Eric Dupond-Moretti et Lino Ventura

Eric Dupond-Moretti et Lino Ventura : Portraits croisés pour un message aux présidentiables

Eric Dupond-Moretti et Lino Ventura

NOTE
Cet article a d’abord été publié sur le blog Mediapart de Marie-Christine Gryson. Comme vous pouvez en juger, il ne porte en rien atteinte à une quelconque disposition qui justifierait de l’effacer.
Or Médiapart a autoritairement pris la décision de le dépublier
Quelles pressions la rédaction a-t-elle subie ?

L’intérêt pour cet avocat médiatique, réside dans son pouvoir d’attractivité qui s’étend aujourd’hui au cinéma, sachant qu’il nous permettra d’attirer l’attention sur un message à transmettre au présidentiables, message que Lino Ventura, à qui il est comparé, n’aurait sans doute pas refusé. Il concerne la maltraitance aux assises des enfants victimes de viols, enfants reconnus victimes
Une notoriété instrumentalisée en tant que réalité sociétale
Celui que les journalistes appellent Acquitator, Me Eric Dupond-Moretti vient d’être projeté dans l’actualité en tant qu’acteur pour le dernier film de Claude Lelouch : « À chacun sa vie ». Celui-ci l’a accompagné sur de nombreux plateaux télévisés, estimant avoir trouvé le nouveau Lino Ventura. Cela tombait juste avec la promotion du livre coup de poing de l’avocat : « Direct du droit » promotion qui, coïncidait avec l’annonce très médiatisée de la défense du jeune Théo, victime de violences policières. Nul ne s’est permis de relever que le soutien compassionnel et révolté du public à l’égard du jeune homme, lui a permis de contre-dire sa critique leitmotiv sur le non-respect de la présomption d’innocence qu’il évoquait pourtant, quelques jours auparavant, à propos de François Fillon. Sans oublier sa dénonciation du « tout victimaire », ces deux critiques étant présentées comme occupant le centre de son ouvrage. Mais ne cherchons pas trop la petite bête chez celui qui se considère comme la « Bête noire » des magistrats, et regardons plutôt ce que ces tempos chanceux de la carrière de l’avocat, nous apprennent des faits sociétaux dont il est l’un des indicateurs somme toutes, assez significatif.
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Pédophilie : comment sont étouffées les affaires

Logo Mediapart6 avr. 2016
Par marie-christine gryson
Danger en protection de l’enfance : un livre incontournable qui sort le 6 avril 2016 et qui arrive à point pour tenter d’expliquer et de comprendre comment et pourquoi les affaires de pédocriminalité sont étouffées. Les processus pervers sont au centre du décryptage des professionnels de tous bords particulièrement expérimentés.

Collection: Enfances, Dunod
2016 – 192 pages – 155×240 mm
EAN13 : 9782100747252

La protection de l’enfance, en ce début de xxie siècle, est marquée par une régression majeure. L’évaluation du témoignage des enfants victimes de maltraitance conclut de plus en plus souvent au déni de la réalité de ces violences. Après la mode de l’aliénation parentale et des enfants menteurs, c’est désormais le règne des « faux souvenirs ». Les parents protecteurs se trouvent d’emblée suspectés d’instrumentaliser leurs enfants, et les professionnels, qui soutiennent l’enfant, d’être partisans ou partiaux ; pendant que les auteurs s’érigent en victimes.

Ces dérives, qui ont évolué pendant des années de façon insidieuse, s’imposent désormais au grand jour. Sur le terrain, dénis, instrumentalisations perverses des situations, des procédures, et référentiels professionnels biaisés, entravent considérablement la protection des enfants et le travail des intervenants. C’est de ce constat, et de l’urgence d’en comprendre les mécanismes et les enjeux, que résulte ce livre d’alerte, co-écrit par des professionnels engagés dans le respect de l’intégrité et de la responsabilité : pour que la protection de l’enfance devienne, enfin, une réalité, et que la vie de ces enfants ne soit plus davantage fracassée.

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