Monsieur Stéphane Durand-Souffland, journaliste au Figaro, m’a fait préciser que l’article que j’ai laborieusement décortiqué dans mon précédent billet n’était en réalité pas de lui. Je le confirme d’autant plus volontiers que je n’ai pas prétendu le contraire… Il est vrai, toutefois, que j’ai un peu ironisé, persiflé et, forcément, les insinuations, ça énerve… J’en suis désolé.
Comme il n’est cependant pas question de capituler en rase campagne, je vais reprendre calmement en examinant un autre article, cette fois incontestablement signé, estampillé origine contrôlée, traçabilité indiscutable, provenance garantie sur facture : de Monsieur Durand-Souffland himself. Cet article concerne toujours le procès à venir de Daniel Legrand dans la bonne ville de Rennes fin mai 2015.
En voici un court extrait, reproduit à la virgule, paru dans le Figaro et déjà cité par Maître Patrice Reviron, avocat de Jonathan Delay, partie civile (dans Plaidoyer pour un appel à la raison dans l’affaire dite d’Outreau, 18 mai 2014) :
« Ce procès donnera l’occasion aux révisionnistes judiciaires (spm) qui, bien qu’ils n’aient pas assisté (spm) aux procès de Saint-Omer et de Paris, sont persuadés que des innocents (spm) sont coupables, de donner de la voix sur le mode exalté qui leur est familier (spm). Quant à Daniel Legrand, dont la vie a été brisée par trois années de détention provisoire injustifiées (spm) et l’opprobre liée à une accusation infâmante (spm), il devra de nouveau (spm) affronter les accusations absurdes (spm) dont il fait l’objet et dont l’inanité (spm) a été spectaculairement mise en lumière au procès de Paris ».
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