BMP – Peinture à la spatule

Comme je le dis souvent, histoire de finir une journée bien mouvementée, dans des couleurs douces. Un bon médicament pour apaiser mon cerveau et pouvoir mieux réfléchir pour plus tard. Je dirais aussi pouvoir cogiter sans trop avoir de méli-mélo dans ma tête.
Une peinture réalisée complètement à la spatule.
Comme je dois me montrer encore plus attentive en ce moment entre le livre et l’exposition, et les accotés. Attentive à bien comprendre tout, à bien mémoriser mais aussi à ne rien oublier.
Alors parfois quand je n’arrive pas bien dans ma tête à demander à mon cerveau de réaliser comme une pause. Donc je me prends juste un petit moment pour moi et dans ces moments-là, je ferme les portes, et j’éteins tout.
Et je réalise un tête à tête avec soit mes pinceaux ou ma spatule soit mes couleurs aquarelles, voilà tout simplement, c’est me dire aussi : voilà Béatrice tu prends soin de toi en t’accordant ce petit moment d’apaisement, mais aussi un peu de répit.
Parfois il est nécessaire de me prendre de petits instants comme celui-ci, sans chercher à réaliser du travail, mais juste prendre mon pinceau et le laisser réaliser des petits mouvements et laisser le temps à mon cerveau de reprendre une forme à l’intérieur moins biscornue dû à mes dissociations de la journée.
Et là j’ai juste fait parler mon pinceau, mais avec des couleurs que j’ai choisies sur le moment présent.
Mais je voudrais rajouter que c’est un besoin de faire beaucoup, car me sentir avec rien dans ma tête comme projet c’est comme me sentir morte, c’est le silence qui envahi mon cerveau, le silence de la mort du passé, mon cerveau a besoin de ressentir le mouvement de la vie.

Matériaux utilisés :

Peinture sur feuille de format de 36 x 48 cm à grain fin.
J’ai utilisé les couleurs suivantes : blanc de Chine, bleu céruleum, vert jaunâtre.

BD – Lâcher-prise dans ma tête

Et bien oui je cogite quand la nuit tombe, et je me posais cette question : comment fait-on pour lâcher prise ? je parle dans notre tête, pas dans la peinture, car ça je pense qu’inconsciente cela m’arrive parfois sans le gérer.
Alors dans la tête comment fait-on ? et comment ressent-on que c’est bien le lâcher-prise qui est présent ?

La douleur ne me quitte pas ! j’aimerais!

Mais peindre dehors sous la tonnelle  en fin de soirée ça m’a fait du bien, même si je ne me rappelle pas de ma journée entièrement, ce petit moment, seule avec mon aquarelle et parfois le chant d’un oiseau isolé, mes 3 compagnons à 4 pattes étaient là sur la pelouse à se prélasser et me jeter parfois des petits coup d’œil sûrement pour voir si mon pinceau bougeait :))))))