Livre – Penser moins pour être heureux – Ici et maintenant, accepter son passé, ses peurs et sa tristesse


Penser moins pour être heureux – Ici et maintenant, accepter son passé, ses peurs et sa tristesse
Spencer Smith, Steven C. Hayes
Date de parution : 26/04/2013
Editeur : Eyrolles
Collection : Comprendre & Agir
ISBN : 978-2-212-55530-1
EAN : 9782212555301
Présentation : Relié
Nb. de pages : 283 pages
Poids : 0.403 Kg
Dimensions : 15,5 cm × 21,0 cm × 1,6 cm


Résumé

Vous êtes souvent envahi par des souvenirs douloureux, des pensées négatives, des émotions désagréables. Votre réflexe consiste alors à lutter contre le malaise : vous essayez de ne plus y penser, vous tentez d’évacuer le problème… Et si vous décidiez plutôt de quitter le champ de bataille intérieur ? Ce livre nous encourage à accepter nos vies telles qu’elles sont, avec ce qu’elles comportent de peines et de frustrations, pour les vivre vraiment, dans toute la plénitude de l’instant présent.
L’acceptation est l’antidote à une vie de souffrances inutiles. Facile à dire, mais comment lâcher-prise ? Comment porter sur nous-mêmes un regard bienveillant ? Voici un programme en 5 étapes pour dépasser nos émotions douloureuses et nous réaliser enfin. Il s’agira d’identifier les valeurs qui nous tiennent à coeur, et les buts essentiels que nous désirons profondément atteindre. Nous pourrons alors vivre la vie qui nous ressemble, et faire fi des obstacles sur le chemin.


À propos des auteurs

Steven C. Hayes est professeur de psychologie à l’Université du Nevada. Il a présidé The American Association of Applied and Preventive Psychology. Très actif dans le champ de la recherche en thérapie comportementale, il est internationalement reconnu pour ses travaux sur l’ACT (Acceptante and Commitment Therapy). Spencer Smith est écrivain et éditeur.


L’ACT : une définition

Cet ouvrage s’appuie sur les principes de l’ACT, la thérapie de l’ACceptation et de l’engagemenT (à prononcer comme le mot « acte »). Il s’agit d’un courant psychothérapeutique récent, fondé sur des principes scientifiques, qui appartient à la troisième vague des thérapies comportementales et cognitives. Cette thérapie repose sur la théorie des cadres relationnels (TCR), une recherche fondamentale sur le fonctionnement de l’esprit humain. D’après la TCR, la plupart de ce que nous prenons pour des solutions à nos problèmes mène en réalité à une impasse, d’où notre souffrance. Pour le dire simplement: chez l’être humain, ce formidable outil qu’est le mental se retourne contre son hôte.

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BMP – Sixième étape du deuil – L’acceptation et l’accueil


Multitude de couleurs…
Je voulais une multitude de couleurs qui ne s’arrêtent jamais de grandir, je souhaitais également cacher un corps dedans, à la limite l’emmener, le transporter par toutes ces couleurs à en disparaître.
Je savais ce que je voulais faire apparaître, peut-être juste un petit doute pour le corps. En attendant que cela mûrisse dans ma tête, j’ai donc visualisé dans celle-ci les formes de mes couleurs, et un peu leurs emplacements.
Mon idée était à présent plus claire, mon idée était là, je pouvais donc me lancer à faire naître mon esquisse.

Comment avez-vous procédé pour concevoir votre esquisse ?

Mon premier coup de crayon a été pour dessiner le corps donc la tête, le début du corps, un début de mouvement de bras. Puis j’ai continué en descendant vers le bas de ma feuille, en formant mes premières formes des couleurs qui remplacent le reste du corps qui lui était absent dans ma tête à la naissance de mon esquisse.
Au moment de la concrétisation de mes formes, le mot « eau » était là mais aussi le mot bariolé de couleurs.
Mon idée était aussi de vouloir commencer à peindre sans filet, je veux dire par là, sans avoir à finir mon esquisse entièrement au crayon de papier, non, le reste je voulais essayer de le faire naître et de faire les finitions directement au pinceau.
Je voulais plus de mouvement, comme une grande vague qui emmène tout derrière elle.
Peut-être aussi par moment des imprévus dans mes gestes. Peut-être aussi plus de recherche pour vider la pression que je ressentais.
Pour concevoir le manteau en aquarelle de mon esquisse, là c’était des couleurs ! des couleurs ! Et encore des couleurs. Je ne voulais pas que cela s’arrête, le mot infini était présent et bien fort à ce moment-là dans le présent.
Je ne voulais pas non plus réfléchir à comment déposer ces couleurs dans les formes. Par contre j’ai réfléchi à comment elles apparaîtront en diversité.
Je sais que les couleurs gaies appellent les sourires, mais après dans ma tête cela n’allait pas plus loin, je pense que je ne voulais pas les faire disparaître. Je ne souhaitais surtout pas enlever ce sourire, ou même l’ébrécher.

Matériaux utilisés

Dessin conçu sur feuille de format de 50 x 70 cm à grain fin.
Peinture aquarelle.
Crayons aquarelles.

Qu’avez-vous ressenti ?

• Je me suis demandé si le fait de ne pas finir mon esquisse au crayon n’était pas une façon de rechercher une forme de danger, de jouer avec le feux. Cela m’arrive quand je ressens trop de pression dans ma tête, vider un surplus.
• Je ne cherchais pas forcément à faire des finitions parfaites.
Mais je voulais que le rendu de cette aquarelle soit agréable à regarder et que les défauts ne se voient pas pour abîmer les couleurs.
• Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’avais la gorge serrée, les larmes étaient là et remplissaient mes yeux, mais je ne voulais pas qu’elles coulent, mais elles ne m’ont pas écoutée. Je ressens toujours cette espèce de honte quand celle-ci glissent sur mes joues.
• J’ai été envahie par une force, comme une pulsion mais celle-ci me faisait mal à ressentir, je voulais qu’elle quitte ce corps.
• Par moment je me demandais si les couleurs ne représentaient pas un pansement.
Par moment la colère me titillait mais je souriais car je me disais que les couleurs vont la tuer. Et je repartais à vouloir garder ce sourire.
• Par moment gérer mes gestes était difficile, j’avais cette impression de m’emmêler dedans.
• Je me suis perdue dans ma tête, des moments de blanc mais je me disais ce n’est pas grave, même si cela m’angoissait.
• Je me faisais cette réflexion le fait de visualiser reste un exercice que je ne fais pas toujours car j’ai parfois du mal, mon idée ne tient pas dans ma tête. Je ne sais comment l’expliquer.
• J’imaginais mon pinceau danser dans les couleurs, glisser, je l’imaginais tout simplement se laisser aller, une situation qui m’effraie et que j’aimerais connaître.
• Je me suis dit finalement que je n’existe plus dans cette douleur quand je peins, je n’existe plus pour cette douleur tout simplement.

Que ressentez-vous face à ce dessin ?

En regardant ma production, les couleurs me rappellent la chaleur de l’été, c’est agréable dans ma tête. Ma première réaction a été de voir si la couleur rouge sang n’y était pas, comme un interdit que je me mettais.
Je me suis amusée avec mon pinceau. Et la douleur ? Je n’ai pas envie de répondre, juste garder ce bon moment que j’ai passé avec ce petit soleil dehors très timide.