Art-Thérapie. Une première école en Bretagne

Logo-Les-Art-thérapeutes-de-Penn

La première école bretonne des métiers de la créativité ouvrira, le 23 novembre, au centre Kéraudren. Une initiative visant à développer la pratique de l’Art-Thérapie dans tout le grand Ouest, en mettant l’art au service du soin.

09-09-2015
Qu’on ne vienne pas lui parler de bien-être ou de coloriages antistress : « Le coloriage peut permettre de se concentrer sur soi-même, mais ce n’est pas de l’art-thérapie. Dans n’importe quelle thérapie, il faut une tierce personne ». Nathalie Beylot-Layens est art-thérapeute, une pratique encore méconnue, surtout en Bretagne. Pour y remédier, cette ancienne éducatrice spécialisée, formée également à la sophrologie, a créé en 2014 l’association des Art-thérapeutes de Penn ar Bed, la première du genre dans l’Ouest. « C’est un domaine où il y a eu beaucoup d’abus. Le mot « art-thérapie » n’étant pas protégé, certains ont terni la réputation de la pratique ». Nathalie Beylot-Layens, elle, fait partie de la ligue professionnelle d’art-thérapie, supervisée par une fédération française. Son but : aider les professionnels (psychologues, infirmiers, éducateurs) à trouver des astuces et des outils pour faire avancer leur pratique.

L’art, un outil pour guérir

Concrètement, l’art-thérapie est avant tout une thérapie, individuelle ou collective, où l’art n’est que prétexte, utilisé comme outil dans le processus de guérison. Pas besoin d’être particulièrement doué ou d’aller jusqu’au bout de la pratique artistique pour en tirer un bénéfice. Adulte, enfant, souffrant d’autisme, d’Alzheimer, de handicap, en situation d’insertion ou en deuil, tous peuvent être accompagnés et aidés. Théâtre, danse, musique, bricolage, écriture, photo… Nathalie Beylot-Layens a choisi de ne pas se spécialiser, afin de laisser ses patients tracer leur propre route. Mais dans cette aventure d’école des métiers de la créativité dans les pratiques culturelles, préventives et curatives, elle est accompagnée par Virginie Herrault, musico-thérapeute, et par Soizick Roulinat, psychologue clinicienne et psychothérapeute. Toutes trois proposeront également une formation à la médiation artistique. Une démarche pour rendre l’art accessible à tous. Cette fois, l’objet artistique est au centre de la pratique, dont le but est la représentation publique. Une autre façon d’aller « à la rencontre des autres ». L’association des Art-thérapeutes de Penn ar Bed fait également partie du projet Art-onco du CHU de Brest, une étude scientifique sur l’apport de l’art-thérapie auprès de personnes atteintes de cancer ORL.

Contact
www.art-therapeutes-pennarbed.fr

Pour lire l’article du télégramme, cliquez sur le logo de l’association

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.