L’art-thérapie se développe en Tunisie

Kamar, a Syrian refugee girl who was injured during the violence in her country, draws during a psychological therapy session in Amman October 11, 2012. Kamar has undergone multiple reconstructive surgeries and is one of dozens of refugees that attend the daily therapy sessions run by French aid organization Medicins Sans Frontieres (Doctors Without Borders). REUTERS/Ali Jarekji (JORDAN – Tags: POLITICS CIVIL UNREST CONFLICT HEALTH)

HuffPost Tunisie
Par Yassine Bellamine
30/05/2016
MEDECINE – L’art-thérapie à le vent en poupe. Il s’agit de l’explotion du potentiel artistique dans une visée thérapeutique et humanitaire comme le définit l’école d’art-thérapie de Tours « , explique Imen Jemmali, art-thérapeute au HuffPost Tunisie.
Exerçant depuis quelques années en France, elle est l’une des premières tunisiennes à s’être spécialisée dans ce domaine.
Soigner par les couleurs, la musique, l’art plastique, la danse, le théâtre, ou encore le chant, tel est le but de l’art-thérapie.
Peu répandue en Tunisie, cette pratique tend de plus en en plus à se développer comme l’affirme l’Art-thérapeute Imen Jemmali: « L’art-thérapie moderne est une discipline à part entière. On en entend parler de plus en plus. Mais en Tunisie c’est plutôt l’art-thérapie traditionnel qui est la psychothérapie à support artistique (une spécialité) qui est totalement différente de l’art-thérapie moderne ».

« c’est très différent de la psychothérapie à support artistique qui est plus dans l’analyse de la production et se pratique en psychiatrie seulement et aussi en individuel » alors que l’art-thérapie peut se pratiquer de façon collective indique la spécialiste en art-thérapie

Bien que de plus en plus exercée et reconnue pour ces effets thérapeutique, l’art-thérapie n’a le statut que d’une pratique paramédicale. Cependant pour l’exercer « il faut un diplôme » mais aussi et surtout une « dominante artistique ».
C’est d’ailleurs cela qui fait que les patients réagissent bien à cette nouvelle forme de thérapie: « Depuis l’obtention de ma certification d’art-thérapie en 2011 j’ai proposé des ateliers d’art-thérapie à des hôpitaux à des structures sociales. Dans l’ensemble les retours étaient très positifs auprès des patients et aussi des familles », affirme t-elle.

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Mercredi 20 avril – Les neurosciences auscultent la créativité

Logo-Tribune-de-Genève18.04.2016
Conférence : L’étude du cerveau peut-elle expliquer le processus créatif ?
Metin Arditi et
Idan Segev en débattront le

20 avril à Uni Dufour.

Par Irène Languin

@Gazonee

Le premier écrit des romans ; le second fait des recherches en neurobiologie. Mercredi soir, l’artiste et le scientifique tenteront de décrypter ensemble les rouages de la création à la lumière des neurosciences. Quels mécanismes sont mis en œuvre dans le cerveau d’un poète lorsque les mots lui viennent ?
Pourquoi le romancier invente-t-il telle histoire, le musicien telle mélodie ?
L’encéphale s’agence-t-il différemment selon qu’il dote un mathématicien surdoué ou un bipède plus ordinaire ?

C’est pour répondre à ces vastes questions que l’Université de Genève (UNIGE) a invité l’écrivain genevois Metin Arditi et le professeur Idan Segev, directeur du Département de neurobiologie de l’Université hébraïque de Jérusalem, dont l’équipe est affiliée au Human Brain Project. Ils échangeront leurs vues sous la houlette de Stephan Eliez, professeur au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE. Le débat se déroulera en anglais, avec traduction simultanée.

« Je serai probablement parmi les personnes les plus intéressées à la discussion dans la salle, sourit Metin Arditi. J’attends des réponses à mes questions ! » L’homme de plume identifie, dans son propre processus créatif, trois cas de figure. D’abord quand il utilise un savoir précis, telle sa formation de physicien, comme matériau pour une fiction originale. Ensuite lorsqu’il existe un lien entre l’histoire qu’il imagine et son subconscient : « Sur le moment, je ne sais pas pourquoi je rédige une scène mais je le comprends après coup. C’est freudien. » Et enfin, parfois, d’inexplicables coïncidences se produisent. « J’ai rencontré une femme qui avait trouvé la consolation de la perte d’un fils dans les bras d’un très jeune homme au moment précis où j’étais attelé à la rédaction d’une histoire similaire. C’était très troublant. »

C’est depuis la fin des années 90 que les scientifiques se sont intéressés à l’activité mentale dans les mécanismes de la créativité. Ils ont aujourd’hui l’idée d’un certain nombre de circuits qui y interviennent. Les techniques d’imagerie fonctionnelle ont par ailleurs mis au jour des différences structurelles dans l’organisation cérébrale des compositeurs. « On est en train de comprendre le fonctionnement du cerveau, c’est un moment unique dans l’histoire de l’humanité, s’enthousiasme Stephan Eliez. En même temps, ce fonctionnement est si compliqué qu’on peut se demander si l’homme est en mesure de l’appréhender ! »

Les mystères de la création artistique : que peuvent dire les neurosciences sur les mécanismes de la créativité ?

Mercredi 20 avril à 18 h 30 à Uni Dufour. Entrée libre. (TDG)

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LES MYSTÈRES DE LA CRÉATION ARTISTIQUE
Que peuvent dire les neurosciences sur les mécanismes de la créativité ?

Débat entre Metin Arditi et Idan Segev
Modération par Stephan Eliez
18h30
Uni Dufour, 24 rue Général Dufour, 1204 Genève
Entrée libre
Pour toute information, contacter :