Journée Scientifique – Survivre – Samedi 30 mars 2019

Survivre

Journée Scientifique

Samedi 30 mars 2019

9h30 – 17h30

Survivre

Sous la direction de
Jacques André, Catherine Chabert,
Françoise Coblence et Patrick Guyomard

Jacques André – Psychanalyste
Vincent Estellon – Psychanalyste
Manuella de Luca – Psychiatre, psychanalyste
Nicole Minazio – Psychanalyste, Bruxelles
Véronique Nahoum Grappe – Anthropologue
Marie-Caroline Yatzimirsky – Anthropologue et psychologue clinicienne

« Survivre à quelqu’un… », tel est le sens le plus ancien du mot survivre. Le mot s’oppose moins à la mort qu’il n’en dit la proximité ; la mort d’un proche, d’un aimé, seule expérience de la mort qui nous soit accessible, s’il est vrai que la mort, sa propre mort, est un futur qui ne se « vivra » jamais au présent.

La survie psychique

Elle évoque un « appareil de l’âme » qui ne fonctionne plus qu’au ralenti, au minimum de ses capacités productives, atteint dans ses possibilités créatrices. Il arrive que l’histoire du sujet permette de rapporter cette menace de l’effondrement à un moment tragique, mais c’est loin d’être toujours le cas. La temporalité humaine diffracte le trauma, impose à la « réalité » la réalité psychique, celle de l’après-coup. L’appareil de liaison, celui qui permet de symboliser et transformer, est-il simplement en panne ou à reconstruire ?

L’attraction du transfert

A-t-elle la force de transformer « survivre » en « vivre » ? Parce qu’il faut bien que l’amour s’en mêle pour que le monde apparaisse sous un nouveau jour.
À l’heure du canot de survie en Méditerranée, quand l’auto-conservation règne en seul maître, « survivre » perd tout sens métaphorique. Quand « toutes les valeurs de la culture s’inclinent devant la survie » (Kertész), parce que la terreur ne permet rien d’autre, d’où peut surgir l’espoir, celui de l’histoire et de sa transformation de la catastrophe en expérience ?

Association du Quartier Notre-Dame des Champs
92 bis boulevard Montparnasse
75014 Paris

Colloque – L’oubli de soi – Paris samedi 8 septembre 2018

Colloque L’oubli de soi

Colloque L’oubli de soi

9 heures à 10h30 – Introduction processus et environnements

Bernard Andrieu // Avant moi, l’émersoi
Maud Besançon // Ingrédients, plus ou moins conscients, des réalisations créatives
Edith Lecourt // Escapades dans le « hors soi » : l’improvisation en groupe
Colloque L’oubli de soi

11h à 12h45 – L’artiste, l’œuvre, le spectateur

Silke Schauder // L’art de n’être soi – les avatars et corps multiples de David Bowie

David Bowie is… L’homme qui venait d’ailleurs

Christine Leroy // L’existence du personnage dans le concept de son auteur
Marion Botella // Le processus créatif des artistes et des étudiants en art : entre dits et non-dits
Zoï Kapoula // Neurophysiologie et l’esthétique : épistémologie et nouveaux paradigmes
Colloque L’oubli de soi

14h à 15h30 – Corps et subjectivités

Jérôme Boutinaud // Image du corps, autismes et psychoses infantiles : Des corps à la dérive ?

L’éprouvé corporel aux sources du contre-transfert… en psychodrame psychanalytique individuel avec l’adolescent

Géraldine Canet // L’oubli de Soi dans l’émotion esthétique : discontinuité et subjectivation en art-thérapie

Émotions contretransferentielles dans la relation art-thérapeutique

Sandrine Pitarque // Oubli de soi dans l’improvisation théâtrale : des formes singulières de transfert ?

Dramathérapie pour enfants autistes: les appuis théoriques

Colloque L’oubli de soi

16h à 17h30 – Corps et mouvement

Florence Guérin // Improvisation en danse contemporaine : la parole du corps
Jocelyne Vaysse // « L’étoffe de soi ». Des étoffes en mouvement à la conscience du Soi
Julia-Marine Chamodon // Oubli de soi ou présence corporelle inconsciente de soi ? L’exemple d’un atelier de danse-thérapie à destination d’un public souffrant d’addiction