérapie est un médicament sans effet secondaire », dit-elle.
Anaïs, en situation de handicap, manifeste, quant à elle, par le biais de ses dessins, les humiliations subies dans une institution.
Une troisième a vécu des deuils précoces et a développé de grandes angoisses. La peinture lui a permis de ne pas passer à l’acte. Chacune de ces femmes s’accorde à dire que l’expression artistique aide à leur reconstruction post-traumatique.

La Maison aux miroirs déformants, exposition jusqu’au dimanche 21 février, tous les jours, de 10 h à 18 h 30. Galerie Neuve, place Neuve. Contact : murielrojas@hotmail.com.
Tél. 06.81.08.06.98.

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