Rester Zen, ça veut dire quoi ?
Une définition d’être Zen pourrait être : prendre soin de nous, savoir rester serein au quotidien et bien dans la tête.
Être serein, c’est savoir apprendre à se détacher de ses émotions comme la peur, la colère, la tristesse, afin de ne pas s’y identifier et de pouvoir avancer sereinement. Sans oublier aussi l’environnement extérieur ! Pour atteindre ces états, il faut pouvoir trouver des moments pour soi, afin de pouvoir se ressourcer de l’intérieur, et trouver sa force personnelle.
L’art-thérapie m’aide sur ce chemin que je trouve bien périlleux !
Rester zen, c’est aussi : “je ressens, mais je ne donne pas tout le pouvoir à ce que je ressens, pour ne pas me noyer en moi ! »
Rester zen même quand les émotions s’en mêlent. C’est une autre difficulté et il faut apprendre à y faire face. Car il y a la vie qu’on attend et la vie qui se vit ! Tout comme il y a la journée qu’on espère et la journée vécue qui peut être bien différente.
Il y a toutes les bonnes intentions avec lesquelles on se lève le matin, et les émotions qui s’en mêlent, parfois dès le réveil. C’est ce qui m’arrive.
Comment rester zen malgré le flot d’émotions parfois massif qui nous envahit ? Là est toute la question.
Comment rester zen quand on ressent de la colère, de la tristesse, de l’injustice, de la fatigue, pour sortir du cercle vicieux et des jugements sur nous-mêmes qui ne font que nourrir encore plus les émotions “négatives” les ruminations, sans oublier les histoires qu’on se raconte sur nous-mêmes…
On le sait et pourtant, c’est plus fort que nous, quand on est submergé par une émotion dite “négative”, on est submergé. Comme le mot l’indique on peut vite se noyer dans ce qui, au départ pourrait n’être qu’un verre d’eau, car on laisse l’émotion prendre le pouvoir et les rênes, sur nous et notre quotidien.
Hélas ensuite, on se fait des reproches parce qu’une fois l’émotion passée et le calme revenu, on se flagelle avec nos pensées massacrantes et notre culpabilité, nos éternelles questions qui nous font croire qu’on aurait dû faire autrement. Comment peut-on y remédier ?
Comment peut-on éviter de nous pourrir la vie dès le matin ?
Il y a la médiation et les exercices de relaxation qui sont un bon moyen de se ressourcer, ces exercices nous permettent de se détendre profondément pour avancer dans la vie plus sereinement. De mon côté, avant de me lever, j’essaie d’en faire dans mon lit et même la nuit quand les images du passé mangent mon cerveau. La respiration est importante également, cela peut être aussi une bonne aide par moment pour nous aider à contrôler nos émotions. Diminuer l’activité mentale négative ! En fait, pour terminer, j’écrirais que le lâcher prise est important dans ces moments-là. Et ça, c’est bien une barrière que je dois apprendre à surpasser. Être zen tout le temps est loin d’être facile d’où le fait que j’écris que c’est un chemin périlleux. Savoir ce que veux dire : « être zen » n’est pas suffisant, ce qui compte aussi, c’est pouvoir mettre ce mouvement en place.
Pour compléter mon écrit, je vais faire naître une production dont le thème sera : zen et les couleurs zen !
Comment avez-vous concrétisé votre esquisse ?
Mon idée était de retranscrire des nuances zen dans ma production. Dessiner une forme qui pourrait nous rappeler une silhouette bouddhiste, assise dans une position zen attitude et de sérénité. Dans un cocon de calme. J’ai donc commencé par faire apparaître ma forme assise, puis je l’ai entourée d’autres formes pour retranscrire ce cocon de calme.
Concernant le manteau de couleur de mon esquisse, je l’ai recouverte d’un bleu clair aquarelle, d’un peu de jaune, de jaune orangé, pour ensuite continuer avec du marron, du vert, du rose, du violet entre autre. Pour terminer avec des finitions aux crayons-feutres à la pointe fine.
Quels matériaux avez-vous utilisés ?
Cette production a été conçue sur une feuille de 36 x 46 cm. Comme médium de la peinture aquarelle, un crayon HB pour faire naître mon esquisse. Pour les finitions des feutres.
Que ressentez-vous en face de votre création ?
J’observe ma production de loin. Dans ma tête, je pense au lâcher-prise qui est pour moi très très anxiogène. Mais je pense aussi à art, pinceau et couleur qui rassure l’intérieur de mon cerveau. La première couche dans ma boite crânienne.