17 mars 2018 – Séminaire, Halle Saint-Pierre – Stéphane Charpier neurologue

INECAT – Art et Thérapie/Institut National d’Expression, de Création, d’Art et Thérapie

(Revue, et établissement d’enseignement supérieur de médiation artistique  et d’art-thérapie)

Séminaire mensuel à la Halle Saint-Pierre

2, rue Ronsard, 75018 Paris
Sous la direction de Jean-Pierre Klein
9ème année

Le temps retrouvé de l’art

Le temps est un enfant qui joue aux dés Héraclite (Fragment n°52)
La politique de l’économie de marché s’étend maintenant à la sphère de l’art désormais soumise  à une incitation permanente à consommer et à ne plus penser. Ainsi s’abolit le temps personnel de l’émotion artistique et de la possibilité pour chacun de devenir, d’advenir, soi-même comme créateur.
L’art, la thérapie, l’art-thérapie, la géronto-psychiatrie, la philosophie, les neurosciences, les psychanalyses, les technologies numériques, l’esthétique peuvent-elles offrir des terrains à des reconquêtes ?
Il urge cependant pour tous de parvenir à un champ personnel de symbolisation qui soit propre à chacun et, du coup, toucher ses semblables. Nous avons choisi cette année d’aborder les dimensions temporelles de l’appropriation subjective de la fabrication des images et imageries de nos mystères.
Les intervenants nous feront partager leurs réflexions engagées comme porteuses d’un sauvetage espéré du chaos trop ordonné d’un monde qui court vers son suicide.

Être ou ne pas être ? Être et ne pas être comme le veut le temps

René Char

Chaque 3ème samedi par mois
de janvier à mai 2018
de 14H30 à 16H30
et le 16 juin de 10H30 à 18H

Le 17 mars 2018

Stéphane Charpier

Il s’agit d’un voyage dans le temps des neurones et en particulier dans celui qui précède le temps de notre conscience et de nos choix. Il faudra admettre que le « cerveau n’en fait qu’à sa tête » et que les limites du libre arbitre doivent être maintenant déplacées…


Chef d’équipe à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM)
Stéphane Charpier est professeur de neurosciences à l’Université Pierre et Marie Curie-Paris 6 et dirige une équipe de recherche fondamentale et clinique à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM). Ses travaux portent sur les mécanismes et le contrôle des oscillations électriques cérébraux associées aux états neurologiques normaux et pathologiques. Son équipe a notamment découvert les neurones déclencheurs des crises d’absence et démontré l’existence d’une mémoire « endogène » dans les neurones du cortex. Elle a mis récemment au point les enregistrements de neurones unitaires chez les patients atteints d’épilepsie.

L’équipe de Stéphane Charpier à l’ICM travaille sur l’épilepsie et sur les comas profonds. Stéphane Charpier et son équipe présentent dans cette vidéo leurs différents axes de recherche, et leur méthodes d’expérimentation.


Programme détaillé de l’année : klein.jpkev@gmail.com
entrée 10 €  (5 € pour les élèves INECAT carte d’adhérent de l’année)
communication@hallesaintpierre.org
Tel : 01 42 58 72 89
INECAT/Art et Thérapie, 27, rue Boyer, 75020 Paris, www.inecat.org

12 mai 2016 – Forum médical – Toulon

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Forum – Musique et Médecine : un outil thérapeutique reconnu à l’Hôpital

Le XIVe Forum médical du CHITS sera consacré, ce jeudi 12 mai 2016, à l’Art-Thérapie, et plus spécialement à la musique, sous l’égide du Dr Véronique Di Costanzo, chef du service d’endocrinologie et du Pôle « Médecine et Spécialités », à l’hôpital Sainte-Musse,

Tandis que les techniques évoluent sans cesse, au CHITS comme ailleurs, avec l’arrivée d’une nouvelle IRM ou d’un robot chirurgical, l’art en thérapie est une histoire ancienne, mais qui n’a pas encore trouvé toute sa place dans les services hospitaliers.

A Toulon, le Centre Hospitalier a été un précurseur dans ce domaine : dés les années 95, le Dr Nérina Profizi, chef du service de biologie et virologie a invité l’art à l’hôpital. Des concerts, des expositions de peinture se sont déroulés dans le hall d’accueil de l’hôpital de La Seyne. La relève a été assurée par Mme Brigitte Genetelli, directrice des Soins du CHITS. Et aujourd’hui, le Dr Véronique Di Costanzo utilise l’art, et notamment la musique, avec ses patients, en endocrinologie, et espère pouvoir l’étendre à d’autres spécialités (algologie, neurologie…)

Ce Forum original, organisé avec l’Association Pour l’Information Médicale et Scientifique (APIMS) présidée par le Dr Yannick Knefati, a choisi de s’intéresser spécialement de la musique, considérée comme thérapeutique depuis l’Antiquité. Ce sera donc l’occasion de découvrir de surprenantes et passionnantes histoires. C’est sans doute, également, l’art le plus étudié scientifiquement.
 

Des effets multiples

« Les effets de la musique, chez l’homme, sont multiples souligne le Dr Di Costanzo. Les aires cérébrales affectées au traitement de la musique sont plus nombreuses que celles affectées au langage. L’entraînement stimule la plasticité cérébrale, ce qui ouvre de véritables voies de recherche, grâce à l’IRM fonctionnelle entre autres.
Il est d’ailleurs possible d’ identifier un « cerveau musicien » à l’œil nu grâce au volume des lobes temporaux. Les hormones aussi sont impliquées dans le ressenti musical.

Finalement, la musique agit sur le rythme cardio-respiratoire, la pression artérielle, la tension musculaire, les capacités motrices, visuelles, le ressenti de la douleur, le stress, la cognition… La musique, à l’origine d’émotions intenses, pourrait constituer l’un des stimuli de circuits alternatifs aux voies lésées, et ressusciter des souvenirs enfouis. »

A ce stade, l’art et la recherche se rejoignent, et sont plus que jamais d’actualité.
Non sans humour, Véronique Di Costanzo, rappelle que le plus vieil instrument connu, la flûte-fémur de l’homme de Néanderthal, « est âgé de plus de 40 000 ans, accréditant la thèse que la musique, davantage que le langage, est peut-être le propre de l’Homme. »

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