BMP – Les pommes

BMP – Les pommes
Il faut manger des pommes, c’est bon pour la santé ! Quelle sont belles nos pommes, avec leur dégradé de couleur, elles vont bien avec les tons du printemps ! Chaque goût est différent pour chaque sorte de pommes. On peut passer d’une chair bien sucrée à une chair acidulée. L’idée de ce dessin m’est venue en mangeant une pomme bien rouge. Une pomme couleur sang, comme mes crayons sanguins, de la peinture aquarelle, ou encore le rouge d’une tomate bien mûre !
Saviez-vous que les Anglais disent depuis longtemps : « An apple a day keep the doctor away », c’est-à-dire  « une pomme par jour éloigne le médecin » !
Voilà pourquoi il est important de manger des pommes, car elles nous apportent beaucoup de bienfaits pour notre corps :

En effet, la pomme est très intéressante au niveau nutritionnel puisque sa consommation régulière influe sur le taux de cholestérol, la glycémie et le diabète. Elle a une teneur importante en vitamine C (variable selon les variétés), ainsi qu’en vitamines B et E. Riche en fibres, elle contient aussi beaucoup de potassium, du phosphore, du calcium, du magnésium, des oligoéléments et des polyphénols, notamment la quercétine qui contribuerait à limiter le développement des cellules cancéreuses.

Il existe plusieurs variétés de pommes, que je découvre.

Voici un lien avec quelque noms de pommes : https://farmlux.biz/sad/derevia/yabloki/sorta-ya/luchsie-sorta.html

Pour accompagner mon idée et mon écrit, je vais donc faire naître une production sur la pomme.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

L’idée était de dessiner une pomme comme si celle-ci était coupée en mode tortillons, mais malgré tout en un seul morceau. Je jouerais aussi avec les couleurs : rouge, orangé et jaune. A l’intérieur de cette pomme, je dessinerai une personne assise, pour rappeler que c’est bon pour la personne de manger de ce fruit durant toute l’année. Si j’arrive à faire apparaître un mouvement en harmonie, l’idée devrait être sympa.
J’ai donc commencé par dessiner sur ma feuille le haut de la pomme, puis le personnage assis. J’ai continué en essayant de ne pas me perdre dans le mouvement à faire apparaître le reste de la pomme en forme de tortillons. Ceci devait nous apporter une impression de réalité. C’est pour cela que je devais faire attention lors de la naissance de mon ébauche. Voilà mon esquisse au crayon était terminée, je devais donc par la suite apporter de la couleur à ce fruit. Je me suis donc promenée dans les tons ; orange, rouge, jaune et marron. Pour le corps, j’y ai déposé du beige clair. Tous les contours de ma pomme en entière, je les ai faits aux feutres pour apporter une finition plus propre.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

Dessin conçu sur feuille blanche 36 x 48 cm. Comme médium, la peinture aquarelle. Un crayon HB pour l’esquisse et des feutres à pointes fines.

Que ressentez-vous face à votre production ?

J’observe ma production, dans ma tête j’ai à la fois le goût de la pomme et son odeur que je trouve fruitée. J’en salive de gourmandise. Dans mon corps, je sens mon pouls taper un peu partout. Je me suis amusée à faire naître cette production et surtout à ne pas me perdre dans sa naissance.

BMP – La penseuse aux formes cubistes

BMP – La penseuse aux formes cubistes
Je pense, tu penses, il pense, nous pensons. Mon but n’est pas de reproduire le « Penseur d’Auguste Rodin » : (https://www.ecolelescedresquetigny.com/histoire-d-une-oeuvre-le-penseur-de-rodin)
car le mien sera de forme cubiste. Jouer dans ce monde géométrique me régale, mais de plus, aujourd’hui, c’était aussi pour faire travailler la tenue des crayons entre mes doigts. Pour terminer, le but était de mélanger plusieurs médiums.
Le titre « La penseuse », me dépeint, car par moment quand je dessine, je pars dans mes pensées, mais sans pour autant d’oublier de suivre la naissance de mon ébauche.

Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?

Ma feuille devant moi et me voilà en train de déposer mes pensées sur une feuille inconnue qui est pour moi est trop blanche. Ce n’est qu’une fois que ce papier a été rempli de formes et de couleurs, que je peux écrire que c’est « ma feuille »; un peu comme si nous devions apprendre à nous connaître un peu avant, pour que je puisse y tracer les premiers traits pour finir par une forme.
Je commence donc à faire apparaître la tête sur cette feuille, elle me paraissait sortir en relief. Puis je continue en y introduisant un bras, avec au bout de celui-ci un poignet, une forme de main reliée à des doigts et tout cela en forme cubiste. Puis j’ai rajouté le haut d’un corps et j’ai terminé par les jambes et des pieds. Mon envie de l’instant était de faire apparaitre plein de forme.
Mon ébauche terminée et me voilà dans la phase que j’aime beaucoup : celle du choix de mes médiums. Ensuite vient l’autre phase, jouer avec les couleurs. J’ai eu cette envie de mélanger plusieurs médiums à la fois, comme là avec les crayons Clligrapphy, la peinture aquarelle et le noir du crayon Faber-Castell Pitt artist pen black. Je me disais que peut-être ces mélanges changeraient la forme cubiste. Je voulais m’amuser à la transformer, mais j’avais aussi envie de « plein ».
J’ai donc commencé le manteau de mon ébauche en déposant les tons suivants : couleur or, marron et grise des crayons Clligrapphy. Ensuite pour terminer ma création, j’ai fini par le mouvement de mon pinceau avec la peinture aquarelle en déposant, du vert, du rouge, du jaune, du  bleu, du orange. Sans oublier les finitions à la couleur noire de mon crayon Faber-Castell Pitt artist pen black.

Quels matériaux avez-vous utilisé ?

Création conçue sur une feuille de format de 36 x 46 cm. Comme médium j’ai utilisé de la peinture aquarelle, un crayon HB pour l’esquisse, des crayons Clligrapphy, Faber-Castell Pitt artist pen black.

Que ressentez-vous en face de votre création ?

J’observe ma production. Dans ma tête, je me sens partagée entre la lourdeur et la légèreté. Je reste encore oppressée, mais je me sens moins gênée. J’ai pris plaisir, je m’amuse toujours à chercher différentes façons de recouvrir mes esquisses. En fait je pense que lorsque l’on sait que l’on va faire quelque chose de beau dans la création, alors le regard porté sur la douleur, les soucis, les questionnements, peut changer… C’est tout cela qui est positif.