Edith Lecourt – Blog – Qu’est-ce qu’un groupe sur le Net ?

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Sans se connaître, sans s’être jamais rencontrés, mais en développant des relations virtuelles, des individus se prennent à faire groupe, sur le Net. Par quels processus psychiques ? La connaissance clinique que nous avons des fonctionnements psychiques des petits groupes (en face à face), de la part inconsciente des phénomènes qui les traversent (cf. Foulkes, Bion, Anzieu, Kaës etc.) est-elle utilisable dans ce nouveau contexte ? De nouveaux processus sont-ils à découvrir ?
Nous explorons ces nouvelles relations dans leurs composantes conscientes et inconscientes (mémoires et thèses en cours).

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Anne Brun – Le travail de l’Art-thérapeute

Anne Brun « Historique de la médiation artistique dans la psychothérapie psychanalytique »,Psychologie clinique et projective 1/2005 (n° 11), p. 323-344.
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M. Milner n’a pas développé ce concept de medium malléable, que R. Roussillon (1991) a redéfini : il souligne que M. Milner a introduit l’idée d’un objet médiateur qui, par sa matérialité spécifique, offre la possibilité de matérialiser la problématique interne d’un sujet, par la mise en forme du matériau proposé. Le medium malléable désigne donc l’existence d’objets matériels, qui ont des propriétés perceptivo-motrices susceptibles de rendre perceptible et manipulable l’activité représentative ; celle-ci consiste à représenter en chose le processus de symbolisation lui-même. Il en résulte donc que le medium malléable ne signifie rien par lui même, mais qu’il prend une forme différente selon la manière dont on s’en saisit. À l’appui de ce concept de medium malléable, les cliniciens qui usent de médiations artistiques envisagent les propriétés spécifiques (propriétés sensori-iconico-affectives) de tel ou tel objet médiateur, ainsi que leur rôle dans la dynamique thérapeutique. Le travail du thérapeute consiste en partie à se demander quelles composantes sensori-perceptivo-motrices du medium malléable le patient a utilisées, et à s’interroger sur ce qui a pu être symbolisé, grâce à telle ou telle qualité symboligène propre à la matérialité de l’objet médiateur.

Roussillon R. (1991). Le medium malléable, in Paradoxes et situations limites de la psychanalyse, Paris, PUF.

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